• Nouvelle belle étape avec un début poussif en raison de la succession de bosses assez raides puis traversée d'Aurillac jusque là ça pouvait aller puis comme prévu nous avons rencontré la circulation mais ce ne fut pas si laborieux que je ne l'aurais pensé (et déjà vécu à plusieurs reprises). Mais un grand ouf de soulagement fut poussé quand je suis arrivé sur la petite route tranquille vers Cabrespine et La Feuillade en Vezie.
    Les jambes sont allées de mieux en mieux et j'ai pu dévaler les deux descentes vers Cassaniouze puis vers Grand Vabre.
    Stéphane gagne devant un Taïwanais (le plus grand des deux du haut du classement) puis suit Angel. 4ème Stephano qui a réussi à monter les côtes et qui descend à 14km/h. Patrick, Carmen et moi finissons en à peine 5' et j'en profite pour améliorer mon chrono de plus d'une minute. Derrière, Hervé qui a eu un coup de mou puis le second Taïwanais (le plus petit) et le duo Alain-René.
    De gros écarts ensuite (pour les détails chronométriques voir le site qui gère la communication).

    Il a fait chaud cet après midi (plus de 25°) et ceux qui sont allés à la piscine ont bien eu raison.

    Demain, c'est du plus court (58km) avec quelques bosses raides et de longues descentes ainsi qu'un faux-plat montant pour finir. Dodo dans le hangar à bestiaux.
    C'est tout pour aujourd'hui, je n'ai plus le temps ni le courage d'en mettre plus.
    à+Fab******€*


    votre commentaire
  • CR étape 13 : Mauriac – Jussac (64km)

    Après les fortes averses de fin de journée d’hier, on pouvait craindre d’avoir un temps maussade pour cette étape aux 4 cols. Au lever, nous étions rassurés, il faisait sec et à peine froid.

    Le départ commun a été donné à 6h30’ et tout de suite 4 des 6 premiers du classement général ainsi qu’Angel se sont retrouvés devant moi. La hiérarchie du classement général semblait respectée, il ne manquait plus qu’Hervé dont on ne savait pas s’il était en voie de guérison ou non et Patrick, habitué aux départs prudents. Je fus vite mis au courant de l’état d’Hervé, ce dernier me dépassant après à peine 10km, Patrick étant tout près de moi. Au bout de 14,6km, au 1er ravitaillement, je constatais que j’étais sous les 10km/h (1h29’) mais je me sentais bien, mis à part que je trouvais quand même que dans les petites montées j’avais les jambes lourdes, ce qui s’est confirmé un peu plus loin quand une nouvelle bosse se présenta. Je pensais que la montée vers le col du Legal allait être difficile si ça continuait ainsi.

    Salers, km 18,6 en 1h55’, que nous avons visité grâce au parcours fléché par JB, m’a permis de prendre mon temps pour m’alimenter. Je mangeais la banane prise au ravitaillement, buvais bien et entamais la descente style « Salers de la peur », descente à faire pleurer les releveurs, muscles jambiers fréquemment hyper sollicités et enflammés sur les courses à étapes chez les « novices », mais il peut aussi y avoir des cas de récidive.

    Une fois la forte pente aux lacets serrés franchie, la suite permettait de relancer un peu la cadence. A Fontanges, km 24,6 pour 2h30’ de course, je voyais que mon débours par rapport aux prévisions n’était pas si important que ça, mais nous n’avions pas encore commencé l’ascension du premier col. Au ravitaillement N°2, au pied de la montée, km 28,7 pour 2h56’, je pris mon temps pour bien reprendre des forces et je me trouvais avec Patrick. Devant, tous les autres avaient déjà pris une grosse avance mise à part Carmen aux prises avec des problèmes intestinaux.

    Comme je le redoutais, la montée fut laborieuse, je ne pouvais pas courir tout le temps et j’optais pour l’alternance course-marche, alternance qui se fit de plus en plus fréquente avec des temps de marche supérieurs aux temps de course : mes jambes étaient de véritables poteaux de bois, je n’arrivais pas à faire partir les douleurs dues à l’acide lactique. La fatigue des dernières étapes sans doute, où j’avais quand même bien tapé dans le stock d’énergie. Il y avait des vaches qui faisaient tinter leurs cloches, cela donnait un peu de sel à cette fade montée. Quelques sources se présentaient permettant de mouiller la casquette même s’il ne faisait pas trop chaud.

