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Par fabcentkm1 le 15 Juillet 2008 à 11:22Le mouchoir, inamovible accessoire de mes sorties course à pied, a plusieurs fonctions :
- porte-clé : quand j'ai commencé à courir, je m'embarrassais avec mes clés de maison ou de voiture qui ne tenaient pas forcément dans les poches du short ou du coupe-vent, alors je devais les tenir à la main. J'ai pris l'habitude de passer mon mouchoir dans l'anneau porte-clé et de faire un noeud pour ne pas les perdre.
- épongeage : quand je transgoutte à grosses spires, je m'essuie avec mon mouchoir, en prenant garde de ne pas me coller une des clés dans le nez ou les yeux (oui, c'est déjà arrivé ).
- saharienne : lors de certains 100km "épiques" style le mythique Chavagnes 2003 et sa non moins célèbre canicule, tout comme certains "Cléder", j'ai utilisé mon mouchoir comme prolongement de ma casquette sur la nuque ou du côté du soleil, ce qui, je l'avoue, devait conférer un gros look de barge, mais qui m'a sûrement évité de finir au fossé avec une bonne insolation.
- "desperado attitude" : quand j'attaquais les diligences à l'époque de la ruée vers l'or , non, mais trêve de lol, les jours à moustiques et autres cochonneries volantes j'aime bien me protéger le gosier en mettant le mouchoir de cette façon-là.
- compte-tour : quand je faisais des séries de fractionné sur piste ou ailleurs, par exemple les 30/30 en nature, il m'arrivait souvent de ne plus savoir à combien de répétitions j'en étais, et au lieu d'aligner des petits cailloux le long de la piste (fallait-il encore en trouver assez) ou de tracer des bâtons dans la terre le long des chemins, j'ai trouvé qu'il était plus facile d'utiliser mon mouchoir. Dès que j'ai fait une fraction ou que j'ai parcouru un km ou, dans le cas des 24h de Séné, que j'ai parcouru 3 tours, j'entoure le pouce avec mon mouchoir, puis l'index lors de la 2nde fraction puis le majeur et ainsi de suite. Comme ma mémoire vive est quand même supérieure à celle d'un poisson rouge, je sais si j'en suis à 2 ou à 7 ou à 12 ou même 17, mais il m'arrive parfois de ne plus trop savoir quand on est dans les grands nombres. A ce moment-là, le chrono m'aide et je retrouve le nombre exact.
A Séné, je n'avais qu'à réciter la table de 3 puis celle de 4 :
3 tours = 1er doigt = 4km
6 tours = 2ème doigt = 8km
etc...
En tout cas, j'ai fini "sur l'index" si je me souviens bien, soit 47 x 3 = 141 tours + celui ou ceux entamés, mais j'avoue quand même avoir eu recours par moments au comptage électronique de l'organisation pour m'y retrouver, en raison du décalage entre la distance théorique de 3 tours (soit 4km pour moi) et la distance réelle (sans doute légèrement supérieure).
Prochain cours sur les mouchoirs : leur utilisation en cas de gros rhume
à+Fab*** qui habite tout près de la capitale du mouchoir (Cholet).
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Par fabcentkm1 le 17 Avril 2006 à 17:02
Check list avant l'embarquement pour une course par étapes du type
Transe Gaule ou TransEurope ou "TransAutrespays".
Voici une liste non exhaustive de tout ce que l'on peut emporter dans ses bagages quand on part vers la planète Ultra, surtout si le voyage s'effectue en plusieurs étapes. Valable aussi pour les correspondances vers les satellites "centkm", "marathon", "semi", "10kil"...et autres "courses d'un jour".
Sa présentation en check list imprimable permet aux "ultranautes" d'en avoir un exemplaire à portée de main. Bon voyage ! (NB : je l'ai pré-remplie pour indiquer ce que je compte emporter l'année prochaine, en m'inspirant de ce qui m'a été utile ou non l'an passé et cette année, mais lors de la constitution du sac, je devrai peut-être me résoudre à de nouveau "laisser quelques passagers à quai".)
Mise à jour le 16/04/2020
type de matériel (1) nombre pour la course
(Transe Gaule) (TE-FR09/12)nombre pour le "hors course" Mise à jour 2020 Mise à jour 2020 (pour la course) maillot (manches courtes) 3 à 5 2 3 (fluos) maillot (manches longues) 0 à 2 0 2 débardeur/TS "collants" 1 à 2 0 0 sweat shirt/pull 0 1 1 short 2 à 3 0 2 chasuble fluo 1 0 2 collant / cuissard 1 à 2 0 1 + 1 sous-vêtements 0 3 1 chaussettes 6 à 16 paires 0 6 à 12 paires chaussettes
(récup/contention)1 à 2 1 0 bas jogging 0 1 0 pantalon "classique" 0 1 jean / bermuda ou assimilé 0 1 / maillot de bain 0 1 / veste "coupe-vent" 1 à 3 0 2 veste/manteau 0 1 / casquette 1 à 2 / 2 bonnet 0 à 2 / 2 bandana/buff 2+2 / 2+2 / 4 bandeau + poignets 2 + 2 à 3 + 2 0 2 gants 1 à 2 1 1 mouchoir 3 x paquets 3 (en tissu) poncho 1 à 2 / 1 chaussures 3 à 8 paires 1 (sur moi) 3 à 5 claquettes/sandalettes 0 1 paire / serviette de toilette 0 2 grandes + 1 petite / gant de toilette 0 2 / torchon 0 2 / produit douche 0 1 / savon (avec boîte) 0 plusieurs petits / dentifrice 0 1 tube / brosse à dents 0 1 / rasoir 0 2 / mousse à raser 0 1 / coton tiges 0 1 paquet / bassine pliable (PVC) 0 1 / lessive à la main 0 1 tube / fil à linge 0 2 / pinces à linge 1 (pour camel bag) 15 à 20 / poche à glace 0 1 / sacs à congélation pour glace de l'arrivée
