• 1ère étape

    C’est devenu un rituel pour moi de rallier Roscoff et de prendre le départ de la Transe Gaule mais à chaque fois c’est un recommencement. Je ne pars jamais avec des certitudes, juste avec l’expérience accumulée lors de mes 7 premières participations à ce qui constitue mon feuilleton de l’été.

    Je passerai l’installation et les deux jours passés sur Roscoff et sa région –sans rapport avec la course- et je vais directement raconter la première étape.

    Après un prologue de 6km de Roscoff à ST Pol de Léon, une petite mise en jambes permettant de  s’échauffer et de vérifier l’état général du bonhomme et de la tenue, nous sommes partis à 9h17 de la gare de St Pol pour les 1184km restants. Aujourd’hui, l’étape faisait 62km (si l’on ne compte pas les 6km d’échauffement non chronométrés).

    Je suis parti vite. Et oui, comme un débutant ou un kamikaze ou comme quelqu’un qui veut se rendre la course difficile. J’ai adopté mon rythme de footing habituel (10,5km/h) sachant que je ferai des pauses de marche tous les quarts d’heure. Les sensations étaient bonnes et il y avait quand même plusieurs autres concurrents devant moi. J’ai atteint Penzé en 1h01’, soit 2’ plus vite que l’an dernier et 6’ plus vite que lors de mon année record. Des coureuses et des coureurs venus de Taïwan et Hiroko, coureuse japonaise, m’encadraient, pas de potes français avec moi : JJ Moros et Stéphane P étaient déjà loin devant et les autres compatriotes derrière, pour le moment. Je me sentais bien, donc j’ai continué sur ma lancée après le ravitaillement N°1. Je suis passé à Pleyber-Christ  en 2h18, avec encore plus d’avance sur le Fab des TG précédentes (c’est contre lui que je cours ! ).

    La pluie s’est alors invitée mais j’ai eu de la chance de ne prendre que la fin de la grosse averse et d’avoir été protégé par les arbres quand ça s’est mis à vraiment pleuvoir. Pas nécessaire de sortir le poncho, la prochaine éclaircie devait me sécher.

    Mon sac à dos acheté récemment et étrenné sur le Semi-Raid du Golfe m’a bien été utile. J’ai pu me ravitailler à ma guise, recharger les bouteilles et les ranger dans les poches faites pour cet usage sans me prendre la tête. J’ai mis la musique car le temps commençait à me sembler long et je n’avais personne à qui parler, n’ayant pas fait Taïwanais ni Japonais en seconde langue.

    Passage au marathon en 4h23’ puis aux 50 en 5h13, je me disais que sauf accident, j’étais sur les bases de mon record sur cette étape ; encore fallait-il ne pas se planter !

    J’admets l’aspect périlleux de la chose, mais une Transe Gaule sans prise de risque, ça devient une Transe Gaule monotone. D’habitude je n’en prends pas si tôt dans l’épreuve mais je voulais me tester. La fin de l’étape fut quelque peu laborieuse, mais à y regarder de plus près, pas si difficile que ça. Passage à Poullaouen en 5h48 (encore grappillé du temps sur mes TG passées) et arrivée sans rechercher à revenir sur les deux coureurs que j’entrapercevais au loin puis de moins en moins loin devant moi. Je n’aurais rien gagné à les rattraper car j’aurais fini avec eux.

    Je me contente de cette 11ème place sur 48 (puisque tout le monde a atteint Plounévézel  avant le cut-off) en 6h32’41 (temps à confirmer par les instances dirigeantes) pour 62km.

    J’ai amélioré  ma meilleure marque sur cette étape de près de 8’. Je ne pense pas que demain je sois capable de remettre ça. On verra après une bonne nuit de repos.

    à+Fab******€*


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  • Ancienne mise à jour 10 août 2013 : Strike de 251 jours et 3758,5km.

    Nouvelle mise à jour : 6 août 2014 --> Strike 612 jours et 9972,9km sans aucune journée de repos.

    2013 Jour 168 : 197ème jour d'entraînement consécutif sans jour de repos, depuis le 3 décembre 2012.

    Heureusement que les orages violents ont traversé la région tôt ce matin et qu’ils en ont profité pour déverser leurs fortes précipitations, parce que je ne me serais pas vu courir en fin de journée par un temps aussi perturbé. Ce soir, certes l’atmosphère était lourde et le ciel encore couvert, mais j’ai réussi à placer ma sortie prévue d’1h15’ et même j’ai couru un peu plus (1h22’). Je n’ai pris que les routes afin de ne pas me retrouver dans des zones encore boueuses sur mes chemins habituels. Les 13,4km de cette balade de fin de journée comme d’habitude m’ont bien relaxé. Demain, après un petit test d’allures, un peu de VMA histoire de dérouiller le « système ».

    2013 : Jour 169

    Grillage de la pluie

    Les flèches de la pluie
    brûlent et la route fume
    Et dix mille petites
    blessures étincellent

    La grille de la pluie
    tisse le paysage
    enserre les jardins
    et griffe la fenêtre

    Le grillage de la pluie
    étend ses doigts lisses
    sur les frais visages
    ruisselants des enfants

    (Gabriel Cousin)

    Poésie de saison, alors que l’été doit pointer son nez dans deux jours. Cela ne m’empêche pas de courir, heureusement.

    Ce soir, sur la piste, pas de flèche de pluie, juste de grosses gouttes éparses de pluie d’orage. Pas de vent, un peu de lourdeur atmosphérique, j’ai vite été trempé … de sueur. 15’ d’endurance, un petit test d’allures sur des fractions de 400m effectués de plus en plus rapidement jusqu’à la limite que je m’étais fixée, 13,5km/h, ne souhaitant pas aller au-delà parce que ce n’était pas un test VMA, simplement une « détermination des fréquences cardiaques en fonction d’allures ». Un peu comme lorsqu’on contrôle son poids une fois de temps en temps. Simple habitude.

    J’ai poursuivi cette séance par 5 fois 100m courus à 100/105% de ma VMA (en 22,5s à 21s) la récupération, courte, n’excédant pas 30s. La fin de ma sortie, 25’ en endurance pour rentrer me doucher et me préparer à la sortie longue d’environ 2h de demain matin. Durée totale de cette petite séance : 1h pour 10,4km.