    Je passais le premier col, de St Georges au km 32 en 3h24’ puis la courte descente avant de reprendre l’ascension vers le Legal me confirma que je n’allais pas faire une grosse performance. Km 38, en 4h08’ avec le 3ème ravitaillement auquel je suis arrivé exténué, vidé de mes forces ; il fallait faire quelque chose, heureusement que la descente allait commencer pour faire de la borne et remonter la moyenne jusque-là pas folichonne. Je « dévalais » à plus de 10 voire 11km/h mais restais prudent, je passais le 3ème col le Bruel en 4h37 pour 42,5km et le dernier, celui de la Croix de Cheules en 5h10’ pour 48,3km.

    Le parcours ensuite nous faisait prendre la route des crêtes de laquelle la vue était magnifique par ce beau temps ensoleillé. Nous avons quitté cette route au km 54 pour entamer une nouvelle descente périlleuse vers Marmanhac où se situait le dernier ravitaillement (km 58 pour 6h12’ de course).

    Allez Fab, plus que 6km ! Je les ai faits à une allure assez convenable sur une longue route plate ou avec quelques faux-plats pas méchants.

    Je suis arrivé à Jussac en 8ème position, après 6h50’36s, à plus de 9,3 de moyenne. L’an dernier, j’avais mis 4’ de moins, donc globalement, la mauvaise impression physique de cette journée a été tempérée par ce chrono « correct » mais en-deçà de mes estimations gourmandes (moins de 6h45’ à moins de 6h30)

    1er Stéphane devant un Hervé renaissant puis un Angel toujours aussi fougueux, les Taïwanais, Patrick et Carmen. Moi je suis le 8ème suivi d’Alain et de René à 10 et 12’ environ derrière.

    Demain, encore une longue étape via Aurillac : 69km. On arrivera à St Cyprien sur Dourdou, tout près de Rodez.

    à+Fab******€*


    votre commentaire
  • CR Etape 12 : Peyrelevade – Mauriac (76km)

    Il faisait froid quand on s’est réveillés dans la salle. Dehors aussi, mais pas autant qu’on le craignait la veille. Deux départs, le 1er à 6h00 et le 2ème à 6h30 ; c’est ce dernier que je devais prendre avec les 4 autres plus rapides de l’étape précédente.

    On est partis relativement groupés si l’on peut parler de groupe quand on est 5 et je me suis rendu compte que je n’avais pas trop de mal à suivre. Carmen se détacha progressivement puis Stéphane l’imita peu après. Les deux Taïwanais étaient devant moi mais à moins de 100m. Il faisait encore sombre et on commençait à apercevoir les hauteurs environnantes, les petits reliefs boisés et les prairies. La route montait mais c’était facile à ce moment de la course. On a commencé à dépasser la queue du groupe parti avant nous, c’est là qu’on se dit que lorsqu’on les reverra, on sera entrain de dîner. Au km7, on a rejoint la route de Millevaches une longue ligne droite ondulée sur laquelle on distinguait les autres coureurs tous équipés de tenues fluo, jaune ou orange, très visibles de loin.

    Je suis passé devant un des deux Taïwanais et j’ai atteint Millevaches en 54’ pour 9,250km. je me sentais des ailes et commençais à me dire que j’étais bien parti pour titiller mon record sur cette étape (7h30 pour 75km en 2007, 3ème place avec Jochen Höchele). Aujourd’hui, il y avait un km de plus mais l’objectif restait le même. La partie après le village était vallonnée, le ravitaillement N°1 s’y trouvait au km 14,3 (1h24’) puis une longue descente menait à Meymac. Là, j’ai accéléré un peu afin de tenter de reprendre le second Taïwanais. Nous sommes arrivés tous les trois ensemble, son collègue nous ayant rattrapés, à Meymac en 2h05’ pour 21,8km.

