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    Nassereith (Autriche) – Seeg (Allemagne). 68,9km officiellement, mais sans doute plus proche des 71km avec les variantes.  8 h 12

     

    L'étape a commencé comme dans un conte pour enfants. Vous connaissez l'histoire d'Hansel et Gretel ? Et bien ce matin, c'est tout juste si on avait voulu nous perdre dans la forêt.

    Nous étions partis depuis quelques minutes sur une route tranquille quand il y a eu une bifurcation prévue nous faisant passer par un chemin au lieu de continuer sur la route qui aurait été dangereuse.

    Mais, dans ce chemin, le balisage avait disparu à une fourche et la tête de course s'engouffra par le mauvais côté et le reste du peloton, à l'image des moutons de Panurge, suivit. Barrière fermée, infranchissable, que faire ? Demi-tour pour aller où ? Nous avons tergiversé pendant plusieurs minutes avant de nous rendre compte qu'une barrière avait été ouverte ce matin tandis qu'elle était fermée hier lors du balisage et le fléchage était donc impossible à voir. Cela commençait bien !

     

    Par la suite, nous avons dû monter un col, à 1217m, en empruntant au début une voie forestière assez vallonnée puis la route principale où la circulation devenait de plus en plus forte et dangereuse avec nombre de camions.

    La partie en descente fut tout aussi dangereuse et souvent j'ai été contraint de me plaquer contre la rambarde de sécurité car les camions ne me laissaient pas de place. La folie quoi !

    Heureusement le calvaire prit fin au 14ème km où nous avons rejoint une route plus tranquille et bordée d'une piste cyclable d'abord bitumée puis devenant un chemin avec des pierres plus ou moins grosses. C e chemin avait par contre tendance à alterner des pentes fortes et des descentes raides, contrairement à la route qui serpentait avec le même pourcentage.

    Cette partie fut usante, tant physiquement que mentalement car on n'a pas une seconde de répit quand il faut anticiper où mettre les pieds. Nous avons même eu droit à une déviation qui a rajouté quelques centaines de mètres au périple.

    Heureusement, et maigre compensation, le paysage était très beau, cette partie du Tyrol Autrichien est très verdoyante, et tout autour on apercevait les sommets enneigés.

     

     

    Nous avons franchi la frontière au km51 pour nous retrouver sur une piste cyclable en dur puis nous avons pu admirer la première ville d'Allemagne depuis la frontière, Füssen, que nous avons traversée en empruntant la promenade Ludwig.

    Par la suite, la route principale était elle aussi bordée d'une voie destinée aux vélos, piétons et machines agricoles. Il y avait du trafic pendant que nous cheminions à l'écart.

    Cette partie était interminable et comme si ça ne suffisait pas, au dernier ravitaillement on nous fit prendre un autre chemin que la route principale qui aurait été trop dangereuse. Conséquence : 1 à 2 km de plus à faire et sur des sentiers très vallonnés. Même l'arrivée sur Seeg fut interminable, le village apparaissant dès la dernière colline et ne donnant pas l'impression de se rapprocher malgré la course.

     

    L'arrivée fut une de celles qui ont été les plus sympathiques, avec sirène des pompiers et applaudissements des nombreux habitants venus assister aux arrivées.

    Il y avait même les enfants de la ville, certains portant la tenue folklorique bavaroise. Nous avons été pris en photos, nous avons pu les écouter jouer de la musique avec leurs instruments et les regarder danser.

     

    J'ai mis plus de 8h pour courir cette étape, mais avec les nombreuses rallonges auxquelles nous avons eu droit, je suis quand même satisfait.

    Je suis fatigué, mentalement et physiquement, mais ça va quand même car je n'ai pas de blessures.

     

    J'ai passé l'IRM comme tous les 4 ou 5 jours, et je m'y suis endormi !

     

    (C'est pourtant pas confortable comme lit !)

    Voilà les nouvelles pour aujourd'hui.

    Demain, étape un peu plus courte, 64,9km, et après, 3 étapes à plus de 80km. Là, il va falloir se forcer à ralentir. On verra bien.