     

    2013 Jour 170

    Ce matin, pour ma sortie longue, j’ai fait un essai avec mon second sac à dos plus volumineux que le premier. Il y a toute une liste de matériel à trimballer lors du Raid du Golfe que celui qui m’a accompagné lors de mes dernières sorties longues me semble trop petit. Mais le petit souci, et je m’en suis rendu compte pendant ma douche, ce sont les brûlures dues aux frottements que mon sac m’a occasionnées. Je n’ai couru que 2h ou un peu plus et j’imagine les dégâts après 8 ou 9h de course le dernier week-end de juin ! Je vais avoir le temps de m’y faire et le jour venu je me protégerai avec de la pommade spécialement faite pour ça. Mais malgré tout je sais que ça piquera fort après le Raid. J'avais mis un sweat-shirt par dessus mon t-shirt et j'ai vite été trempé, ce qui peut expliquer les nombreuses irritations.
    2h03’30s pour 19,6km et  une belle sortie néanmoins.
    Demain, si tout se passe bien, j’atteindrai mon 200ème jour d’entraînement sans jour de repos. Mon petit challenge tient la route.

    J171 : aujourd’hui donc c’était mon 200ème jour d’entraînement consécutif sans jour de repos et, pour marquer le coup, j’ai transformé ma séance d’EMA 3x3000m en un 10000m sur piste en solo à 80%. Après un peu plus de 10’ de footing afin de me rendre sur l’anneau que j’aurai à parcourir 25 fois, je m’élançais et trouvais facilement le bon tempo : passage aux 200m en 59s puis au 1er km en 4’59s, la FC montant jusqu’à 150. Sans le chercher je passais le second km en 4’54, le suivant en 4’55 (FC  maxi 151). Il faisait un peu lourd malgré le risque de pluie imminente, quelques gouttes avaient ponctué mes 10’ d’échauffement, je me débarrassais sans m’arrêter de mon coupe-vent léger que j’avais souhaité conserver pour le début de ces 10000m. Le 4ème km passé en 4’50 et les suivants encore un peu plus rapidement (5000m en 24’24). La FC est légèrement monté à 153, 155 pour atteindre au km 8 les 160 ce qui constituera mon maximum pour la séance. Les 5000 derniers mètres courus en 23’52, avec un dernier km le plus rapide effectué en 4’41, j’étais à peine entamé quand il a fallu arrêter et rentrer à la maison. 25 tours de piste, en 48’16s, sans me rentrer dedans, en solo, malgré la présence de quelques joggers que je dépassais régulièrement tous les deux ou trois tours, ce n’est pas monotone contrairement à ce qu’en pensent certains qui n’ont sans doute jamais essayé non plus.

    Ma sortie a duré 1h15’ pour 14km au total.

    Demain, je vais chercher un petit trou de souris dans mon emploi du temps afin de caser une petite sortie. Beau challenge !

    J172 : Réveil matinal pour cette première journée de l’été et pour profiter de ce moment où dans le silence de la ville la pluie prévue n’a pas encore fait son apparition. Trois quarts d’heure dans des rues où je ne suis pas souvent allé (si, si, il en reste encore plusieurs dans ma ville que je n’ai pas encore fréquentées malgré le nombre important de km que j’y fais). 7km à peine pour cette petite mise en jambe. Pas de restes du 10km de la veille, certes pas couru à fond, loin de là, mais à allure soutenue quand même. C’est quoi au fait, l’allure soutenue ? C’est une allure de croisière de compétition style celle du marathon, sans les 42,195km à faire mais seulement sur une heure ou presque. Cela redonne des points de repère sans la pression du chrono.

    J173 : sortie de moyenne durée avec le sac à dos lesté d’1 litre d’eau et de tout l’attirail que je devrai emporter samedi prochain de Locmariaquer à Vannes pour le Raid. Je suis parti à une allure confortable, 9,6km /h, ayant pris soin de réajuster le sac de telle façon à ne pas le regretter par les brûlures qu’il m’aurait occasionnées comme mercredi dernier. Bien vu l’ajustement parce que je n’ai pas eu de frottements et pas de blessures avec la ceinture-banane ajoutée à l’attirail. Je suis passé progressivement à 10 puis 10,5 et 11 jusqu’à un quart d’heure de la fin de ma séance. Après, pour finir le job, je suis retourné sur un rythme comme au début de la sortie pour au total une durée de 1h33’30s pour 15,8km. La pluie s’est invitée sur la fin, fine, rafraîchissante, mais pour le second jour de l’été, ça fait désordre. Enfin, ça fait 6 mois qu’on s’est habitué à un temps bizarre, jamais vraiment de saison. Alors il faut prendre ça avec philosophie et se dire que des jours meilleurs viendront.

    J174 : Bon choix ou mauvais choix ? C’est la question qu’on se pose souvent en course à pied, qu’il s’agisse de gérer un entraînement ou une course ou de choisir la tenue adéquate. Ce matin, quand je suis parti de chez moi, vu le ciel incertain, j’ai opté pour une tenue légère mais en n’omettant pas de me munir d’un vêtement de pluie. Bien m’en a pris même s’il m’a encombré en début de séance et qu’il m’a donné chaud assez rapidement. Quand la pluie est arrivée, j’étais équipé : bon choix. Les joggers que j’ai croisés, en tout cas un grand nombre d’entre-eux, n’avaient pas prévu la pluie et ils se sont retrouvés aux abois à chercher un abri ou à allonger la foulée afin de se dépêcher de rentrer chez eux. Mauvais choix.

    J’ai changé l’itinéraire que j’avais prévu avant la séance au dernier moment, pour ne courir que dans des chemins et non pas sur la route. Le risque évident de pluie m’orienta vers cette option comportant des possibilités de rencontres avec des zones boueuses et humides plutôt que vers l’option bitume moins humide où je me serais retrouvé confronté par contre au manque de visibilité des conducteurs et aux esquives d’urgence vers les fossés. Bon choix au niveau sécurité, mauvais choix au niveau des chaussures car je suis revenu avec des runnings toutes trempées.

    1h36’30 pour 15,6km, moins vite qu’hier, mais c’était plus « technique » et le vent ajouté à la flotte ont été des accompagnateurs plutôt gênants.

    Cette semaine j’ai donc fait 7 sorties pour 9h36’ et 95,8km. La prochaine va débuter de manière light parce que je souhaiterais avoir assez de jus pour mon Raid de samedi soir et dimanche matin : 87km sur des sentiers côtiers dans le Golfe du Morbihan, avec un départ à 17h pour une arrivée entre 2 et … 4h du matin selon le plus ou moins bon déroulement de ma virée nocturne.

    J175 : 54’ pour 9km m’ont suffi pour ce soir. Petite sortie de régénération 2/3 sur route, 1/3 sur chemin, sous un ciel bien gris mais une température agréable de 20°, sans vent. Pas d’autres coureurs en vue, quelques promeneurs et beaucoup de conducteurs pressés de rentrer chez eux et qui ont trouvé un moyen d’éviter les bouchons : prendre les routes tranquilles de campagne et « allumer » au mépris des riverains et des éventuels piétons. Faire la traversée des hameaux à 60 voire plus alors que c’est limité à 30, c’est chaud !