    Après Meymac, les deux ont accéléré un peu et j’ai été lâché. Je les voyais disparaître à chaque virage, mais je me rassurais en constatant qu’ils ne me reprenaient plus beaucoup au fil des km et des successions de montées et descentes. Le ravitaillement N°2 me permit de rattraper Hervé qui était encore gêné par sa tendinite du TFL, km 28,7 en 2h45, mais à ce moment-là, il est reparti et s’est mis à accélérer sa cadence et il me distança de manière progressive et irrémédiable en l’espace de quelques km. J’eus à cet instant de la course un petit souci de rythme cardiaque et j’en profitai pour m’arrêter et récupérer assis sur une murette, vidant à l’occasion une de mes chaussures d’un caillou sans doute imaginaire. Mon cœur reprit sa cadence normale et je repartis. Cet arrêt marqua le début d’une baisse de régime générale. Plus de Taïwanais à l’horizon, ma moyenne redevenue « normale », passage au ravitaillement N°3 en 3h59’ pour 40,3km puis arrivée à Neuvic en 4h58’ pour 49,2km.

    J’espérais beaucoup faire remonter ma moyenne avec la descente vers la Garonne, mais sur les 15km, il n’y en avait que 8 de franche descente. Au ravitaillement N°4 à la sortie de Neuvic, je refis le plein de mes bouteilles et engloutis des bout de melon, d’ananas et de saucisson. J’ai dû manger trop vite et sans tout mâcher, alors je fus indisposé quelques km plus tard car les boissons ne passaient plus, « bloquées » avant l’estomac. J’essayai de vomir sans y parvenir et je dus ralentir. Une fois ce petit moment désagréable passé, j’eus du mal à retrouver un rythme de course intéressant et j’ai donc effectué la descente sans pouvoir me relâcher. Les passages au ravitaillement N°5, km 60 atteint en 6h04 puis au pont sur la Garonne (km 64 en 6h30) me confirmèrent que mon objectif était mort car il restait alors 12km dont au moins 6 de bonne montée. Je dépassais un des deux Taïwanais, restais à moins de 50m de l’autre – je les avais rattrapés en fin de descente – et j’espérais encore finir devant eux. Je me disais que j’allais peut-être finir 3ème, mais c’était sans compter sur les bonnes courses réalisées par Angel et Patrick, partis 30’ avant moi et que je n’avais pu « contrôler ».

    Au final, dans la douleur, je franchis la ligne en 7h53’38, quand même à la 6ème place, juste derrière le Taïwanais que je n’avais pu rattraper.

    Stéphane gagne devant Angel puis Carmen, Patrick, le Taïwanais et moi.

    Globalement, je suis content quand même malgré une très mauvaise gestion de mon étape. J’ai voulu tenter quelque chose mais n’en avais pas les moyens.

    Demain, étape de montagne qui se terminera à Jussac après 4 cols et la traversée de Salers. Dénivelé prévu : 1064m. Aujourd’hui il y en avait quand même plus de 1000 !

    à+Fab******€* 


    votre commentaire
  • CR étape 11 : Bourganeuf – Peyrelevade (49km)

    La plus courte étape de la Transe Gaule, si l’on excepte l’ultime qui mènera les coureurs sur la plage de Gruissan, pouvait s’avérer piégeuse. Quelle stratégie adopter ? Se réserver en vue de la suivante de plus de 75km ? Y aller à fond et advienne que pourra ? Se faire plaisir ?

    J’ai choisi mon option : me faire plaisir et comme le plaisir de faire une belle étape rapide n’a pas d’équivalent, j’ai opté pour un petit peu de la deuxième option.

    Départ poussif dans Bourganeuf et surtout à la sortie de la ville quand sur 1500m le pourcentage avoisine les 10 voire les 15% par endroits. Donc j’eus du mal et je me retrouvai bientôt lâché par des coureurs qui sont le plus souvent derrière : René, Alain, Angel, Stephano, JP et Philippe… Quand le profil est devenu plus correct, je me trouvais un petit rythme en aisance musculaire et respiratoire et remontais peu à peu sur ces coureurs sauf Alain et Stephano qui avaient des jambes. Le profil n’était plus à la montée, beaucoup de portions descendantes, de faux-plats montants ou descendants, cela permettais de faire remonter la moyenne : j’étais encore à moins de 9.