     

    à+Fab****





     



     


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  • Pfunds – Nassereith (60,1km) 6 h 36

     

    D'abord, je répare un petit oubli non négligeable dans notre vie de tous les jours : nous avons depuis deux jours la visite de Gilbert Codet et de son épouse ainsi que celle de son frère et de sa femme.

    C'est sympa et on peut recevoir des encouragements à certains endroits des étapes. De plus, Gilbert, en courant, et son frère, à vélo, viennent à notre rencontre en fin d'étape et nous renseignent sur ce qu'il reste à faire et sur les éventuelles difficultés.

    Autres moments sympathiques, les invitations à dîner dans les camping car où avant-hier nous avons mangé à 9. Le couscous "façon Codet" m'a donné des ailes hier et j'avais encore des restes de cet élan aujourd'hui sur cette nouvelle étape alpine.

     

    Nous sommes partis sous un petit crachin, par un temps pas trop froid, sur une route parallèle à la route principale, utilisée par les lignes de cars scolaires et les résidents des villages traversés. Ces petites bourgades, typiques du Tirol autrichien étaient bien agréables à passer et cahin-caha, nous avons passé les deux premiers ravitaillements sans grosses difficultés. Pour vous dire, j'étais à 10km/h de moyenne.

    Là, le profil allait carrément changer : 8,6km de route en montée qui nous a fait passer de 870m à 1504m d'altitude. Parfois, il y avait un pourcentage de l'ordre de 15% où j'étais contraint de marcher comme beaucoup d'autres.

     

     

     

    J'ai néanmoins rattrapé encore une fois un bon paquet de coureurs plus rapides que moi sur le plat, les laissant à bonne distance dès les premiers hectomètres d'ascension. Au gré des virages je voyais qu'en une heure plus personne ne me suivait de près, par contre devant j'en apercevais certains. Au passage du premier col, ma moyenne avait chuté à moins de 9km/h, soit une montée à 7,2km/h. J'ai alterné course et marche et je me sentais bien. Une fois le col passé, après une légère descente, un second col se profilait, moins pentu et une fois celui-ci passé, et j'en profitais pour faire une boule de neige avec celle que je trouvais sur le bas côté de la route, je remis mon coupe-vent comme les cyclistes qui redescendent des cols pendant le Tour de France. Je l'avais oté pendant la montée car je commençais à avoir un peu chaud.

    La descente n'est pas mon point fort, surtout avec des portions elles aussi à 15%, alors à chaque foulée j'essayais de contrôler, pour ne pas me blesser. Je ne me fis pas rattraper, en tout cas pas tout de suite. J'avais dû assurer un bon train quand même : 9,5km/h de moyenne mais des arrêts techniques (cailloux dans les chaussures, chaussettes à retendre...).

     

     

     

    Jusqu'au marathon environ, j'étais bien et j'avais entamé mon compte à rebours habituel "plus que 18km, soit 2h environ..."

    Le parcours à partir de ce moment devint moins bien, avec plus de circulation, le franchissement d'une vallée où il fallait rester sur ses gardes pour ne pas se tromper de route et guetter les camions ou voitures nous rasant quand ils se croisaient.

    Après, nous avons rejoint une piste cyclable d'abord en dur puis en forêt elle était caillouteuse. C'était plus agréable que de continuer sur la route. J'ai été dépassé par un gros peloton... de cyclistes. C'étaient des collégiens qui étaient en randonnée avec leurs profs.

    J'étais à nouveau tout seul, Werner et un coureur venu faire l'étape du jour m'avaient rattrapé et lâché depuis un bon moment, et les autres coureurs de devant s'étaient encore plus détachés.

    Au total, je termine encore à une bonne place, que je ne connais pas à cette heure, et je suis arrivé relativement frais.

    Pas de blessure, pas de douleurs, seule une ampoule a du mal à sécher et me gêne un peu dans les descentes.

     

    Du côté des Français, Roger et Alain ont fait l'étape à leur main, souffrant quelque peu des restes de leurs anciennes douleurs, même si Alain disait que l'extérieur de son genou l'avait ennuyé encore une fois. Gérard est arrivé un peu après comme Jean Benoît, mais sans se plaindre. Seul Stéphane avait souffert d'un releveur pendant toute la descente où il fut obligé de marcher pour ne pas aggraver son mal.

    Nicole, aidée de Christophe, encore en convalescence, nous ont bien encoouragés à chaque fois qu'on les a vus.

    J'ai croisé Gilbert à 6 ou 7 km de l'arrivée, quand j'étais un peu dans le dur, et ça m'a redonné l'envie de relancer pour finir cette étape.

     

    Au final, encore une belle étape au niveau des paysages, de la météo et de ma gestion de course.

     

    à+Fab****

     

    Après l'effort le réconfort !


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  • Schlanders (Italie) – Pfunds (Autriche) (63,8km) 7 h 22


    Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et que les journées tournent comme d'habitude.

    Et nous pendant c'temps là on ... tourne aussi sur notre circuit en ligne pas très droite qui nous mène lentement mais sûrement vers le Cap Nord.

    Sûrement ? Il ne faut jurer de rien, il y a déjà quelques abandons, dont deux dans nos rangs (JH D et C M) et cela peut toucher tout le monde. Ce que je remarque quand même, c'est que ces abandons ont touché pour une bonne partie des gens qui étaient partis beaucoup trop vite lors de la première semaine.

    Mais la patience, c'est quelque chose qui ne s'apprend pas comme ça, il faut avoir payé une fois pour ne plus refaire les mêmes erreurs, même si certains semblent avoir la mémoire courte à ce sujet.


    L'étape d'aujourd'hui (la 17ème) nous faisant passer d'Italie en Autriche a été superbe.

    Beau temps très frais dès le petit matin, nous sommes tous sortis couverts et le gilet fluo était quasi obligatoire pour franchir les tunnels de fin d'étape. J'ai gardé mon bonnet, mes gants, deux foulards et mon bazar habituel pendant toute l'étape.

    C'était la première véritable étape de montagne et ... quand y a de la côte, je me fais plaisir ! Cela n'a pas manqué, après les 20 et quelques premiers km d'échauffement sur une piste cyclable assez plate, dès que le relief a commencé à pointer son nez, j'ai conservé mon rythme, ne marchant que lorsque la pente devenait trop raide. Peu à peu, j'ai creusé l'écart sur mes poursuivants puis j'ai rattrapé ceux qui d'habitude me collent un gros quart d'heure voire trente minutes et même plus. Je me suis retrouvé avec des gars qui sont d'habitude dans les 15 et ça m'a bien plu de voir que je n'avais aucun mal à les suivre.

    Bon, la prudence m'a quand même fait mettre le frein et j'en ai profité pour prendre un vingtaine de photos (20, ça paraît beaucoup mais comme la moitié sont floues, j'essaie de toutes les doubler)

    J'ai attendu le passage de la frontière pour reprendre un rythme plus rapide, on venait de passer le col et la route (ou plutôt la piste cyclable) avait tendance à plus descendre que monter.



    Après, rendu sur la route principale avec les tunnels à passer, je me suis bien lâché. Oh, ce n'est pas du 20km/h ni même du 16, mais entre du 11 et du 12 pour cette partie en descente. Pas idiot non plus le gars, ça aurait été des coups à se flinguer les releveurs et à suivre le reste de la TE dans la voiture balai ! toujours en "contrôle" de la situation, ce qui m'a permis de me faire prendre une heure par les ceusses partis une heure après nous. Mais aujourd'hui, ils m'ont dépassé plus tard que d'habitude et il y en avait moins.


    Je termine avec Théo, un Allemand avec qui j'ai fait les 5 derniers km à 12km/h sur du plat. Nous sommes 14èmes ex-aequo, et je gagne une place au général.


    Mais bon, de temps à autres il faut décalaminer le pot comme on disait quand on était ados avec nos mobs.


    Le team Français s'est bien comporté aussi, enfin, d'après le échos recueillis ici et là. Après, chacun va sans doute faire un petit cr pour raconter sa journée.

     


    Demain, même genre d'étape, mais je serai plus sage.


    à bientôt.


    à+Fab****

     


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  •  San Michele – Schlanders (Silandro) (64,8km) 7 h 37


    Total cumulé au départ : 1002,8km, à l'arrivée : 1067,6km.

    16/64=1/4, pour les matheux, mais si l'on considère le kilométrage, on est loin du quart de ce qu'on a à parcourir pendant la TransEurope.


    Aujourd'hui nous avons quitté le village de San Michele dans le Tirol Italien sous un temps frais mais découvert. Nous avons été bien accueillis, la municipalité de cette commune de 2400 habitants ayant mis à notre disposition un complexe sportif à en faire pâlir de jalousie certaines communes beaucoup plus peuplées.

    La route vers les Alpes nous a fait emprunter une départementale (si l'on peut comparer avec la France), tranquille, et au bout de quelques hectomètres nous avons descendu ce que nous avions monté la veille : 4km de descente en guise de petit déjeuner, il y aurait pu y avoir pire. La suite fut assez sympathique, car nous avons longé des zones de cultures fruitières, des vignobles, et nous avons pu admirer au passage les nombreuses villas de propriétaires ou d'autres à louer.



    La course pour ce début d'étape fut relativement reposante et nous avons rejoint une piste cyclable en site propre, c'est à dire loin de la circulation automobile. Seuls les trains venaient de temps à autre nous tirer de ce silence bucolique parfois interrompu par les chants des oiseaux.

    On nous avait dit que ça allait monter, mais à mi-étape, je me demandais encore ce qu'ils voulaient entendre par "monter".

    Je ne tardais pas à me rendre compte qu'il fallait que je sois patient. En effet, le profil allait devenir un peu accidenté vers le milieu de course. Ce n'était pas pour me déplaire car j'adore grimper.

    De jolis panoramas s'offraient à nous au gré des virages et lorsque nous avons eu à redescendre ce que nous venions de monter, nous avons rejoint une nouvelle piste cyclable qui longeait un torrent et qui par voie de conséquence était pentue.

     


    La fin de course nous fit reprendre une partie moins agréable de route à circulation peu importante mais il fallait se méfier des voitures et des camions, surtout dans les virages.

    Les 3 derniers kilomètres nous ont fait passer par des vergers plantés de poiriers tous en fleurs à cette époque.

    Quand je suis arrivé, j'étais fatigué, comme d'habitude, mais aussi très soulagé que cette étape au lendemain d'une longue journée se soit bien passée.


    Le village est joli, le complexe sportif très moderne lui aussi pour un village de 5000 habitants et nous sommes entourés de sommets enneigés.


    Le temps aujourd'hui a été beau, pas trop chaud, avec un peu de vent défavorable sur la fin.


    Une de plus au compteur.


    Seul bémol : Christophe a abandonné, lassé de devoir se battre contre le cut-off (le temps limite fixé par l'organisation, qui est de 6km/h).

    Il l'a pris avec philosophie et recourra dès qu'il sera rétabli.


    Demain, premier col à 1500m d'altitude et premier passage de tunnel (3km), donc tenue de sécurité obligatoire (veste fluo style Lagerfeld).


    à+Fab****

     


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  • Nomi – San Michele (Eppan ou Apiano) (76,9km)  9 h 10


    Longue étape, avec plus de 60 km sur une piste cyclable assez peu fréquentée jusqu'à 9h et qui est devenue une autoroute après cette heure où les Italiens sont allés se promener, faire leur jogging ou faire un peu de vélo.

    Comme cette piste possède beaucoup d'aires aménagées pour pique-niquer, on a vu progressivement les gens s'installer et déjeuner.

    Le paysage était encore très beau à contempler, même si j'ai tendance à regarder le bout de mes chaussures quand la fatigue vient contrarier ma lucidité.



    J'ai couru assez tranquillement jusqu'au marathon, sachant qu'il restait encore 35km à effectuer une fois les 42 km atteints. Après, comme d'habitude, j'ai alterné de longues périodes de course avec de courtes périodes de marche pour me détendre.

    Les ravitaillements, disposés tous les 8 à 10km permettaient d'emporter assez à boire dans mon bidon de 60cl et ma bouteille d'eau de 50cl. A celle-ci, je n'y toucherai que très rarement dans les premières heures, puis au moment où la température s'est élevée, je l'ai utilisée pour m'arroser la tête.

    Le vent a peu soufflé et globalement, même s'il était défavorable, il n'a pas été aussi usant qu'hier.

    La sortie de la piste cyclable pour rejoindre le réseau routier fut épique, et pas uniquement pour moi.

    Le flècheur ayant posé les petits stickers rouge fluo tôt le matin n'a pas anticipé la présence de véhicules type camping-cars devant les marques directionnelles si bien que je me suis trompé de chemin. Pas longtemps, juste histoire de maudire le fléchage, mais j'ai bien perdu 5 minutes dans l'histoire, et j'ai dû demander à des cyclistes s'ils n'avaient pas croisé des coureurs avec des dossards. Leur réponse négative me fit faire demi-tour et j'aperçus alors Takako, coureuse Japonaise avec qui je suis souvent en début d'étape et qui me double la plupart du temps en fin d'étape. Elle me fit signe de revenir et de tourner à gauche là où j'avais pris à droite. Mille mercis à toi Takako.

    Nous fîmes par la suite route ensemble, je n'ai pas souhaité la distancer car je cours plus vite qu'elle, mais elle s'arrête marcher moins souvent que moi et prends moins de temps aux ravitaillements d'où sa moyenne supérieure.

    Nous avons passé l'Emile après le dernier ravitaillement. L'Emile ? Les 1000km depuis Bari, alors au dernier ravitaillement nous avons eu le droit à une petite coupe de vin mousseux pour marquer le coup et atteindre cette marque dans la bonne humeur.



    Le reste de l'étape fut pénible en raison de dénivelés assez importants, d'une circulation plus grande (les Italiens s'en allaient passer les dimanche après-midi au bord d'un lac que nous avions aperçu du haut d'une des premières hauteurs.

    Le paysage ressemblait beaucoup à celui des Vosges, côté Alsacien, avec les vignes et les routes ou chemins serpentant dans le vignoble. Les villages sont un peu différents car on est arrivé dans le sud du Tyrol.


     


    La fin mit du temps à arriver, mais quel soulagement de franchir main dans la main avec Takako cette 15ème ligne d'arrivée.

    Hier, c'était avec Christian Fatton, international Suisse de 24h, aujourd'hui avec une japonaise très sympathique qui se moque de ma foulée et de mon allure, elle qui "trotte menu" toujours bien droite.


    La récupération ? Pas encore vraiment eu le temps :

    • d'abord j'ai mangé, des oeufs avec une saucisse et deux yaourts, arrosés de bière et de Fanta;

    • Je suis allé me faire soigner mes deux ampoules qui ont remis ça;

    • J'ai passé une IRM, comme tous les 4 ou 5 jours;

    • J'ai passé la prise de sang du 1000ème km;

    • Je me suis fait pesé, prendre la masse grasse un peu partout (jambes, bras, dos, ventre...);

    Bref, le temps d'écrire de CR et c'est déjà l'heure de dîner.


    Les copains vont assez bien:

    Gérard, Roger et Alain ont terminé éprouvés comme tout le monde, mais contents de leur étape.

    Roger a un peu souffert car Alain avec qui il fait route quotidiennement n'a pas arrêté de ronchonner; il a un début de tendinite derrière le genou et ça ne doit pas être agréable d'où ses ronchonnements; Gérard est heureux, il avait ses bières aux ravitaillements;

    Christophe vient d'arriver après près de 14h sur la route. Il y a encore une heure courait un bruit comme quoi il se serait égaré. On a espéré que non, lui qui flirte tous les soirs avec le cut-off.

    Jean-Benoît a franchi aussi la Mil'Kil Italienne et semble bien revenir en forme pour effectuer les 20 étapes qu'il s'était fixées;

    Pour Stéphane, ça revient bien, il retrouve un tempo plus en rapport avec son niveau.



    Au moins deux abandons aujourd'hui, celui d'un japonnais et celui de Sigrid Eichner.


    Moi ça va, je ne me plains pas, j'ai des bobos, mais il y a pire.

    Il reste aussi 49 étapes, alors....prudence et attention aux ampoules ! Qu'elles sèchent vite !


    à+Fab****

     


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