    Demain, retour sur la piste où je ne devrais pas rencontrer trop de circulation, mais par les temps qui courent et la banalisation des incivilités – et imbécillités – va savoir, il y aura peut-être un rodéo en scooter sur le tartan ou un concours de lancer de canettes de bières vides. L’autre jour, le gardien en a récupéré l’équivalent de 12 packs ! Heureusement, la plupart était dans leurs cartons d’emballage.

    J176 : 25’ de mise en train pour me rendre sur la piste et y effectuer la suite de mon échauffement, 5 accélérations de 100m en déroulant. Ensuite j’ai fait mes 2000m à allure croissante, 4’45 au 1er km puis 4’33 au suivant (9’18 au final) sans forcer, j’aurais pu en faire deux autres séries, mais ce n’était pas au programme « allégé » du jour. Au total, en comptant le retour à mon domicile, la sortie n’aura duré que 48’ pour 8,4km. Suffisant pour continuer la période de régénération précompétitive ou d’affûtage selon les interprétations.

    J177 : J’ai profité de la douceur de la fin de cette journée enfin estivale pour faire mon footing quotidien. 50 minutes à un peu plus de 10km/h sur le parcours du semi-marathon qu’on organise avec mon club. J’ai recherché quelques variantes afin de réduire le nombre de tours et par conséquent le nombre de commissaires nécessaires. Au lieu de proposer 4 boucles de 5,250m, il sera peut-être possible de n’en faire que 3 de 7km. L’itinéraire via les nouveaux lotissements, plus calmes, moins fréquentés par les automobiles, n’emprunte pas de voies de circulation dépendant de la préfecture, seulement des rues, des voies piétonnes et des chemins communaux. Cela fait une différence non négligeable au niveau de l’organisation. Ce n’est pas pour cette année, mais pour l’édition suivante, de 2014.

    Bilan de la sortie : 8,6km en 50’.

    J178 : dernière répétition sur chemin accidenté ce soir puis une petite sortie de demain matin, sur route sans doute, et je serai paré pour mon Raid de samedi-dimanche. Malgré toute l’expérience que je possède, ce sera une première : un ultra trail, même si l’appellation trail ne correspond pas exactement à ce qui va nous être proposé (trop peu de dénivelé par exemple). Mais l’intégralité des courses de longueur supérieure à celle du marathon que j’ai faites l’a été sur du bitume ou sur du chemin rarement aussi accidenté que sur un vrai trail. Bon, il y aura 87 bornes à s’enfiler, ça, je crois que je saurai le faire. Reste à savoir comment je vais gérer la partie nocturne et les éventuels passages « techniques » dans le sable voire dans l’eau si la marée haute a recouvert certaines parties du parcours, sans compter les montées ou descentes d’escaliers...

    Mes 46’ de sortie de ce soir pour 7,8km, avec 5 accélérations de 24 secondes entrecoupes de 36 secondes de récupération, m’ont redonné un peu de jus après une journée un peu fatigante. Demain, j’irai trottiner dès l’aube car le reste de la journée j’ai tous les autres créneaux de pris : boulot, pas de possibilité de courir lors de la pause déjeuner, boulot à nouveau, puis je file vers un meeting d’athlétisme où je serai commissaire de course jusqu’à 23h. Et après, il sera bien temps d’aller dormir afin d’emmagasiner du sommeil avant la nuit courte de samedi à dimanche : arrivée espérée vers 3h du matin, couchage vers 4h et lever vers 8h30, 1h30 de route de retour et dimanche je serai à nouveau commissaire de course à 10h30 pour la compétition où mes jeunes vont clôturer leur saison de piste. Un bon gros week-end de fou ! Mais j’aime bien.

    J179 : la petite sortie matinale à 6h de vendredi me paraît tellement loin aujourd’hui (on est dimanche soir quand j’écris le début de ce CR) après un long week-end où je n’aurai pas beaucoup eu le temps de souffler. Je n’ai couru que 35’ pour 5,4km puis je suis allé travailler, j’ai enchaîné ensuite un meeting régional où j’étais commissaire de course (juge aux arrivées) enfin vers 23h30 je me suis couché pour me réveiller le samedi, Jour 180.

     

    Jour 180 : matinée consacrée aux dernières touches concernant le paquetage à emporter pour le Raid du Golfe puis après le repas pris à midi je suis parti pour rejoindre Vannes (1h15’ de route + 15’ pour trouver une place de stationnement). Ensuite je suis allé récupérer mon dossard, la puce et le carton plastifié de pointage pour les différents postes de contrôle. Je suis retourné chercher une place de stationnement afin d’être tranquille jusqu’à ce que je la retrouve facilement dimanche dans la nuit si tout allait bien. Tous ces préparatifs m’ont pris plus d’une heure et peu avant 15h je pouvais monter dans la navette pour rallier Locmariaquer, site du départ de ma course. 30 minutes de route et je suis descendu du car pour me rendre sur le stade où j’ai découvert une foule importante : c’étaient tous mes collègues coureurs engagés sur le Raid (1000 personnes environ auxquelles il fallait ajouter les accompagnateurs ou supporters. Plus d’une heure à tuer et j’en ai profité pour manger mon gâteau de riz, refaire le point une dernière fois concernant mon sac de course et me mettre de la crème protectrice pour ne pas avoir à le regretter lorsque je prendrai ma douche une fois le Raid terminé.

    Les dernières minutes furent longues et je rencontrais quelques coureurs de mes connaissances, dont Paskal qui est un habitué de cette épreuve (8ème sur le Grand Raid l’année précédente).

    Le départ :

    Le compte à rebours est lancé, une musique entraînante dont j’ignore le titre nous met dans l’ambiance puis c’est le coup de corne de brume qui nous libère tous. Le départ est comme d’habitude, dès que le nombre de coureurs est important, c'est-à-dire avec un début à la marche puis de la course saccadée entre deux ralentissements et une fois sur une portion plus large, il m’est enfin possible de trouver un rythme de début de Raid conforme à ce que j’avais programmé (10km/h). Le sac à dos peu à peu se cale et je pense aux frottements qu’il va m’occasionner alors de temps à autres je le réajuste. Il faut dire qu’avec 1,5l d’eau dans la poche à eau plus une bouteille de 50cl dans le sac et une autre de 50cl à la main, tout ça ajouté au matériel obligatoire (frontale, élasto, réserve alimentaire, etc) ça fait du poids à transporter. La route, puis les chemins et des portions étroites nous font aussi zigzaguer entre les maisons, sur le bord de la côte, c’est très sympa, très joli, et le public nombreux qui nous encourage, tout me donne l’impression que ce Raid va être une belle fête, en tout cas au moins pour les premières heures, quand la fatigue ne sera pas encore installée.

    Mon GPS me confirme que je suis passé au-dessus de 10km/h, mais je me sens bien et les gars avec qui je navigue semblent eux-aussi se plaire à cette allure. Nous taillons la route, et surtout les chemins, parfois entre deux haies très étroites, jusqu’au premier poste de pointage, à Crac’h, au km 15 passé en 1h30’, là où on note nos numéros de dossards. Un point d’eau me permet de remettre de l’eau dans ma bouteille ce qui s’avère une bonne idée sachant que je ne veux pas toucher trop rapidement à ma poche à eau. Il fait beau et le soleil commence à nous taper dessus dans les portions du circuit non ombragées. C’est enfin l’été et les gens en week-end vont pouvoir enfin en profiter.

    Le passage à Auray permet d’apercevoir les coureurs qui sont devant, on les « croise » sur la rive droite de la rivière d’Auray alors qu’ils sont déjà sur l’autre rive. On est au km 25 que je passe en 2h32’ avec un poste de ravitaillement plus important proposant un grand choix de produits alimentaires (gâteaux sucrés, salés, morceaux de fruits, boissons gazeuses ou eau plate…). Je reprends ma course après avoir pris tout mon temps et quelques photos que j’ai aussitôt postées sur FB. Ma famille étant restée sur Nantes, je tiens à la tenir au courant de ma progression. Régulièrement sur le parcours, je suis encouragé par Ronan, un rezéen comme moi dont l’amie Cathy fait aussi le Raid. Lui, il a préféré renoncer avant le départ afin de conserver toutes ses chances de faire en août une belle Transe Gaule où je suis aussi inscrit comme à toutes les éditions depuis 2005. Ronan je le reverrai régulièrement sur le parcours et à chaque fois ça rebooste.

    Ce passage marque un tournant dans ma course. Jusqu’alors, la chevauchée avait été tranquille sans véritable difficultés, mais là progressivement, le parcours va devenir de plus en plus technique et pour moi de plus en plus compliqué. Les « bouffe-bitume » comme moi sont un peu dépaysés quand il leur faut affronter les terrains inconnus ou très peu fréquentés. Ma vitesse de croisière baisse donc mais je ne m’en fais pas, tous les voyants sont au vert et je me prends à apprécier d’effectuer quelques dizaines de mètres en marchant. Depuis le départ, je faisais une pause marchée d’une vingtaine de secondes tous les quarts d’heure afin de boire et de récupérer un peu. Là, je ne fais plus systématiquement de la marche, ça vient comme je le sens ou ressens. Nous continuons de dépasser des coureurs partis la veille pour le Grand Raid en les encourageant, sachant qu’ils ont déjà passé une nuit sur le parcours et que la seconde va être très compliquée pour eux. La plupart ont des bâtons de marche tandis que sur le Raid, je n’ai pas encore vu de coureur les utiliser.

    Je passe au Bono, d’abord sur le pont puis sur le port, une nouvelle photo pour envoyer aux amis, puis le chemin d’abord facile et large et ensuite assez boueux. Nous sommes en fond d’une baie et c’est très humide. En faisant attention à ne pas me tremper et salir les chaussures, j’évite ces zones quitte à les passer en marchant et m’accrochant aux branches. Nouveau poste de ravitaillement, uniquement en eau, à Baden, km 40 en 4h15’, et c’est un peu plus loin que des gens m’ont proposé une gorgée de bière fraîche qui m’a fait du bien, cassant la monotonie de l’eau et des gels énergétiques.

    Larmor Baden, marque la fin de la seconde étape de ce raid, étapes que je me suis mentalement programmées afin de gérer mon trail du mieux qui soit. Km 48 à mon GPS (un peu moins officiellement 46,8) que je passe en 5h36’. Le poste de ravitaillement propose de tout et je mange une purée au gruyère avec du jambon blanc ainsi qu’un peu de riz au lait. je m’assois, prends mon temps car il faut ensuite se mettre en configuration nuit. Une seconde partie qui sera de la découverte totale pour moi, plus habitué à partir de nuit qu’à finir de nuit.

    La reprise de la course nous met tout de suite dans l’ambiance : il fait noir, les balises sont visibles avec les frontales car réfléchissantes, mais il va falloir se méfier des racines et autres rochers qui n’apparaissent plus en relief avec la lumière de la lampe. Redoublons de vigilance !

    Je me retrouve seul plus souvent qu’avant sans doute parce que certains sont déjà repartis et d’autres ont préféré rester un peu plus longtemps se reposer. Mais je préfère autant car de courir sur des sentiers monotrace avec quelqu’un devant, ou derrière, ça ne permet pas de se décontracter. Les marcheurs, enfin les coureurs du Grand Raid mais ils ne marchent plus, sont faciles à repérer avec les bandes réfléchissantes qu’ils ont sur leur tenue et de loin on aperçoit des sortes de squelettes qu’on rattrape bien assez vite et qui heureusement vous laissent une petite place pour les dépasser. Quant aux coureurs qui me rattrapent et qui me suivent quelques mètres, je leur laisse au bout d’un moment la porte pour qu’ils me passent devant, et là, c’est drôle, mais certains préfèrent rester derrière profitant de mes talents d’ouvreur de route. Mais mauvais choix pour quelques uns dont j’entends parfois les cris ou les bruits de chutes, heureusement la plupart du temps sans gravité. Je me renseigne quand même pour savoir si ça va et s’ils ont besoin d’aide. Donc, je préfère tailler la route et anticiper les obstacles. A ce moment de la course, ils sont fréquents à tel point que je me crois comme dans un jeu vidéo, mais avec l’interdiction de faire une sortie de route qui serait éliminatoire. Les virages se succèdent, les montées, les descentes, les racines, les rochers… la totale quoi ! Et pas question de gagner des points de bonus ou des vies supplémentaires ! Quelques moments de répit quand une partie sur route se présente, ça permet de marcher et de se ravitailler en n’étant pas sur le qui-vive. Le balisage est tellement bien fait et si visible à l’avance que celui qui se trompe doit vraiment manquer de lucidité. Néanmoins avec deux autres raiders on en a sauvé deux qui avaient pris le mauvais côté d’une bifurcation. On vient de passer de samedi à dimanche.

    Jour 181. Plus de 7h de course.

    Passage au Moustoir, avant Arradon, en 7h38’ pour 61km environ. Ravitaillement en boisson et prise de quelques aliments solides : arrêt de 8’. Je ne tarde pas parce que les bancs sont les bienvenus et peuvent donner envie d’y rester plus longtemps. Mais à ce moment, il reste 25km environ et je n’ai pas envie de trop perdre de temps car j’ai comme objectif de ne pas mettre 12h pour cette épreuve. Je dois coacher mes jeunes ce matin à partir de 10h sur leur dernière compétition de la saison (Jeux de l’Atlantique Poussins, Benjamins et Minimes) à Nantes. Donc si je veux avoir le temps de prendre une douche, de dormir un peu et d’être à l’heure au stade, j’ai intérêt à ne plus perdre de minutes inutilement d’autant que j’ai encore des jambes en état et que je ne ressens pas encore trop vivement la fatigue. Je me remets en mode « 24 heures » ce qui me permet d’avancer à un bon rythme de manière régulière, alternant course et marche selon les difficultés rencontrées.