    Passage au Compeix km 7 en 46’, puis passage au ravito N°1 km14 en 1h25’. la moyenne allait mieux et moi aussi. Je venais de dépasser Hervé qui ne pouvait plus vraiment courir sans ressentir ses douleurs au genou et à la hanche je crois. La suite du parcours soi-disant en côte vers Royère de Vassivière était bien sympa : des côtes, il n’y en avait pas vraiment et je me disais qu’elles seraient beaucoup plus difficiles vers Faux la Montagne et même vers l’arrivée.

    Passage à Royère km22 en 2h13, j’avais presque retrouvé ma moyenne « objectif du jour » (le 10 à l’heure. A ce moment, j’étais 5ème, j’avais dépassé mes compagnons de la montée dans le dernier raidillon vers ce village. Dans la descente je déroulais et atteignais le ravito N°2 en 2h34’ pour 26km. Pile poil du 10 de moyenne ! J’étais content et connaissant la suite jusqu’à Faux la Montagne, je repartais du ravito en maintenant la cadence. Le long du lac de Vassivière, je me remémorais les vacances passées ici il y a quelques années. L’ombre qui était pratiquement présente tout du long depuis le départ maintenait une bonne fraîcheur : temps idéal pour courir, mais je savais qu’après le lac il y avait une partie un peu découverte où le soleil allait peut-être chauffer un peu. Je mis de l’écran total pour protéger mes tatouages, les nouveaux, comme je le fais tous les jours depuis Roscoff. Souvent, Etienne l’accompagnateur d’Alain me rattrapait en voiture pour me demander si ça allait et pour trouver un endroit où se garer pour attende Alain. Il était avec Mathieu qui a abandonné suite aux blessures aux releveurs de la première semaine. Ils sont sympas et on se marre bien. Ils m’ont pris en photo peu avant Faux là où se trouve un banc baptisé le banc des Gaulois par JB.

    Arrivé à Faux, 3h27’ pour 34,2km, nous avons eu droit au comité d’accueil de la ville au niveau du 3ème ravitaillement. Speaker, musique, applaudissements… de quoi en repartir boosté. Un petit coup d’œil en passant vers l’étoile gravée en creux dans un bloc de granite au niveau du camping (je ne sais pas si beaucoup savent qu’il y a ça ici) et dans la descente au loin j’aperçu un coureur non identifié, mais en jaune fluo quand même. Qui était-ce ? Curieux comme tout, je me dis que je n’allais pas tarder à le savoir. J’ai mis 7km pour le rattraper : c’était un Taïwanais, le plus petit des deux de tête, et je pensais qu’il était cuit – ce qu’il était sûrement avant qu’il ne s’aperçoive que je lui revenais dessus. Après le ravitaillement N°4 au km42,3 en 4h13, au bord d’un lac, le Taïwanais repartit et dans la montée il s’arrêta pour prendre des photos. Je le dépassais en pensant qu’il ne suivrait pas. Il y a beaucoup de coureurs, surtout chez les asiatiques, qui détestent se faire dépasser en courant, alors ils s’arrêtent, font semblant de faire quelque chose ou nous applaudissent. Lui, il s’est arrêté prendre des photos et je ne pensais pas que 10’ après il allait me déposer sur place et me distancer d’1’30 sur la ligne d’arrivée. Mais je reconnais qu’il est quand même beaucoup plus rapide que moi.

    Je finis en 4h55’51s à la 5ème place, loin derrière Stéphane vainqueur de sa 3ème étape, mais pas si loin de Carmen, seconde, et de l’autre Taïwanais. Derrière moi, Stephano et Alain ont fini ensemble, à 9’, puis suit Angel, René, Jean Michel… dans l’ordre « habituel » du classement. Seul Hervé était porté manquant dans la tête de course. Il est arrivé beaucoup plus tard, avec des coureurs à qui il prenait souvent 2 ou 3h. Mais quand on est blessé et qu’on est contraint de marcher pour ne pas avoir trop mal, il faut savoir l’accepter, ce qu’il a fait. J’espère pour lui que les jours prochains vont s’avérer meilleurs afin qu’il fasse une seconde partie de TG pleine de plaisir.