pour protéger MP3, argent...50 / papier WC oui 2 rouleaux / essuie tout 0 / / couteau / fourchette 0 1 + 1 / cuillère (petite + grande) 0 1 + 1 / assiette 0 1 / bol plastique + gobelet 1 télescopique 1 + 1 / briquet /aiguille
(pour percer les ampoules)0 1 + 2 / lampe de poche 0 à 1 (si course de nuit) 1 frontale 1 frontale piles /batterie autonome 1 rechange pour MP3 pour frontale et MP3 pour frontale et MP3 multiprise 0 1 / rallonge électrique 0 1 / chargeur portable 0 1 1 téléphone portable oui 1 /
walk-man ou MP3 1 1 1 appareil photo+base oui / / cardio 1 / / road book page du jour oui page du jour pochettes plastifiées 10 10 à 20 1 papier CR (carnet) 1 carnet de notes / crayons/stylos 2 ou + / marqueur 0 / étiquettes autocollantes / / sac poubelle x petits et 2 grands / tente de camping selon la course 0 bâche plastique de 2m x 2m / / matelas 1 / sac de couchage 1 / drap de couchage 1 / oreiller gonflable 1 / masque de relaxation 1 / ceinture porte gourdes 1 (New Balance) / / ceinture porte bidon 0 / 1 sac à dos "camel back" 1 1 2 banane 1 / 1 sac de sport / bagage à main 1 ou 2 / valise à roulettes 1 / sangles pour attacher 2 / bidon/bouteilles 33/50/60cl 1 ou 2 / 2 plusieurs (25, 33, 50) 3 (2x25 + 50) pansements 2 + 1 1 boite 2 ruban adhésif protecteur oui Opsite x 2 à 6 boites / épingles de nourrice oui : 4 8 ou plus / crème anti-frottements oui 2 tubes de Nok / crème régénératrice / / crème solaire et lèvres oui 1 tube 1 stick "biafine" et "homéoplasmine" 1 tube de chaque / paire de ciseaux 1 / sparadrap 2 à 4 rouleaux / crème anti-inflammatoire 1 tube (Voltarène) / paracétamol 4 boîtes / antiseptique / gel hydroalcoolique 1 flacon + 1 flacon / pochettes plastiques zippées petit format 1 (pour protéger MP3 et monnaie) plusieurs de rechange Pour protéger portable,
MP3 et monnaie et
pour mettre des aliments
timbres pour courrier voir selon pays / ouvre-boîte/tire bouchon 1 / ordinateur portable oui ou téléphone / clé USB 1 à 2 / gants jetables 10 1 miroir de poche 1 filet d'apiculteur / / 2ème version, mise à jour en prévision de la TransEurope où seulement 30kg de bagages seront autorisés. Liste qui sera "affinée" au fil des jours.
Check list avant l'embarquement pour une course par étapes du type Transe Gaule ou TransEurope.
Voici une liste non exhaustive de tout ce que l'on peut emporter dans ses bagages quand on part vers la planète Ultra, surtout si le voyage s'effectue en plusieurs étapes. Valable aussi pour les correspondances vers les satellites "centkm", "marathon", "semi", "10kil"...et autres "courses d'un jour".
Sa présentation en check list imprimable permet aux "ultranautes" d'en avoir un exemplaire à portée de main. Bon voyage ! (NB : je l'ai pré-remplie pour indiquer ce que je compte emporter l'année prochaine, en m'inspirant de ce qui m'a été utile ou non l'an passé et cette année, mais lors de la constitution du sac, je devrai peut-être me résoudre à de nouveau "laisser quelques passagers à quai".)
type de matériel nombre pour la course (Transe Gaule) nombre pour la course (100km ou 24h) nombre pour le "hors course" Poids Prix Propriétés, caractéristiques et autres particularités. TE-FR09
(#= sera acheté en Italie)maillot (manches courtes)
débardeur
chasuble fluo de "sécurité"
3*
1 ou 0
1**
1*
1*
0 ou 1
3
0
0
*T-shirts polyester "techniques", légers, séchant rapidement **T-shirts "spéciaux" près du corps, antifrottements
*** course de nuit et en cas de pluie ou brouillard.5*(+4)
2**
1***cardio 1 1 0 * dont un de rechange 2* short 3 2*ou 3* 0 polyester, *un de rechange 3 camel bag 1 0 0 avec poche à eau 1 collant et/ou cuissard 1 + 0 1 ou 2 1 + 0 en cas de froid 2 maillot (manches longues) 0 0 ou 2* 1* *sweat "léger" pouvant servir en cas de temps frais 2* sweat shirt/pull 0 0 1 1 sous-vêtements 0 0 3 3 chaussettes (paires) 6 2 ou 4 2 "run 500" de Kalenji. 16 chaussettes (récup/contention) 1* 0 1** * manchons Booster, **bas de contention 2 bas jogging 0 0 1 1 pantalon "classique" 0 0 1 ou 0 1 bermuda ou assimilé 0 0 1 ou 0 1 maillot de bain 0 0 1 1 veste "coupe-vent" 1 1 1 * dont 1 fluo "cycliste" 3* veste/manteau 0 0 1 1 casquette 2 1 0 2 bonnet 0 ou 1 0 ou 1 1 2 porte gourde manuel 1 1 0 2 bandeau + poignets + bandana/foulard/buff 2+2+2 2+1+1 0+0+1 3+2+2 gants 1 1 0 2p mouchoirs (tissus) 1 1 2* *+des paquets 2 poncho 1 0 0 2 chaussures (paires) 3 ou 4 2 1 ou 0 8 claquettes/sandalettes 0 0 1+1 1 serviette de toilette 0 0 3 3 gant de toilette 0 0 2 2 torchon 0 0 2 2 produit douche 0 0 1 1# savon (avec boîte) 0 0 1* *savon sans rinçage 1# dentifrice 0 0 1 1 brosse à dents 0 0 2* *dont une vieille pour nettoyer les gourdes 2* rasoir/mousse à raser 0 0 1+1 1# miroir de poche 0 0 1 1 coton tiges 0 0 1 boîte 1bte# papier hygiénique