    Je suis stoppé dans ma course quand, au détour d’un passage sur une plage, la marée pas encore totalement descendue recouvre le parcours. Obligé de déchausser si je veux continuer la course sans soucis d’ampoules. J’ai prévu les sacs poubelle pour qu’ils me servent de protection, mais les coquillages et les cailloux me les percent, alors j’ai les chaussettes trempées. Une fois les 50 ou 100m dans l’eau franchis, je m’assois et essore mes chaussettes puis j’enfile mes chaussures pour repartir. J’espère que le reste du parcours ne proposera plus de zones inondées. Je reconnais toute cette portion pour y être venu en 2009 en vacances juste après la TransEurope. Mes souvenirs sont intacts mais je n’avais pas fréquenté ces endroits de nuit, alors méfiance quand même. Je me souviens que nous remontons sur la route avant d’atteindre le lieu du dernier ravitaillement qui est situé à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée. Recharge en boissons, un peu de solide et après moins de 5’ d’arrêt je repars. La portion de parcours qui vient donne juste en face de la presqu’île de Conleau, mais je suis trop concentré sur les pièges du sol que je ne peux admirer les lumières ni voir les autres coureurs avec leurs frontales qui sont déjà là-bas. C’est vrai que c’est très technique ici : murette étroite à suivre avec de gros rochers à franchir, escaliers pour retrouver le haut de la falaise, bosses, virages secs, troncs bas, racines énormes… Tout plein de pièges, mais je ne tomberai pas dedans. Rester lucide et tous les sens en éveil, c’est mon leitmotiv avant de rejoindre la dernière partie de la course qui sera moins difficile, en théorie. Mais que c’est long, surtout quand on lève la tête et qu’on aperçoit les autres coureurs sur la partie de la baies, en face, peut-être à 5’ mais aussi peut-être plus loin encore. C’est interminable avant d’atteindre l’entrée de Vannes, son bord de route et ses lampadaires. Je reconnais le parcours du Marathon de Vannes, qu’on fait dans l’autre sens d’habitude, alors je me dis qu’il ne reste plus grand-chose. Hélas, comme ma vitesse est moindre que sur le marathon, il faudra compter beaucoup plus de temps pour atteindre l’arrivée d’autant plus qu’on passe entièrement autour de la presqu’île. En face, je vois les lumières des frontales des autres concurrents qui sont là où j’étais il y a une heure peut-être. Je n’ai plus trop la notion du temps, mais je sais que je tiens le bon bout. Dernier poste de pointage, puis Ronan m’encourage une dernière fois et je file vers la pointe de immigrés avant de longer l’entrée du Port de Vannes. C’est long ! Mais ça vient, j’aperçois des coureurs qui n’avancent plus, je les encourage et continue ma course.

    Je passe sous l’arche d’arrivée en 11h11mn46s et je ne sais pas encore que je suis dans les 200 premiers, je pense que je suis dans la seconde partie du peloton au-delà de la 500ème place. Je ne le saurai qu’en consultant les résultats le soir.

     

    L’après-course

    Je vais récupérer mon T-shirt de finisher et essaie d’aller manger, mais je n’ai pas envie de ce qui est proposé. Donc je file à la voiture et vais me garer au stade situé à … 50m d’où j’étais stationné. Quel ballot ! La douche est bonne et une fois habillé, je vois qu’il est déjà plus de 5h. Je ne suis pas fatigué, en tout cas pas au niveau du sommeil. Je décide donc de prendre la route et de rentrer à Rezé pour dormir.

    Après 1h30 de route, je me couche (il est 6h45) sans oublier de mettre un petit mot à ma femme afin qu’elle me réveille à 9h.

     

    Déjà 9h, je me lève, j’ai les jambes lourdes, mais mes sens sont en éveil, je suis prêt à aller sur le stade. Troisième partie de ce week-end de fou. Mes jeunes vont battre certains de leurs records personnels ce qui valide toutes les séances d’entraînement de l’année et surtout celles de fin de saison. Je suis juge aux arrivées mais je trouve le temps entre deux séries de courses d’aller leur prodiguer quelques conseils. Cela fait plaisir à voir quand ils améliorent leurs performances.

    Une fois la compétition terminée, il est 18h et je rentre chez moi retrouver ma famille. Toujours pas sommeil, c’est super car je craignais de somnoler toute la soirée.

     

    Jour 182 : lundi matin, pas trop de courbatures, juste un peu en descendant et montant les escaliers. Pas de brûlures dues aux frottements du sac, juste quelques coups de soleil de ma journée passée sur le stade.

    Après le travail, je pars faire un petit footing de récupération. Les quadriceps me rappellent quand même que la veille je finissais un Raid de 86km, mais cela ne m’empêche pas de courir. Je ne recherche pas la vitesse, juste l’aisance physique et respiratoire. De ce fait, mes 1h01’ pour seulement 9km traduisent bien l’allure de sénateur adoptée, entrecoupée de portions de marche. Bien fatigué quand même sur la fin, mais content de voir que je n’ai pas trop de douleurs et aucune blessure. Demain soir, je recours une autre heure et progressivement je vais reprendre les longs footings avec comme objectif d’être au top pour la Transe Gaule qui démarre le 13 août.

     

    Jour 183 : ce soir, les courbatures ont totalement disparu et je décide d’aller faire un tour dans les chemins puis de retrouver les autres athlètes de mon club avec qui je ne m’entraîne pas souvent : pas les mêmes séances, objectifs et horaires. Ce soir, je ne dois faire que de l’endurance donc je les rejoins après 25’ de footing en solo. Nous repartons pour une nouvelle demi-heure pendant laquelle nous discutons et je les laisse pour rentrer chez moi. 1h pour 9,5km avec la pluie qui s’est invitée vers la fin, me trempant bien. Demain, une nouvelle séance d’une durée de 90’ selon la météo et l’envie. Comme je suis en pleine période de récupération (pour une semaine) je n’ai pas d’objectif précis et cours donc aux sensations.

     

    J184 : la pluie s’est réinvitée, mais la douceur est venue avec elle. Je pars en milieu de matinée pour une petite balade le long d’une rivière sur un sol tantôt dur, goudronné, tantôt meuble, en terre battue. Il fait vite bon et la pluie joue un rôle de brumisateur bienvenu. Mon rythme est tranquille et je m’imagine avec le même type de temps sur les sentiers côtiers du Raid du week-end dernier : ça aurait été glissant et j’aurais sans doute eu quelques soucis de stabilité sans chaussures de trail. Aujourd’hui en tout cas, le rythme est bien revenu, autant j’avais été « poussif » hier et avant-hier que ce matin tout va bien. Je croise deux copains et décide de faire demi-tour afin de continuer ma sortie avec eux en discutant, gage d’une allure correcte en endurance.

    Au final, 1h25’ pour 13,8km, je suis trempé un peu comme hier soir, mais pas fatigué du tout.

    J185 : ce soir, sortie sur le site du cross que nous organisons avec mon club. En janvier s’y dérouleront les championnats départementaux jeunes et je suis allé y faire des repérages et du mesurage afin de définir les différents parcours et distances que courront les jeunes. Mon GPS, pas très précis, m’a aidé à estimer les longueurs de chacun des parcours. Je reviendrai avec la roue de géomètre pour finaliser les distances de chaque course, depuis les catégories Eveil Athlétique jusqu’aux Minimes. 1h27’ pour 14,2km au total pour cette reconnaissance en pleine verdure courue principalement sur herbe. De la récupération pour les jambes, muscles et tendons.

     

    J186 : toujours dans la série « footing de récupération » ce soir ce fut 1h34’ principalement sur des chemins avec une bonne partie à l’ombre. Il était temps, mais l’été est bien là, il a fait chaud. J’avais pris 2 bouteilles d’eau avec de la grenadine comme boisson énergétique, bien vu car il fallait s’hydrater régulièrement. J’ai couru 15,2km.  

     

    J187 : Sac à dos léger avec 1 litre de boisson énergétique « maison »  (grenadine + eau), beau soleil, douceur de début de matinée, grosse envie d’en découdre avec les chemins agricoles et les routes de campagne, tout était réuni pour que je me fasse plaisir. J’ai fait une sortie longue de 2h10’ et un peu plus de 21km. Sympa comme tout, je suis même allé découvrir de nouveaux sentiers et des routes que je n’avais encore jamais prises. Vacances ? En tout cas je n’ai pas vu beaucoup de monde.

     

    J188 : Un peu de vitesse ce matin, sous forme de trois séries de 20’ à 75% après un long footing de 30’ à 10km/h, entrecoupées de périodes de récupération de 5’. La fin, une demi-heure à 9,5km/h pour « digérer ». Les jambes étaient bonnes, la chaleur ne m’a pas plombé d’autant que j’ai choisi un parcours en nature avec de bonnes portions ombragées. Mon sac à dos, chargé comme la veille en boissons, m’a été bien utile parce qu’il faisait soif. Il y avait plus de monde qu’hier, beaucoup de coureurs et de vététistes ainsi que des promeneurs venus rechercher la relative fraîcheur des bords de Sèvre.

    Cette sortie de 2h08’ est venue ponctuer une semaine de récupération – je sais que ça va faire sourire – post Raid du Golfe où j’aurai couru un peu plus de 10h45’ pour 105km environ, en 7 séances.

    La semaine qui s’annonce devrait me voir réduire le kilométrage non pas parce que je veux récupérer, mais parce que mon emploi du temps va être compliqué à gérer (déménagement, préparatifs des bagages pour les vacances, départ en vacances…) mais au bout du compte ça va peut-être me redonner du jus pour les 5 semaines qui me séparent du départ de la Transe Gaule.

     

    J189 : Aux aurores, j’ai couru 2h05’ pour tout juste 20km, dont la majeure partie dans des chemins. C’est drôle, mais moi qui raffole du bitume je commence vraiment à prendre goût pour les courses dans des chemins, en pleine nature. J’apprécie d’autant plus que le revêtement est moins traumatisant pour les tendons, qu’il faut sans cesse avoir les sens en éveil afin de ne pas trébucher, ce qui fait travailler la foulée,  et que la part d’ombre est importante surtout avec le beau temps enfin installé. Bien entendu, je profite que tous ces sentiers soient bien asséchés pour aller m’y amuser, de tout l’hiver et même au printemps ils étaient inaccessibles car très boueux.

     

    J190 : pas beaucoup de temps pour courir, mais quand on veut on réussit toujours par y arriver. Très tôt, encore une fois, pour une petite balade au frais sur mon chemin fétiche, celui où je teste ma forme, où j’ai des repères et où je peux faire des comparaisons. A ce petit jeu, les 9,6km ont été faits en 58’, avec 6 accélérations de 24 secondes entrecoupées d’une récupération de 36 secondes (24 + 36 = 60 secondes = 1’), donc c’est facile à faire. Je n’ai pas mesuré ma vitesse lors de ces déboulés rapides, mais je n’étais pas à 100% de ma VMA, ce qui n’était pas le but recherché, simplement j’avais envie de finir sur une note tonique avant la longue journée qui allait suivre.

     

    J191 : ce matin, j’ai eu quelques difficultés à me lever, m’étant couché tôt ce matin après le repas qui a suivi le déménagement de la veille et persistaient quelques courbatures aux bras dues aux nombreux colis à transporter manuellement.

    Je suis parti, il faisait déjà chaud, pour 90’ dont quelques fractions à 80% de ma VMA. Mes repères ne sont pas à des bornages kilométriques précis sur ce parcours que je fréquente depuis plus de 20 ans et je prends comme début et fin de fractions des ponts au-dessous desquels je passe ou des débuts ou fins de chemins. La première fraction, après une demi-heure de footing à 10km/h ou un peu plus, mesure 2200m et je l’ai courue à 12,3km/h. j’ai récupéré en trottinant sur 500m avant de rejoindre le second point de repère pour commencer ma seconde fraction. Longueur 1400m courus à 12,3km/h aussi. De nouveau 500m de trot lent puis je fais le premier parcours en sens inverse : 2200m à 12,7km/h. Après ma troisième et dernière récupération, je m’enfilais l’ultime fraction longue de 1600m et dévorée à 12,5km/h. Les sensations ont été globalement bonnes, je n’ai plus été gêné par les restes de la journée d’hier et la chaleur montante ne m’a pas perturbé non plus. Un bon footing de récupération pour rentrer chez moi et hop ! à la douche bienfaisante.

    Au total, j’ai couru 1h31’ pour 16,5km.

    Demain, c’est le départ en vacances, je calerai une sortie soit très tôt avant le départ, soit en fin de journée après le voyage.

    J192 : avant le voyage je suis allé trottiner 45’ et j’ai pu profiter de la fraîcheur matinale, d’autant que le ciel était couvert et le vent assez fort et soutenu. 7,2km dans mon quartier, mixant rues et chemins. Bonnes jambes, rythme tranquille, ce fut une bonne séance d’oxygénation et un bon petit réveil musculaire.

     

    J193 : première étape de mes vacances et arrêt dans l’Oise pour le week-end du 14 juillet dans la belle-famille. Je connais bien la région, j’y viens régulièrement et j’ai des parcours tout faits. Hier, je m’en suis découvert un nouveau et j’y ai fait du repérage pour ma séance de rythme de demain. Un peu de forêt au départ, assez vallonnée, puis direction la vallée du Thérain et un « nouveau » parc aménagé autour d’un plan d’eau. Super, calme, sans circulation, et de toute façon, un vendredi matin, il n’y avait personne à part les gens qui donnent à manger aux canards et aux cygnes ainsi que quelques promeneurs accompagnés de leurs chiens. 1h24’ pour 13,8km, de quoi avoir bien profité du beau temps pas encore trop chaud.

     

    J194 : Retour sur les lieux repérés hier pour une séance d’EMA à 80%. Pas de piste, juste une grande boucle de 1900m sur chemins bien entretenus avec quelques passerelles à franchir et deux ou trois portions de bitume très courtes. Après une demi-heure d’endurance, j’ai commencé ma première série et j’ai bien tourné à 12,4km/h en en gardant sous la semelle. Ce matin, il y avait plus de monde, beaucoup de pêcheurs, quelques coureurs et des promeneurs sans que cela ne soit gênant. Récupération sur une mini boucle de 350m puis seconde fraction que je fais à 12,8 puis après la même récupération que la précédente, je cours ma 3ème série à plus de 13 (13,3km/h) mais je me sentais bien. Nouvelle bouclette de récupération et j’enchaîne avec la dernière fraction que je termine à 12,7 de moyenne, cette baisse de rendement ayant pour origine le changement d’itinéraire afin de rentrer vers mon lieu de résidence. 15’ de footing tranquille puis je file sur la piste effectuer un peu de marche athlétique : 15’ dont 10 fois 100m à vitesse compétition (entre 9,5 et 10km/h pour moi). Au final, belle séance de près d’1h40’ pour 17,2km.

    Demain, du dénivelé sans doute avec le retour sur d’anciens parcours montant sur les plateaux sud picards.

    J195 : Beau grand soleil au réveil et température déjà bien douce qui laissait présager qu’elle allait monter un peu plus au fil des heures. J’ai mis une petite bouteille de 50cl d’eau et sucre dans mon petit holster en complément de celle que je porte à la main. Quelques kilomètres de mise en train, un gros quart d’heure, avant de trouver l’allure de croisière. Piste cyclable et sentiers piétonniers puis route de campagne montant vers les plateaux crayeux de Picardie, voilà le menu de ce matin avec comme dessert une petite portion de 3km en forêt afin de récupérer.

    10/10,5km/h en allure « aisée » sur le plat et au train à 9,5/10 en montée sur des côtes de 2 km avec des parties à 8/10% et près de 11 en descente où je cherchais plus à contrôler qu’à laisser aller. 1h55’ pour 19,4km pour cette septième sortie de la semaine.

    10h18’ et 103,7km cette semaine, la routine sans monotonie.

    Demain, footing entre 1h15 et 1h45 selon l’envie et la découverte de nouveaux parcours. Peut-être un peu de jeu de course type fartleck si je veux rendre cette sortie plus ludique encore.

     

    J196 : Y a quoi au menu aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’on mange ? Questions rituelles des enfants affamés. Pour moi, il y avait de la VMA courte en ce  lundi matin et par un grand soleil avec déjà presque 20° au thermomètre. Fallait en vouloir. J’avais faim et j’ai dévoré ma séance avec appétit. 45’ de footing en endurance comme entrée, à pas loin de 10km/h de moyenne en comptant les quelques accélérations d’échauffement afin de ne pas me blesser. Un petit coup de boisson énergétique façon maison (eau sucrée avec un peu d’orangeade) et je démarrais mes 10 fois 24 secondes rapides entrecoupées de 36 secondes de trot lent. Pour pimenter ou assaisonner ce plat de résistance, le parcours comportait quelques virages, des parties techniques pour le piquant, beaucoup de chemins de terre battue bien roulés et de longues portions d’herbe rase et bien planes pour allonger la foulée sans risquer les traumatismes, un peu comme quand on savoure un mets délicieux. A la fin des 10 répétitions, j’en ai repris une seconde part, j’ai donc enchaîné par 10 fois 30 secondes rapides entrecoupées de 30 secondes de trot lent. J’aurais pu faire à la suite les 36/24 prévus (36 secondes rapides et 24 secondes lentes) mais je n’avais plus faim et il fallait rentrer et la chaleur commençait à devenir assez gênante. J’ai d’ailleurs eu un peu de difficultés à revenir à mon point d’hébergement car de belles côtes pour monter sur le plateau m’attendaient : comme dessert c’était rude. 1h27’ à peine pour 14,4km. Le compte était bon pour ce footing gourmand. Pas d’étirements en guise de digestif, ce n’est pas dans mes habitudes d’en faire. Demain, petite sortie matinale avant un nouveau voyage, en direction de l’Est où du grand beau temps est prévu.

     

    J197 : petite balade matinale, vallonnée et forestière afin de profiter de la fraîcheur des sous bois. Avant une longue journée de route direction les Vosges où je vais passer la seconde phase de mes vacances. 43’ pour 6,9km.

     

    J198 : Le décalage horaire d’une heure en ce qui concerne le lever du soleil par rapport à ma région Ouest m’a sorti du sac de couchage à 6h30 et le temps de prendre un petit déjeuner rapide et de me mettre en tenue, je partais vers 7h20 pour une sortie découverte de cette région des Vosges, tout près de Raon-l’Etape.

    Des pistes cyclables et des sentiers de randonnée ont été aménagés et j’ai opté pour la voie verte de Celles sur Plaine jusqu’au carrefour de la route de la Pierre Percée que nous avions prise la veille en arrivant de Picardie. 3km de plat, roulant, avec le lac de Celles (la retenue d’eau dirais-je) puis le début de la montée vers le barrage du Vieux Pré (km 5) sur de la route que je préférais aux chemins sombres et plus accidentés. Le paysage vert composé principalement de sapins et parfois de quelques hêtres était agréable et au détour d'un virage se dégageait un joli point de vue sur des sommets alentours (altitude de 500 à 650m) ou sur le lac que je surplombais peu à peu. Je poursuivais dans la même direction encore 2500m, avec une alternance de descentes et de montées peu difficiles, toujours sur la route afin d’atteindre le pied du Château de la Pierre Percée. Je fis demi-tour, préférant garder la partie vers le château pour une randonnée avec ma femme un de ces jours. 44’30 à l’aller (7,350km) et 39’ au retour (7,350km) mais avec des descentes cette fois (dénivelé total 236m). Peu de monde à cette heure, une seule personne à courir, trois cyclistes, quelques voitures, c’était vraiment tranquille. Pourtant il y a du monde en ce moment dans le coin, mais ça devait dormir.