    Demain, 2 départs : 6h et 6h30. Je ferai partie du second groupe. L’étape est longue : Peyrelevade – Mauriac 75km au moins ; beaucoup n’arriveront qu’après 18h voire même plus tard.

    à+Fab******€*


    votre commentaire
  • CR étape 10

    Qu’il a fait froid ce matin au réveil. Les 6° au lever prévu par JB n’étaient pas une blague. Le gymnase en proie aux courants d’air dès l’allumage des projecteurs était une véritable glacière.

    Bon, je me suis préparé en me couvrant bien et le trajet à pied pour rallier le départ me permit de voir que ça allait le faire. Pas de douleurs, pas de muscles raidis, pas de sensation de froid…

    Je pris un départ rapide, pourquoi pas, et me retrouvais derrière un groupe d’habituels et peu à peu la « hiérarchie » se mit en place. Angel pris quand même les devants (du groupe de poursuivants car les 5 leaders étaient déjà loin) et je ne le revis que plus loin au gré d’un de ses fréquents arrêts techniques.

    Je consultais ma montre et remarquais que les 9,7/9,8km/h me convenaient. Je suis arrivé au premier ravitaillement en 1h32’ pour 15km et on me demanda si j’avais vu Angel. Il s’était trompé de chemin dans la ville et quand je suis reparti du ravitaillement, je l’aperçus qui revenait dans le sens inverse de la course. Il me reprit rapidement et je ne le revis plus avant un moment, et quand je le revis c’était de loin. Je récupérais et dépassais Stephano et Patrick.

    Au second ravitaillement, km28 en 2h52, je pris un peu mon temps pour bien refaire le plein et d’anticiper sur les 12km ou plus qui me séparaient du ravitaillement N°3. Nous courions sur des routes tranquilles, ombragées, fraîches, la température était idéale, mais je transpirais abondamment.

    La dernière fois que j’aperçus Angel, ce fut quand j’arrivais au ravitaillement N°3, celui des M&M’s (Marcel et Marie qui nous ont offert un apéritif hier soir pour leurs 50ans de mariage) et comme à mon habitude j’y restais un peu plus longtemps afin de prendre une soupe, quelques rondelles de saucisson, un peu de melon, des morceaux de pêche et d’ananas (pas étonnant que je sois un des seuls à prendre du poids sur la Transe Gaule). Le temps aussi d’échanger mes bouteilles contre des pleines, et je me retrouvais à nouveau avec Stephano et Patrick à mes trousses. Comme je suis un relativement bon grimpeur, pas aux arbres vous aurez compris, je distançais de nouveau le coureur Italien et ne vis plus non plus Patrick. A l’avant dernier ravito, km50 en 5h18 (passage au marathon en 4h28’, soit moins vite qu’hier) j’étais tout seul et je me disais que les 12km qui restaient allaient être longs. Seule interrogation : une course cycliste devait emprunter la fin de notre étape (le tour du Limousin) et je n’avais pas d’informations sur le parcours de la fin de l’étape. Allait-il être modifié ? Je verrai en temps voulu.

    A peine sorti de ces pensées, Patrick déboula de derrière comme à son habitude et après avoir discuté quelques secondes, me laissa scotché au bitume. Je n’avais pas le niveau pour le suivre.

    Au dernier ravitaillement, il n’était plus en vue depuis longtemps et j’appris que la course passerait un peu plus tard et que je ne devrais pas être gêné.

    Je terminais péniblement car une très forte montée précède les 500 derniers mètres. Le chrono : 6h31’40s soit mon meilleur temps sur cette étape lors d’une Transe Gaule, le vrai record date de la TransEurope où j’avais mis 4’ de moins pour exactement le même itinéraire.

    Voilà pour aujourd’hui. Maintenant il est tard, je poste et j’éteins.

    à+Fab******€*


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique