• Voici un petit compte-rendu des deux premières étapes et quelques photos du départ.

    L'équipe des français la veille du départ


    Bari - Barletta (57 km)

    6h29', seconde partie difficile car traversées de villes à l'heure de la messe et du midi à slalomer entre les voitures et les pié
    tons sur le trottoir, ça ne facilite pas le rythme.
    Pas de bobos, juste un arêt de 15' après le ravito de mi-course poue récupérer de maux de ventre et de légère montée de la fréquence cardiaque.
    La fin, avec de longues lignes droites et des Italiens qui conduisent comme des fous (les lignes blanches et les stop ne servent que de décoration!) et les limitations de vitesse ... On dirait que les panneaux donnent les vitesses en miles.
     
    Demain, même chose en plus long 69,3km contre 57 aujourd'hui.
     
    Un peu de pluie avant le départ, quelques gouttes en cours de route, mais en général temps moite mais quand même agréable avec un vent dans le dos pour finir.
    Stéphane termine loin devant, Jean-Hervé à 1km dvant lui aussi, moi avec Jean Benoît, Gérard unpeu derrière et le grou
    pe des jumeaux avec Roger un petit peu plus loin.
    Mais tout le monde va bien.
     

    Barletta - Foggia (69,3 km)

    Tout va bien, mais ,l'Italie c'est un peu le gros bordel, on est sollicité à gauche et à droite, pas ou peu de temps pour se reposer.
    A côté, la Transe Gaule, c'est les vacances.
     
    en plus pas de cartes postales !!!
    peux donc pas écrire aux écoles et à la
    famille !
     
    Aujourd'hui, l'étape était longue, monotone et parfois dangereuse à cause de la circulation.
    ça a été, j'ai géré les 50 premiers km puis j'ai essayé d'aller un peu plus vite. Les jambes étaient lourdes à la fin, alors que ce matin, c'est comme si je n'avais pas couru hier !
    On a trois jours de camping à suivre, j'espère que le temps sera comme sur la fin de l'étape, soleil et 21° à l'ombre ! Mais de la petite pluie pendant deux heures et un temps assez frais. Vent dans le dos qui nous a bien aidés aussi.

     
    Photo officielle



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  • Mercredi 15 avril, le voyage.

    14h36, le TGV s'élance laissant Nantes sous la pluie. Après un dernier petit coucou à Pascale à travers les vitres fumées de ce train, quelques larmes viennent gonfler mes yeux, mis je ne les laisserai pas couler comme le fait la pluie sur les vitres du wagon.

     

    Je vais me mettre en mode voyage, le MP3 sur les oreilles, l'Equipe dans les mains.

    "Never say never"... chanson de Tupac pendant que le train longe la Loire, Ste Luce, Thouaré... ce qui me rappelle l'ancien parcours du Marathon de Nantes. Dimanche, je ne serai pas au départ de cette course qui aurait été mon 18ème Marathon de Nantes consécutif et pour cause...

    Déjà à Mauves puis après de petits tunnels voici Le Cellier avec la Loire toujours comme voisine puis Oudon et sa tour , Ancenis...

    à+

    18h53, ça y est, je suis à l'hôtel F1 de Roissy.

    Le voyage depuis la dernière intervention s'est bien passé, même si la dernière heure fut plus longue, ponctuée de nombreux ralentissements et arrêts : c'était le contournement de Paris. Cela changeait de la traversée de la Beauce à 300km/h !

     

    Après la descente du train, j'ai trouvé assez facilement le lieu où prendre les navettes (Niveau 5) et le temps d'attendre celle-ci, 20' environ, j'ai pu me rendre compte qu'il y a du monde à Paris et notamment à l'aéroport en transit.

    Le trajet en navette rose et blanche, c'est le signe de reconnaissance de celle qui dessert les hôtels de la ZAC Paris Nord, a été long car passant par tous les autres terminaux.

     

    19h45, enfin arrivé dans ma chambre, sans WC ni douche qu'il faut trouver sur le palier. Je vais préparer mes affaires pour demain puis manger mes sandwiches et me coucher car demain je me lève à 4h30 pour prendre le petit déjeuner à partir de 5h puis la navette de 5h30.

     

    Jeudi 16 avril : le voyage (suite) quelque peu mouvementé.

    La nuit fut courte, le sommeil en pointillés, même pas l'impression d'avoir dormi, un peu comme avant les compétitions où l'on doit se réveiller tôt, 3h avant, pour manger. Le match d'hier soir sur Canal+ (Arsenal-Villareal) puis le résumé de Porto-M.U.) auraient pu me fatiguer, mais il n'en fut point.

    4h27 je me réveillai devançant l'alarme de mon portable de 3 minutes. Une petite toilette, le rangement de mes affaires, puis c'est la descente vers le petit déjeuner : 3 morceaux de baguette avec confiture, un café au lait et c'était déjà l'heure de rejoindre la navette.

    Celle-ci, à l'heure, m'emmena au Terminal F. Après quelques tergiversations je trouvai les bornes d'enregistrement, et là ... "Billet refusé, allez au guichet..." m'indiqua l'écran, ce que je fis. Au Guichet d'Air France la personne chargée de me donner ma carte d'embarquement m'annonça que je ne figurais pas sur la liste des passager de ce vol. Après renseignements elle ajouta que mon billet avait été annulé, mais pas celui de Milan à Bari.

    Stupeur ! Que faire ?

    On m'indiqua de me mettre directement en relation avec mon voyagiste, mais il était 6h30 et l'agence n'ouvrait pas avant 10h.

    Autre possibilité qui m'était proposée : acheter un nouveau billet à plus de 700€, mais dont le prix était ramené à 548€ si je prenais un aller-retour. Que du bonheur ! Moi qui avait acheté mon aller Paris Bari en août pour 141€ TTC.

    J'attendis un long moment avant d'appeler Pascale que je ne voulais pas réveiller, mais mon "petit monde construit autour de ce projet" s'écroulait et je n'en pouvais plus.

    7h15, je lui demandai donc quoi faire, et ressentant ma grosse inquiétude elle me consola et m'encouragea à acheter ce nouveau billet et qu'elle irait voir l'agence dès son ouverture. De toute façon, je l'aurais acheté quand même.

    Maintenant il fallait faire vite car l'avion suivant était programmé pour 9h35, et après coup, je ne sais pas si j'aurais eu la patience d'attendre que l'agence soit ouverte pour prendre un hypothétique avion dans l'après-midi qui ne m'aurait peut-être pas permis d'avoir ma correspondance à Milan.

    Que d'émotions en si peu de temps ! Si j'avais su il y a huit mois que les "low costs" étaient aussi risqués...

    Bref. J'ai mon billet pour Milan par le vol de 9h35.

    (A l'heure où j'écrivais ces lignes, 8h30, j'étais dans la zone d'attente (F21) pour prendre un bus qui va m'emmener vers l'avion et j'espérais vivement qu'à Milan il n'y aurait pas de soucis).

    Ma valise a été enregistrée à Paris (19,4kg) pour un maxi de 20kg, donc pas d'excédent de bagages à payer (yessssss !).

     

    Jeudi 16 avril, Milan Linate.

    Le voyage Paris-Milan s'est bien passé. Pour le paysage, je repasserai car j'étais placé côté hublot certes, mais au-dessus d'une aile (on ne peut pas être un "winner" tout le temps) et le ciel était couvert, d'abord au-dessus puis au-dessous.

    Arrivé à Milan, je suis allé au guichet de la compagnie pour vérifier si la suite de mon voyage allait être du même style que le début. Ouf ! Je suis bien sur la liste des passagers. J'en ai même profité pour aller me faire enregistrer et récupérer ma carte d'embarquement. Et en plus, ma valise devait suivre, m'a-t-on dit... "J'espère." pensai-je.

    Suite

    J'ai acheté des timbres (0,65€ pour la France) et des cartes postales puis je suis allé manger un sandwich et un gâteau. Oh ! Les arnaqueurs ! 6,90€ pour le sandwich et le gâteau et comme si ça ne suffisait pas, le vendeur me rend 1,10€ sur 10€. J'ai dû redemander deux fois pour récupérer ma monnaie. Bon, j'ai mis ça sur le compte de sa fatigue ou de sa distraction, mais je n'en pensais pas moins.

     

    Voilà, maintenant j'avais 4 heures à tuer, alors après un essai de connexion avec ma clé et l'envoi de messages, j'ai dû faire court car l'autonomie de la batterie de l'ordinateur indiquait moins de 50% soit 30 minutes environ et j'aurais bien aimé pouvoir envoyer un message de Bari ce soir à mon arrivée.

    Je décidai d'aller me reposer et de guetter si je ne voyais pas de tête connue. On ne sait jamais, mais 3 autres "frenchies" devaient passer par Milan aujourd'hui.

     

    Nouveaux rebondissements : vers 16h, j'appris que mon vol était "annulatto" ou "cancelled" selon la langue. Stupeur ! Que faire ? Je suivis un passager qui, je crus comprendre, allait au guichet faire échanger sa place contre une sur un autre vol, plus tard dans la soirée. J'en fis de même.

    Et voilà pour le vol Milan-Bari de 17h35 transformé en vol de 19h30.

    En compensation, on nous offrit un ticket pour aller se restaurer gratuitement au bar de l'aéroport (un sandwich et une boisson).

    L'heure du vol connut plusieurs changements et enfin l'embarquement eut lieu à 19h45.

    Rien à signaler pour le voyage sinon que l'avion était plein contrairement au vol Paris-Baris, à moitié plein. J'atterris vers 21h et quelques et je retrouvai mes copains Transe Gaulois qui étaient arrivés sur un autre vol quelques temps avant.

    Nous avons pris un taxi (pour 25€ et 4 passagers + les gros bagages).

    Le chauffeur nous a tout de suite mis au parfum de ce qui allait nous attendre en Italie : conduite rapide (c'est peu dire), non respect des feux, panneaux stop, et autres lignes blanches et au niveau de la vitesse, c'était Taxi 1, 2, 3 ou 4, mais à Bari, pas à Marseille. D'ailleurs le raccourci me fit me rappeler qu'à Bari, l'OM avait perdu en finale de la Coupe d'Europe en 1993.

     

    Arrivés sains et saufs au stadio della Vittoria, on s'installa non sans avoir salué les nombreux coureurs déjà arrivés.

    Bien fatigués, nous sommes allés nous coucher.

    Le lendemain, petit footing en solo avec visite de la ville, puis enregistrement et passation des consignes, petit bilan médical basé sur le volontariat et promenade dans le coin pour chercher des restaurants. Pâtes, pizzas, bières, voilà les repas d'avant course. Pour des raisons de sécurité, les grilles du stade étaient fermées à partir de 22h et comme nous sommes rentrés de notre dernier restaurant à 23h, nous avons été contraints de faire le mur.

    Le samedi, même topo, avec un rendez-vous à la mairie pour écouter le discours du maire suivi d'une maigre collation apéritive où certains ayant pris un peu plus que de raison n'ont pas permis à tous d'avoir de quoi grignoter. Enfin, la french team est allé dans une pizzeria et le tour était joué.

     

    En fin de journée, autre cérémonie protocolaire suivie elle aussi d'un repas aussi frugal que long : les italiens ne semblent pas habitués à servir en pâtes autant de monde.

     

    Fin de soirée où nous allâmes tous nous coucher sachant que la grande aventure allait commencer demain.

     

     

    à+Fab****


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  • Voici quelques photos envoyées par Fab ce soir.
    Elles ont été prises aujourd'hui, lors de son footing matinal.











    Installation du clan des frenchies au gymnase de Bari !



    Fab essaiera de compléter cette news demain.

    Pascale



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  • Dam et Man dit :
    Salut Fab, avant que tu partes je voulais d'abord te remercier pour tous les conseils de ces derniers temps, ensuite  je voulais te souhaiter de trouver ce que tu pars chercher sur la longue route europeenne qui t'attend. Je ne sais pas ce que c'est ni si toi meme tu en as une vague idée mais j'espere que ça sera à la hauteur de tes attentes et sacrifices

    J'espere qu'on aura des nouvelles le plus souvent possible !

    Je dois dire que ce qui me ferait le plus peur sur une aventure comme celle ci serait le côté humain, trop de monde ensemble si longtemps, comment cela peut se digérer en plus des kilomètres, c'est la grande inconnue . Le côté sportif l'est aussi mais il ne tient qu'à ta personne et là, c'est du costeau !

    Prends beaucoup de plaisir et n'oublie pas que c'est un moment sans doute unique qu'il te sera donné de vivre !


    Je n'étais, hélas, pas en ligne pour te répondre Damien, mais ton message m'a fait plaisir.

    La TE-FR, c'est l'inconnue, autant que le furent tour à tour mon premier marathon, mon premier 100km, ma première Transe Gaule et depuis peu (9 mois) mon premier 24 heures.
    J'espère être à la hauteur des sacrifices consentis, pas les miens, ils ne comptent pas, mais ceux qu'ont faits toutes les personnes de mon entourage proche.
    Depuis plusieurs jours, semaines, mois (?) j'ai l'impression de ne plus être là et c'est ce qui me chagrine le plus quand j'y repense, avec du recul. C'est pour ça que je me dois d'aller au bout, et donc je vais tout faire pour y parvenir en adoptant une conduite des plus prudentes afin de ne pas tout gâcher sur une erreur, sur un grand coup d'ego.

    Un projet tel que celui-là se bâtit sur de longs mois, pour moi ça fait plus de deux ans que j'ai envoyé mon premier mail afin d'obtenir une place, d'abord sur la liste d'attente puis sur la "start-list" officielle.
    En deux ans, il s'est passé des choses.
    Au niveau professionnel, j'ai dû me résoudre à travailler à mi-temps (on ne me laissait pas d'autres possibilités sauf de prendre une année sabbatique); au niveau familial, mes enfants ont grandi, mon fils ayant obtenu son Bac est parti poursuivre ses études à La Rochelle avec toutes les implications financières que cela impose (appartement, transport, nourriture...), ma fille a longtemps hésité et a trouvé sa voie dans la vente, secteur dans lequel elle prépare un BEP, mais je regrette de n'avoir pu être plus présent ou au moins plus patient pour écouter ses demandes alors qu'elle n'est encore qu'une grande adolescente, ma femme s'occupe des enfants en plus de son travail et de la bonne marche de la maison...
    Au bout du compte, ce projet va me coûter cher et je vais mettre sans doute plus d'une année à remettre les finances au même point qu'avant la décision de m'embarquer dans cette aventure.

    D'un autre point de vue, j'en ressortirai plus riche de rencontres, de moments vécus, de découvertes de paysages et de personnes de cultures différentes.

    Depuis peu j'ai trouvé un moyen de faire vivre l'aventure à tous ceux qui restent : par l'intermédiaire de mon partenaire IM'INFO qui me prête un ordinateur et une connexion internet je vais pouvoir donner fréquemment de mes nouvelles "en quasi direct", en tout cas au moins le soir après chaque étape si les lieux d'hébergements le permettent (branchement sur secteur entre autre).

    Le côté humain va certainement s'avérer difficile à gérer. La "caravane" comportera plus de 100 personnes si l'on compte tous les membres de l'organisation, les suiveurs et accompagnateurs. Certains seront en mode "autonome" avec camping-car ou hôtel, mais pour le plus grand nombre, cela va ressembler aux soir d'étapes de la Transe Gaule dans les salles d'hébergement. Celles-ci ne sont pas toutes capables d'accueillir tout le monde et il faudra faire des choix : salle ou camping ? Mais qui ? Sur quels critères ? Les sanitaires seront-ils assez grands et aura-t-on de l'eau chaude si on termine en milieu ou à la fin du peloton ?
    Sans parler du repos qu'on aspirera tous à connaître à un moment ou à un autre, je ne suis pas certain que la promiscuité soit un facteur de meilleure récupération tant physique que morale.

    Je pense que je chercherai assez souvent à m'isoler en début d'épreuve car j'ai vu ce que ça donne de dilapider son énergie à discuter à gauche et à droite après une étape. Le lendemain et le surlendemain on risque de payer cher ces moments certes conviviaux mais empiétant sur le temps de repos.

    Concernant le côté sportif, je ne dirai pas que mon unique objectif est de terminer, parce que c'est celui, minimaliste, de tout partant, mais j'aimerais confirmer ce que j'ai appris et appliqué sur les 4 Transe Gaule que j'ai courues : prudence, contrôle, anticipation, gestion des petits bobos et des temps de repos, gestion de l'alimentation et de l'hydratation avant, pendant et après l'effort...

    Voilà, Damien, ce que je t'aurais répondu si l'on avait été connectés en même temps, mais j'étais absent pour terminer le rangement de mon garage pour le laisser propre et accessible et finir la réparation du vélo de ma femme. Ces petites choses qui vont me manquer, même si je reconnais qu'en temps normal je n'en suis pas fervent.

    à+Fab****

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  • Mardi 14 avril.
    Dernière journée complète à la maison.
    En profiter pour ranger et ne pas laisser le bazar dans la maison, surtout dans le bureau.
    Penser à faciliter l'accès à tous les documents importants pour gérer la maison pendant mon absence.
    Faire une dernière (la 100ème au moins) vérification de ma valise et de mon bagage à main, ainsi que de la tenue que j'enfilerai pour mon voyage de demain.
    Savourer ces dernières heures avec ma famille que je ne reverrai pas avant 10 semaines.
    Et mille et une autres petites choses qui font le quotidien.

    Ce matin, ce fut l'avant dernier footing rezéen. Encore un demain matin, puis les autres sorties s'effectueront en Italie.

    Plus l'échéance arrive, plus je sens monter une sorte de pression, de stress. Pas un stress concernant la course, celui-là viendra certainement, comme à chaque fois que je me lance dans une aventure "multi-day", le matin même de la première étape, mais plutôt une petite angoisse concernant le voyage, depuis le départ de l'hôtel jeudi matin jusqu'à mon arrivée au stadio della Vittoria à Bari le soir même.
    Déjà, je devrai trouver un moyen pour rejoindre l'hôtel la veille, mercredi soir. Distant de quelques km de la gare SNCF, je ne sais pas encore comment je vais faire pour m'y rendre. En taxi ? Cela fait cher la course. Le bus, le RER ? A voir. A pieds ? Fatiguant et risqué s'il pleut, surtout qu'il n'y a pas de route directe comme il me semble.
    Et le lendemain, je devrai me réveiller à 4h30, me débrouiller pour prendre un petit déjeuner style "machine à café" puis emprunter la navette vers le terminal où j'enregistrerai mes bagages. A quoi dois-je m'attendre ? Une surtaxe pour excédent de bagages ? Une obligation de me débarrasser d'objets que je n'ai pas le droit d'avoir sur moi dans l'avion ? Pourtant, j'ai placé tout ce qui était interdit en cabine dans ma valise, mais peut-être que mon MP3 ou mon PC ne seront pas acceptés ?

    Le voyage ne devrait pas poser de problème par la suite jusqu'à Milan. Mais là-bas, quid de mes bagages ? Devrai-je à nouveau refaire les formalités d'enregistrement et repayer les taxes qui vont avec ?
    8 heures d'attente entre les deux vols, c'est long. Que vais-je bien pouvoir faire pendant ce temps ? Je verrai bien, j'ai intérêt à amener de la lecture et de la musique à écouter.

    Le dernier vol, celui pour Bari, part à 17h25 et me fera arriver à 19h05. Le temps de récupérer ma valise et je devrai trouver un moyen de me rendre dans le centre ville. Il existe une ligne de bus, la N°16, qui va directement à la gare, mais après il me restera 3 à 4 km pour rejoindre le stade. j'espère compter sur la chance et sur la rencontre d'autres coureurs avec qui je pourrai m'organiser une fois sur place.
    J'ai bien pensé descendre quelques arrêts plus tôt, mais je vais me retrouver tout seul dans des quartiers que je ne connais pas, avec mes bagages, c'est des coups à se faire attaquer et je ne veux prendre aucun risque d ce côté-là. Reste la solution plus onéreuse : le taxi, qui ne va pas se gêner pour me prendre un max de blé pour m'emmener de l'aéroport au stade.

    Voilà en quoi je ne suis pas très zen au moment où je devrais l'être.

    Mais bon, une fois cette première étape de passée, j'aurai deux jours pleins pour savourer l'avant-course et les retrouvailles avec tant et tant de coureurs rencontrés lors de mes 4 Transe Gaule. On est devenu une grande famille, cette réunion va être une grande fête et ça va durer ... 64 jours !

    à+Fab****

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