essuie toutoui oui 2 roulx x # bassine pliable (PVC) 1 pour laver son linge après les étapes; sert aussi à recueillir de l'eau chaude au robinet si les douches sont froides. 1 lessive à la main 1 1# fil à linge + 2 crochets 1 10m de long au moins 1 pinces à linge 20 20# poche à glace 1 pour atténuer les douleurs 1 ? sacs à congélation 1 paquet transport et protection aliments et matériel 1 paquet cuillères(petite/grande) fourchette 2+1 2+1 couteau (avec tire bouchon) 1 1 assiette plastique 1 1 verre ou gobelet 1+1 1+1 bol plastique 0 0 1 1 fil et aiguilles ampoules/reprisage 1 + 2 briquet 0 0 1 1 type de matériel nombre pour la course (Transe Gaule) nombre pour la course (100km ou 24h) nombre pour le "hors course" Poids Prix Propriétés, caractéristiques et autres particularités. TE-FR09
(#= sera acheté en Italie)lampe de poche 1* 1* 1 course de nuit + gymnase 2 piles (lampe+divers) x+x+x (mp3) x# multiprise 1 1 rallonge électrique 1 1 ordinateur portable 1 1 téléphone portable + chargeur 1 1 walk-man ou MP3 1 1 1 2 appareil photo+base 1 1 1 clé USB/CD à graver 2+10 2+10 pochettes plastifiées A4 1* 1* 10** * pour dossard; ** pour roadbook 10 papier CR(carnet) 1 1 crayons/stylos plusieurs x marqueur 2 marquage matos 2 étiquettes autocollantes 1 paquet marquage ravito x sac poubelle (50/100l) 3 pour linge humide ou sale; pour chaussures humides; x bâche plastique de 2m x 2m 1 pour protéger le matelas de la saleté 1 matelas 1 auto-gonflable 1 sac de couchage 1 1 drap de couchage 1 si trop chaud 1 oreiller gonflable 1 2 masque de relaxation 1 1 épingles de nourrice 4 à 8 4 à 8 1 boîte x ceinture porte gourdes/bidons 1 1 1 1 "banane" 1 1 porte carte/monnaie pour papiers d'identité, argent... 1 sac de sport/voyage = bagage à mains pour l'avion 1 pour déposer aux ravitos 1 ou 2 valise à roulettes 1 1 sangles pour attacher 2 2 bidons/bouteilles 33/50cl 2 2 2+x# paire de ciseaux 1 1 pansements 2 2 boîte protection zones sensibles 200# ruban adhésif protecteur 2 2 4 rouleaux d' 1 m maintien des pansements + protection des zones sensibles 6 rlx sparadrap/élasto 1+1 idem 2 gants jetables 1 boîte pour crémage x# crème anti-frottements 1+1 protection des zones sensibles x crème solaire et lèvres 1+1 protection des zones sensibles x "biafine" et "homéoplasmine" 1+1 soins sur brûlures et irritations x crème et/ou tissus anti-inflammatoire 1 Voltarène + Flector (tendons) x antiseptique dosettes ampoules et divers bobos x paracétamol/aspirine (1g) 3 boîtes douleurs x crèmes réparatrices 1+1+1 pieds, mains, lèvres x porte-dossard 2 1 sur sac, 1 sur moi 2 filet d'apiculteur anti moustiques été en Suède 1 pochettes plastiques zippées petit format 15 protection matos et nourriture x Barres céréales,poudre énergétique, gels non oui Il y a tout ce qu'il faut aux ravitos x# timbres pour courrier 20 x# chaise pliante oui 0 ou 1 sur 24h non tente de camping non 1 adaptateur prises "étrangères" pour l'Italie 1
1 commentaire -
Par fabcentkm1 le 15 Avril 2006 à 19:19
Ayant mis mon nez dans tout ce qui est ADDM (comprenez Au-Delà-Du-Marathon), je me suis trouvé confronté à quelques questions matérielles, et je continue de me poser de nouvelles interrogations tous les jours. Je vais tenter dans cet article de donner quelques "trucs" que j'ai appris soit auprès d'autres coureurs plus ou moins chevronnés soit avec l'expérience que j'ai acquise "sur le tas" au fil de ma pratique. Ces "trucs" vont pouvoir éventuellement dépanner ceux qui hésitent quant au choix de ce qu'ils doivent emmener pour participer à un ultra ou à une course par étapes : préparer son sac de sport est un rituel où tout empressement peut s'avérer dommageable si l'on oublie quelque chose de fondamental. Qui n'a jamais oublié son short ou ses chaussettes ou tout autre matériel important au moins une fois dans sa "carrière" de sportif ?
Ces questions matérielles seront regroupées dans plusieurs chapitres et pourront être complétées au fur et à mesure des expériences qui vont se présenter à moi ou qui me seront suggérées par ceux qui souhaiteraient améliorer cet article. Ces chapitres sont les suivants:
L'équipement du coureur.
Le ravitaillement.
L'alimentation les jours précédant la course ou lors d'une course par étapes.
La trousse à pharmacie.
L'intendance : le couchage; le mobilier; le ou les accompagnateurs.
Enfin, une partie "questions diverses" sera réservée aux interrogations ne rentrant pas dans l'un des chapitres précédents.
1/ L'équipement du coureur.
Trois domaines sont importants à considérer quand on se lance dans l'ultra : les chaussures, les vêtements (short, maillot, chaussettes...), l'"isolation".
Avoir une bonne paire de chaussures de running ne suffit pas quand on passe à la taille au-dessus du marathon. Il faut en posséder plusieurs ne serait-ce pour palier un pépin de dernière minute (pied dans l'eau ou dans la boue, laçage défectueux, semelle de propreté usée...) ou pour anticiper et prévoir un changement de "pneumatiques" en cours d'épreuve. Pour une course par étapes, du type Transe Gaule, j'avais prévu 4 paires de running qui avaient toutes été utilisées sur au moins une centaine de km chacune. J'ai porté les 4 pendant la TG, mais 2 paires n'ont été mises que sur une étape chacune; les 2 autres ont fait les 16 étapes restantes. Cette prévoyance aurait pu être "rentable" dans le cas où la météo n'aurait pas été clémente tout au long des 18 jours. Une seule journée de pluie a ponctué notre traversée de l'hexagone et je n'ai eu que deux soirées pour faire sécher la paire ayant servi ce jour-là. (Dans la même rubrique, j'ai fait un chapitre spécial "chaussures")
Si l'on porte des chaussures de course en bon état, il ne faut pas négliger pour autant la paire de chaussettes qui sera portée avec. De préférence essayée une fois ou deux à l'entraînement, sans coutures apparentes qui pourraient blesser, cette paire devra être prévue en plusieurs exemplaires. Sur une épreuve de 100km, une paire pourra être mise en réserve avec la paire de running de rechange; sur une course à étapes, il faudra prévoir de la laver le soir même, mais le temps de séchage de ce genre de textile dépendant de la météo, mieux vaut donc en emporter plusieurs paires pour ne pas repartir le matin avec des chaussettes humides. Il faut aussi anticiper les petits bobos qui obligent à découper les chaussettes dans le sens vertical au niveau de l'insersion des muscles jambiers antérieurs, lorsque l'on souffre d'une inflammation à cet endroit : cela favorise une meilleure circulation sanguine. Bien sûr, ces chaussettes ne sont plus mettables lors d'autres courses, mais elles sont bien utiles pour les autres étapes.
L'équipement en short et maillot est fonction des habitudes de chaque coureur. J'avais plus l'habitude de porter des cuissards avec des maillots à manches courtes qu'un short avec un débardeur. Sur un 100km, passe encore, surtout si l'on a prévu du rechange à un ravitaillement. Sur une course à étapes, j'ai vite opté pour le short et le débardeur pour deux raisons essentielles : la première, c'est qu'en été, même en Bretagne, il fait rapidement assez chaud quand on court, et la longueur des étapes ainsi que leur répétition m'ont fait préférer le débardeur afin de ne pas avoir de brûlures dues aux frottements au niveau des aisselles. Au départ des étapes, j'ai souvent mis un maillot par dessus dont je me débarrassais à un poste de ravitaillement dès que la chaleur s'était installée. La seconde raison est plutôt "matérielle" : moins de place prise dans le sac, possibilité de séchage plus rapide. Pour le choix du short, c'est le fait de ne pas être obligé de porter de sous-vêtement qui provoque souvent des brûlures qui m'a motivé, et cela fait aussi un vêtement de moins à emporter et à laver.
Dernier point à aborder en ce qui concerne l'équipement : c'est ce que je nomme l'"isolation". Il s'agit de tout ce qu'on ajoute à la tenue de base et qui va servir soit à isoler de la chaleur, soit à protéger de la pluie, soit à combattre le froid et/ou le vent. Pour la chaleur et le rayonnement solaire, une casquette est indispensable. Prévoir que le soleil du matin se trouve à l'Est et qu'au fil de la journée il va se déplacer vers l'Ouest en passant par le Sud ( C'est le cours de Géo pour les CE2 !), et donc comme la casquette n'a qu'une visière, vous pouvez prévoir d'en prendre une du type "Saharienne" ou alors d'emporter un Bandana que vous placerez sous la casquette et qui dépassera sur la nuque pour la protéger. La prudence peut vous amener à en mettre une de rechange au ravitaillement, au cas où...
S'il pleut, un poncho ultra léger, du type de ceux qu'on reçoit avant certaines courses où l'on doit patienter dans les sas avant le départ, fait l'affaire. Le sac poubelle peut dépanner, mais la route est longue et l'aisance des mouvements n'est pas assurée avec un tel matériel. En cas de vent et de froid, on est aussi protégé. On peut opter pour un vêtement classique appelé coupe-vent ou "K-Way", mais il peut devenir encombrant et provoquer des frottements. (Pour les autres inconvénients, voir aussi le sketch de Danny Boon.)
2/ Le ravitaillement.
Deux parties dans ce chapitre : le ravitaillement en lui-même et comment transporter son ravitaillement ?
Pour ce qui est du ravitaillement sur un ultra, si ce dernier dispose de points de ravitaillement à intervalles réguliers (du type tous les 5km sur un 100km par exemple) sa gestion est facilitée par rapport à une course en semi-autosuffisance sur laquelle les points de ravitaillement sont trop éloignés les uns des autres pour ne pas avoir à reprendre des forces entre deux postes.
Sur un 100km, on peut juste prendre une petite bouteille ou un bidon dans lequel on a mis une boisson énergétique (ou non), ça permet de ne pas être obligé d'attendre la prochaine "station" avant de se réhydrater. Il est possible d'emporter aussi des gels et des barres énergétiques, surtout pour prévenir une éventuelle fringale et un coup de pompe qui surviennent parfois dans le dernier tiers de ce genre de course.
Sur une course comme la Transe Gaule où les postes sont distants de 15km en début d'étape et de 10km après le 30èkm, on doit transporter son ravitaillement à moins d'avoir un accompagnateur en auto ou à bicyclette. La ceinture porte-bidon(s) ou le petit "camel-back" sont intéressants et permettent de disposer d'une quantité d'eau minimale. Il faut toutefois penser que la récupération est primordiale et qu'au cours d'une étape on prépare la suivante : si l'on ne boit pas assez, le lendemain sera difficile car douloureux. Donc, en plus du bidon, prévoir une bouteille d'appoint. Il faut compter en moyenne 1 litre pour 15km : ça fait du 6,6 litres aux cents, ce qui correspond à la consommation d'un "bon diesel". En plus de cet apport hydrique, il ne faut pas oublier le ravitaillement "solide". S'il y a des fruits et des légumes frais sur les tables de ravitaillement, ainsi que des fruits secs, des sucres et des "Bolinos" sur demande, on peut s'offrir le luxe de barres de céréales, de gâteaux de riz ou même d'aller acheter dans les commerces rencontrés sur le parcours des gâteaux sucrés ou salés. J'ai souvent eu l'occasion de m'arrêter dans les boulangeries afin de m'acheter des flans ou des quiches froides que je dévorais avec appétit, afin de "casser" la monotonie du rituel "banane-tomate-melon-abricots secs..." qui sont fort appréciés au début mais qui donnent envie aussi de varier l'alimentation en cours d'étape.
Comment transporter son ravitaillement ? C'est une question qui tracasse beaucoup de coureurs d'ultra. La ceinture porte-bidon ou le camel-back dont j'ai parlé dans la partie précédente peuvent être très utiles, mais il faut au préalable les avoir testés sur des sorties longues, voire sur des compétitions, afin de se rendre compte de leur réelle utilité et de la gêne qu'ils peuvent occasionner : ballottement, frottements provoquant des lésions, serrage "bridant" la foulée ou la respiration... Il existe aussi des ceintures type "cartouchières" qui permettent de transporter de 4 à 6 petites gourdes de 12 à 15 cl. Elles sont très utiles, j'en ai acheté une (de chez New Balance) avec une fermeture "clipsée" que je trouve meilleure que les systèmes avec "velcro". Pour transporter un bidon à la main et ne pas avoir à le serrer, on peut prendre un bandeau élastique avec lequel on attache le bidon. Il existe aussi un produit tout fait avec système velcro (voir dans les revues ou magasins spécialisés ou chez Raid-Light).
Ne pas oublier que ces moyens de transport du ravitaillement permettent aussi d'emporter le nécessaire à "petits bobos" : papier toilette, pansements, crème solaire, mouchoirs, clé de 12 (heu ! non, pas besoin, sauf si l'accompagnateur à vélo a des problèmes techniques ou qu'une belle blonde est en panne sur le bas-côté de la route.)... et même de mettre le poncho, les lunettes ou la casquette. Ne pas oublier, dans le contexte de la Transe Gaule, d'apporter un peu d'argent si vous rencontrez des commerces : combien de fois me suis-je arrêté prendre un bon panaché bien frais dans un bistrot au détour d'un village ? Et pour refaire le plein d'eau fraîche, c'est aussi très utile, surtout quand celle proposée aux ravitaillements ne l'est plus beaucoup. (Cela peut arriver et se comprendre : le sud de la France fin août est "chaud"! et les tables de ravitaillement n'ont ni réfrigérateur ni climatisation.).
3/ L'alimentation les jours précédant la course ou lors d'une course par étapes.
"Je me suis mis au régime : en 14 jours, j'ai perdu deux semaines." Joe Lewis.
Je ne vais pas entrer dans les détails de la "recharge" glucidique pré-compétition, mais je procède de la même manière que pour un marathon : trois jours avant la course, j'augmente ma ration de sucres lents. Il faut aussi penser à toujours bien s'hydrater. Sur une course dépassant les 5 heures, ces réserves seront de toute façon insuffisantes, il convient donc de recharger les stocks au fur et à mesure que l'on court et c'est dans le chapitre précédent que cela a été vu.
Pour une course par étapes, le petit déjeuner ayant été pris moins d'une heure avant le départ, il n'est pas très gênant de bien avoir mangé. Au cours des étapes, qui peuvent durer moins de 5 heures, pour les plus courtes et les coureurs les plus rapides, à plus de 10 heures pour les plus longues étapes et les coureurs les moins rapides, les ravitaillements proposent à volonté des fruits et légumes frais, du sucre, des fruits secs, parfois des patisseries offertes par les accompagnateurs et les responsables des tables, ainsi que les "Bolinos", sans oublier les boissons telles que de l'eau minérale gazeuse ou plate, du coca "breton" etc... Il est possible de s'auto-ravitailler en s'arrêtant dans les commerces rencontrés sur le parcours.
Juste après l'arrivée, il est aussi nécessaire de penser à refaire "le plein" car le lendemain il y a une autre étape qui se présente. Si l'arrivée se déroule en début d'après-midi, il est possible de déjeuner normalement, soit en "Bolinant", soit en allant acheter quelque chose d'autre dans un commerce ou soit en allant au restaurant. Parfois, on a une excellente surprise d'être accueilli par un riz au lait fait maison : merci François pour ce petit moment de réconfort. Certains arrivent plus tard, qui au milieu de l'après midi, qui le soir, et alors il est plus difficile de s'alimenter si c'est un soir d'étape avec restaurant ou traîteur (un soir sur deux). Le temps de s'installer dans la salle mise à notre disposition, de se laver, de laver son linge, de préparer son matériel pour le lendemain, de se reposer... il ne reste plus guère de temps et il faut déjà penser à aller au restaurant. C'est en cela qu'une bonne maîtrise de son temps est primordiale si l'on ne veut pas s'user à se démener pour réussir à tout faire : il faut être bien organisé.
4/ La trousse à pharmacie.
Qui dit "ultra", pense tout de suite aux séquelles laissées par cette pratique. Celui qui croit qu'on en ressort indemne va vite déchanter. Quelque soit le niveau d'un individu, son organisme va subir des dommages, minimes pour certains, un peu plus importants pour d'autres. Il convient donc d'avoir prévu les petits bobos, à défaut d'avoir pu les éviter. Une bonne trousse à pharmacie est donc nécessaire.
Pour la remplir, on a l'embarras du choix, mais quelques "incontournables" en constituent la base :
Pansements pour protéger les tétons et pansement "double peau" (pour que le 1er pansement ne parte pas en cours d'épreuve), sparadrap, crèmes anti-frottements, produit antiseptique, paracétamol, crèmes ou tissus anti-inflammatoires, crème solaire (car on est en plein air pendant de longues heures), crème apaisante dans le cas où l'on a attrapé des coups de soleil ou des brûlures dues aux frottements, compresses, coton, coton-tiges, crèmes ou bombes relaxantes, paire de ciseaux, miroir (utile pour les ampoules sous les pieds), nécessaire de toilette, aiguilles pour percer les ampoules et bien sûr les épingles de nourrice pour le(s) dossard(s) ...
On peut y ajouter quelques accessoires tels que du film adhésif alimentaire (qui permet de mettre de la pommade anti-inflammatoire et de recouvrir la zone badigeonnée sans en mettre sur ses vêtements, en plus ça aide à bien diffuser le produit), du papier essuie-tout, un ou deux torchons, des petits sacs poubelles...
Le matériel de toilette peut en faire partie. Il faut penser que la douche relaxante d'après course ou d'après étape n'est pas forcément située sur les lieux d'arrivée. Donc, la trousse de toilette devra être accessible facilement et comporter savon, produits douche, shampooing, gants et serviettes de toilette, peigne, brosse à dents, dentifrice...
Rien n'est obligatoire dans cette liste, mais c'est tellement plus pratique d'avoir sous la main ce dont on a besoin.
5/ L'intendance.
-------> le couchage. Si l'on vient la veille d'un ultra, ou s'il s'agit d'un 24 heures ou d'une course par étapes, et que le couchage est prévu, souvent les lits proposés ne correspondent pas forcément à ce que vous vous attendiez de trouver. Mieux vaut être prévoyant et apporter son matelas ainsi que son sac de couchage. Sur la Transe Gaule, de toute façon, il faut apporter son couchage. Le matelas (gonflable avec gonfleur ou à la bouche, ou autogonflable) prend de la place même plié dans le barda du coureur, le duvet aussi. Un petit oreiller gonflable permet lui aussi de pouvoir se reposer et dormir dans de bonnes conditions. Un masque de relaxation est le bienvenu quand vous souhaitez dormir dans le noir alors que les lumières sont allumées. Les boules "Quiès" vous isoleront des bruits et autres ronflements, car mine de rien, un coureur d'ultra ça ronfle ! Un grand sac poubelle pour mettre les affaires trempées qu'on n'aurait pas le temps de faire sécher, une petite bâche en plastique (de 2m x 2m) pour servir de tapis de sol dans les salles dont le revêtement est en terre battue ou poussièreux...
-------> le mobilier; pour se mettre en tenue, pour manger, pour se reposer, ce n'est pas très aisé quand on doit le faire sur son matelas. Les salles ne proposant pas forcément de chaises, vous pouvez en apporter une, pliante de préférence. Elle sera très utile aussi pour relaxer les jambes, le soir après la course ou l'étape.
-------> la cuisine; il ne faut pas oublier les couverts : une cuillère à long manche pour aller au fond des gobelets de Bolino, un couteau et une fourchette pour l'utilisation classique si on se paie un petit extra dans une superette, un verre, un bol, une popote pour se faire chauffer autre chose que de l'eau, un petit réchaud à gaz, un briquet...
-------> Les sacs pour tout transporter; un sac de sport de grande taille avec des poches est très utile, facile à porter, mais il existe aussi des valises à roulettes très spacieuses : ça ne fait pas très "sportif", mais on s'en fiche, on n'est pas là pour "frimer" et on n'a pas à porter un lourd fardeau, juste à le tirer. Un sac plus petit permet de mettre tout le nécessaire d'après course (ou d'après étape) afin d'aller rapidement prendre sa douche sans perdre de temps à farfouiller dans ses affaires et d'oublier quelque chose.
-------> le ou les accompagnateurs. Celui qui court un 100km accompagné d'un cycliste devra prévoir de faire transporter par son "sherpa à roues" tout ce dont il pense avoir besoin en cours de course. C'est chacun qui voit. Pour une course à étapes du type Transe Gaule, les accompagnateurs sont plutôt en automobile, sauf Méline, la femme de Jean Hervé D., qui a fait la TG à bicyclette pour soutenir son mari et encourager aussi les autres participants : bravo à elle! Ces accompagnateurs devront se mettre au fait que leur coureur peut avoir de grosses sautes d'humeur, et que parfois, il convient de le laisser dans sa "galère". Mais c'est intéressant d'avoir quelqu'un sur qui compter pour se débarrasser d'un vêtement gênant, pour changer une partie de l'équipement en cours d'épreuve, pour se faire ravitailler en eau en cas de grosse chaleur. La voiture permet aussi à ces accompagnateurs de se trouver à différents endroits tout au long de la course, ce qui fait que les petites routes de la France profonde paraîssent moins désertes. Le soir, après les étapes, c'est agréable d'avoir quelqu'un qui vous aide à vous installer dans la salle où vous allez vous reposer. Pendant que vous prenez votre douche, l'accompagnateur peut laver votre tenue, vous préparer une collation, puis quand vous vous reposez, il peut vous prodiguer quelques massages qui, à défaut d'être techniquement corrects, ont le mérite de vous procurer du bien être. De plus, si vous souhaitez aller compléter votre paquetage, le soir vous pouvez y aller avec lui en auto, sans avoir à marcher de trop.
6/ Questions diverses.
Pour laver et faire sécher son linge les soirs d'étapes. Une petite bassine pliante, un peu de lessive en tube pour lavage à la main, du fil et des pinces à linge. Il y a des arbres autour des salles, il y a aussi des mains courantes, des espaliers, des panneaux de basket et des buts de hand, autant d'endroits où l'on peut mettre sa petite lessive à sécher.
Utilité (ou non) d'apporter un appareil d'électrostimulation pour la récupération. Un coureur avait le sien l'an dernier. Si mon paquetage n'est pas trop imposant je ferai une petite place pour mon "Compex".
Pour ne pas avoir "deux tonnes" de matériel à trimbaler. (voir rubrique 5)
Pour joindre l'utile à l'agréable.
Balladeur, téléphone portable, ordinateur portable, bouilloire, multiprise avec rallonge, piles de rechange, dictionnaire franco-anglais-allemand-néerlandais-portugais-japonais (pour la Transe Gaule) ou un petit manuel international de langue des signes, des pochettes plastifiées pour y glisser la page du road-book, un petit carnet pour faire son petit CR journalier (sauf si votre balladeur MP3 fait aussi dictaphone), timbres et matériel pour écrire des cartes postales.
Bien sûr, tout le monde pensera à prendre une montre avec lui : on est coureur quand même ! et le temps de course est pris en compte. Plusieurs modèles existent, avec ou sans GPS, avec ou sans accéléromètre, mais avec chronomètre. Le cardio fréquencemètre peut s'avérer utile pour contrôler son rythme cardiaque pendant la durée des étapes.
En raison de l'envoi de conneries par des robots, je supprime temporairement l'accès à la messagerie. Veuillez m'en excuser. F**
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Par fabcentkm1 le 27 Octobre 2005 à 13:07
HISTOIRE DE CHAUSSURES.
La course à pied est une discipline où l'on use ses souliers, tant à l'extérieur (frottements sur le bitume) qu'à l'intérieur (percing au niveau du gros orteil, frottements du talon sur l'intérieur de la chaussure provoquant une altération de celle-ci), et il ne faut pas se tromper quand il s'agit de s'équiper, surtout quand on doit s'aligner au départ d'une course de longue distance : donc le choix d'une paire de running est difficile à faire.
Difficulté accrue quand on voit le renouvellement cyclique des modèles : il est souvent impossible de trouver la même paire de running d'une année sur l'autre, le fabricant ayant "amélioré" sa gamme (ça, c'est vite dit car pas toujours vrai, mais le marketing prime !), pour remplacer un modèle qui a fait ses preuves par un autre, soit disant meilleur, mais non testé.
Heureusement, les possibilités d'achats sur internet permettent d'accéder à des produits que les revendeurs en magasin n'ont pas en stock et que beaucoup rechignent à commander pour leurs clients : tarification inintéressante (pas ou peu de marge sur des produits soldés; frais de port faisant augmenter le prix de vente du produit...). Je chausse une pointure comme peu de coureurs dans les pelotons (46 2/3 à 47) et il est facile de trouver des invendus à ces tailles, soldés sur le net.
Voici quelques modèles utilisés tout au long de ma pratique, des plus récentes aux plus anciennes :
Mizuno Nirvana 6 (modèle 2009/2010) : 2 paires étrennées sur la Transe Gaule 2010.
Mizuno Wave Alchemy 9 (modèle 2009/2010) : 1 paire étrennée sur la TG 2010.
Mizuno Wave Ascend 4 (modèle 2009/2010) : achetée en janvier 2010 et utilisées principalement sur les chemins.
Mizuno Wave Alchemy 6 (modèle 2006/2007) : premières achetées en février 2007 pour le "contrôle amorti le plus performant du marché". Pour la Transe Gaule 2007, ces chaussures ont fait leurs preuves et ça dure depuis. Ce sont celles pour l'instant qui sont les plus performantes de toutes celles que j'ai jamais eues. J'en ai acheté plusieurs autres paires : en tout j'en ai 5 paires et je vais sans doute essayer d'en recommander encore avant qu'elles ne disparaîssent du marché. Pour la TransEuropaLauf 2009 j'aurai bien besoin de ce genre de matériel pour aller au bout sans blessure. (Il faut compter entre 6 et 8 paires pour les 4500km de cette course.)
Mizuno Wave Alchemy 7 (modèle 2007/2008) : achetées "par erreur" de commande, mais elles conviennent parfaitement et "ressemblent" aux Alchemy 6. J'en ai recommandé deux nouvelles paires reçues en novembre 2008 (pour le prix d'une !) et qui me feront faire quelques étapes de la TransEurope 2009. En tout j'en possède 3 paires.
Mizuno Nirvana (modèle 2004/2005): très bien pour marathon, 100 km et au-delà. Pour coureur pronateur. Bien aussi pour coureurs lourds (80kg et +). [ J'en possède 2 paires que j'ai alternées sur la Transe Gaule 2005 : 500 km chacune + un 100 km et un Marathon + l'entraînement]. L'usure du chausson intérieur ainsi que de la semelle extérieure commence à se faire sentir après plus de 1000km chacune. Je les finis pour toutes les sorties courtes (moins d'1h15') sur chemins et pelouse.
Modèle "amélioré" pour 2005/2006 : Nirvana 2 (modèle 2005/2006): je les ai achetées en août 2006. De la bonne "godasse" pour coureur lourd et d'ultra. Une deuxième paire (Nirvana 2 (modèle 2005/2006) achetée en février 2007 (en prévision de la Transe Gaule) qui n'a que peu servi avant 2008 (une seule étape), mais elles vont me permettre de préparer le marathon et le 100km prévus au printemps car depuis quelques temps elles se sont bien faites à mes pieds et font ressortir leurs avantages. Utilisation aussi pour fractionné court à long sur piste. J'ai testé les Nirvana 2 "rouges" sur la Transe Gaule où elles m'ont permis de faire 780km sur les 1150 que faisait la course, et ce, dans les meilleures conditions qui soient. Je n'ai pas eu d'ampoules ou d'échauffements des pieds. Le seul petit reproche à faire concerne l'usure prématurée de la partie intérieure de la chaussure due aux frottements du haut du talon à cet endroit. Cela fait de petites bouloches qu'il convient de retirer de temps à autres afin d'éviter qu'elles ne blessent, mais elles préfigurent un perçage imminent de cette partie intérieure de la chaussure (ce qu'il n'est ni génant pour le "look" ni pour le confort.) A noter que 6 mois après, elles ne sont toujours pas percées ! Par contre, la semelle extérieure s'use plus "rapidement" que celle des New Balance quand on n'a pas une foulée très "aérienne". Total : 3 paires.
New Balance 1050 (modèle 2004): bien pour marathon et 100 km et au-delà. Bien pour les coureurs pronateurs et aussi pour coureurs lourds (80kg et +). [ J'en possède 3 paires deux rouges et une bleue (depuis le 2 février 2006 date à laquelle je m'en suis procuré une nouvelle paire en solde) mais elles n'ont fait qu'une étape de la TG 2005 chacune en raison de la survenue d'ampoules le 2ème jour. Pourtant testées en compétition, marathons et 100 km + entraînement où aucun problème n'était apparu]. Je les ai remises sur la Transe Gaule 2006, et elles ont été intéressantes les jours de pluie où le maintien est quand même assuré malgré le fait qu'elles soient gorgées d'eau. Pour le contrôle de la pronation, elles sont utiles, mais elles sont un peu moins souples que "leurs concurrentes", les Mizuno Nirvana. Une paire a fait 4 étapes, l'autre 2 étapes soit respectivement 249 et 121km. J'ai toutefois eu une ampoule sous le gros orteil. Cela vient-il du chaussant ? A voir. Sinon, après plus de 2000km chacune, elles sont encore très bonnes. La semelle ne décolle pas, son usure est légère, correspondant plus à ma foulée pronatrice et rasante qu'à sa résistance.
New Balance 1060 (modèle 2005) achetées en solde pour la modique somme de 30€ (trente euros, vous avez bien lu) au lieu des 130€ au début de leur mise sur le marché. Bonne petite chaussure pour les footings de 45' à 2h. Manque de renfort pour les coureurs pronateurs, mais bonne impression de la part d'un coureur de 80kg (et un peu + en ce moment.). Suite à ma visite chez le podologue, je ne les mets plus pour courir, seulement pour "traîner" : pas assez de contrôle de la pronation.
Mizuno Legend (modèle 2003) : bien pour marathon et 100 km. Un peu lourdes, mais robustes, et corrigeant assez bien la pronation. J'en ai 1 paire surtout destinée à l'entraînement par temps maussade et pluvieux depuis que je possède les autres paires citées précédemment. Modèle disparu sans concertation avec les utilisateurs, et remplacé par ? Je cherche toujours par quoi !
Mizuno creation 5 (modèle 2004) : modèle décevant car fragile. Utilisé principalement pour le fractionné court sur piste, car trop peu amortissant sur route en longue distance. Modèle "amélioré" appelé création 6 pour 2005/2006 et sans doute Création 7, 8, 9 ... pour les années suivantes : à voir, mais pas par moi.
Asics gel-Kayano VIII (modèle 2002) : très décevant par rapport aux "conseils" donnés par le vendeur (dans un magazin spécialisé pourtant !). Pourtant, d'après le podologue, c'est une des paires qui "corrige" le mieux la pronation. Jamais eu de bonnes sensations avec, trop légères, utilisées sur entraînements courts mixtant route et chemins de terre, et sur quelques compétitions courtes (10 km à semi). Aujourd'hui, elles servent pour "traîner" et faire du jardinage ! Nouveaux modèles "améliorés", de la Kayano IX à la X, XI, XII ... Je ne suis plus fan d'Asics. Parties à la poubelle après avoir été "finies" comme tatanes pour traîner et jardiner.
Pourtant, mes premières running, offertes par ma grand mère en 1989 étaient des Asics toutes bleues à 400 F, à l'époque c'était cher. Mais c'était mieux que la paire de "baskets" basiques qui donnaient des ampoules et des tendinites.
Puis ont suivi : les "Hexalite" de Reebok, un peu légères, mais qui m'ont permis de débuter sur marathon, les "Strobe ERS" de Reebok, un peu légères elles aussi. Ensuite, je suis devenu un "New Balance adept" : les 677 (j'en ai eu 4 paires, en tout : 10 marathons en 3 ans), les 577 (1er cent bornes en 1993 et j'en ai utilisé récemment une paire (achetée il y a plus de cinq ans pour 150 francs) -fin janvier 2005 - sur la neige car elles font deux pointures au-dessus et je peux mettre des chaussettes de ski dedans. Comme il ne neige pas souvent dans ma région, j'ai le temps de les user!), les 999 (celles-là étaient bien !), les 1500 (mon record de 2h57' fut réalisé avec elles en 1995), les 1600, les 1200, la série des 710 (712, 713 ...) je les ai presques toutes essayées ! Et elles ont toutes disparu :-(
J'ai essayé aussi des Brooks "spéciales coureurs lourds et longues distances", puis des Saucony de même caractéristiques, mais je n'y suis plus jamais retourné, parce que, d'une part, j'ai eu l'impression que le vendeur-conseilleur m'avait pris pour un "guignol" en me conseillant et vendant des paires qu'il n'arrivait pas à vendre (très professionnel ça, surtout vu du côté du patron) et d'autre part parce que je suis devenu un fan de Mizuno. Cette marque est arrivée sur le marché en France au moment où j'ai commencé à être déçu par New Balance qui ne se renouvelait qu'au niveau du look et pas à celui de la fonctionnalité (en ce qui me concerne bien entendu).
Et Nike là-dedans ? Je n'en ai jamais eu ou alors elles ne m'ont pas marqué ! Pourtant les "Pegasus" sont réputées dans le monde du marathon. Mises à part une paire de "trail" et une paire de "cross" que je possède, je ne suis pas adepte de cette marque. Ah ! Si ! J'oubliais : je viens de m'acheter une paire de Nike AirZoomVomero2, en soldes (50€) mais pas pour courir, juste pour traîner.
Je possède depuis peu 1 paire de Nike Air Equalon+2, spéciales contrôle pronation et j'en suis assez satisfait même si l'on sent une différence par rapport aux Mizuno Alchemy.
Avec un kilomètrage de 4000 km par an en moyenne depuis 1990, et avec des années à plus de 5000, ça en fait des paires. Au bout de 1500 km à 2000 km; on les recycle si elles ne sont pas percées ou trop abimées : jardinage, promenade, don aux associations... musée (lol).
à+fab*****
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