     

    J199 : aujourd’hui, en début de matinée comme hier, j’ai effectué une séance de vitesse spécifique « marathon » alors que mon objectif n’est pas de faire un marathon, mais d’en enchaîner un et demi par jour pendant 19 jours (1200km). Mais j’ai besoin d’entretenir mon endurance maximale aérobie (EMA) : des fractions à 80% sur 2000m étaient au menu du jour. Par conséquent, j’ai choisi un parcours sans grandes difficultés, tranquille avec quasiment zéro circulation sur une voie verte en direction de Raon l’Etape. Cette piste cyclable en site propre est balisée tous les kilomètres et j’ai pu travailler correctement sans me soucier d’autre chose que de mon rythme que je souhaitais aisé. Cet itinéraire en bordure de forêt était à l’ombre et au frais, et comme le temps était lourd, ça m’a bien protégé. Après 40’ d’endurance, les 4x2000m sont bien passés (10’02 – 9’55 – 9’51 – 9’43) avec 500m d’endurance en guise de récupération (3’20 à 4’). 1500m cool pour finir et je suis rentré bien trempé de sueur. Total d’environ 1h37’ pour 17,4km. Pas croisé grand monde : des forestiers chargés d’entretenir la voie verte et ses aires de repos, un écureuil et deux cyclistes. Demain, un peu de dénivelé au programme.

    J200 : Mon petit tour d’aujourd’hui vendredi m’a emmené sur les pentes douces mais longues menant à Pierre Percée, petit village qui surplombe le Lac de Vieux Pré. Après à peine 1km le parcours s’élève de 315m à 460m en 4km, sur une belle route très ombragée proposant parfois de beaux lacets parmi les sapins. Au loin le bruit des moteurs des tronçonneuses tournant à plein régime, rarement celui d’un véhicule : personne ne fréquente cette route pensé-je. La traversée du village ne marque pas la fin de la montée, celle-ci se prolongeant jusqu’à la jonction avec la route de Badonviller. Je décide alors de rallonger la sortie en prenant la direction de Badonviller sur 1500m puis en faisant demi-tour afin de revenir vers le barrage de Vieux Pré où j’étais allé avant-hier. La suite je connais et je peux alors dérouler dans la descente jusqu’à la voie verte et finir tranquillement cette belle sortie le long du Lac de Celles sur Plaine. 1h36’ pour 16,4km avec par moment, surtout dans la partie retour, du 11km/h.

     

    J201 : Toujours le grand beau temps dans cette région des Vosges : on a de la chance quand on regarde les orages qui sont tombés un peu partout ailleurs en France. J’ai décidé ce matin de suivre la voie verte dans l’autre sens, vers Allarmont. Au départ, c’est plat, mais après quelques hectomètres, cette piste cyclable en site propre commence doucement à s’élever. Je cours quand même aisément à à peine 10km/h. Je traverse quelques hameaux et passe devant un centre « équestre-gîte d’étape-exposition de sculpture en métal » (où beaucoup d’animaux en fer et autres œuvres en bois sont en pâture sur les pelouses bordant la voie verte). Je traverse ensuite la forêt de Milleoeil où de nombreuses sculptures en bois et autres bricolages figurant  des personnages me regardant passer. Je traverse une route pour atteindre un arboretum dans lequel je n’entre pas et file vers la suite de la voie verte. Un autre carrefour et je vois un panneau « Col de la Chapelotte 3km » et je décide de pousser un saut jusque là-bas. Comme hier, une belle montée de 3500m passant de 338m à 447m d’altitude. Pas violent le dénivelé, mais ça me permet de mettre du rythme dans ma course et je sais que lorsque je ferai demi-tour, je pourrai descendre un peu plus vite. Montée à 9,9km/h, arrivé au col je me rafraîchis avec l’eau d’une fontaine, puis j’amorce la descente qu’au final je fais à près de 12. Retour ensuite par la même voie verte qu’à l’aller, où j’assure le train sans forcer entre 10 et 10,5km/h. Comme hier, je mets 1h36’ pour 16,5km.

     

    J202 : Un petit tour du lac de Celles (toujours dans les Vosges, à la limite entre les départements de Meurthe et Moselle et des Vosges) pour m’échauffer doucement, 32’ pour 5,4km et je m’élance alors pour 10km à 11km/h voire un peu plus (53’30) et plus de 200m de dénivelé situés sur les 5 premiers kilomètres, heureusement dans les forêts ombragées. Les pourcentages de montées n’étaient pas trop violents et j’ai réussi à monter à 10,8km/h puis à dérouler à presque 13 dans la descente le long du lac de Vieux Pré en contrôlant quand même. La chaleur s’est peu à peu invitée et j’ai fini ma sortie (à 9h) trempé de sueur même si j’ai fini sur 2500m tranquillement le long du lac de Celles (10,5km/h). 1h40’ de footing pour à peine 18km. Bien préparé ma rando de ce midi de 10 bornes avec pique-nique dans le sac à dos et les 3 litres d’eau nécessaires pour 2 personnes.

     

    J203 : Retour sur le parcours de la randonnée d’hier qui m’a bien plu et que j’ai décidé de refaire en courant. 5 km de mise en train (3500m de plat et 1500m de montée pour atteindre le barrage de Vieux Pré) puis je traverse la retenue d’eau pour rallier le chemin longeant en le surplombant le lac de Vieux Pré. Le sol était bien, parfois caillouteux, d’autres sableux et la portion d’ombre était plus importante que celle exposée au soleil. Il n’empêche que la chaleur était déjà là. Mais quel plaisir à courir tout seul, guidé par le balisage discret mais très facile à voir qui me permettait de faire la même boucle que lors de la rando de la veille. Seul petit bémol, je n’avais pas estimé la distance parcourue en rando avec précision (pas de GPS hier) et ce matin, j’ai vu que le grand tour faisait 9km que j’ai fait en 52’30 (10,3km/h). J’ai donc bien trotté dans les sentiers où le vallonnement n’était pas très fort. Au final, il y avait quand même plus de 300m de dénivelé positif pour la totalité de ma sortie qui a duré 1h50 pour 18,9km.

    Demain, changement de lieu de vacances : direction le Jura ou d’autres aventures pédestres m’attendent.

     

    J204 : En définitive, le Jura ne sera pas la destination de transit avant la Bourgogne. En passant par Gérardmer (« En passant par la Lorraine … » nous avons trouvé le site assez intéressant et nous nous y sommes arrêtés pour trois jours. L’incertitude au niveau de la météo a guidé notre choix. Nous avons néanmoins essuyé un gros orage mais une fois celui-ci passé, la nuit fut calme. Le matin, avant de prendre la route, j’avais fait un dernier petit tour de lac, celui de Celles sur Plaine : 44’ pour 7,4km. Cool et plein de plaisir.

     

    J205 : Ce matin, donc au réveil, je suis allé tester mon nouveau terrain de jeu : le lac de Gérardmer et ses bords. J’en ai fait trois tours et sachant qu’un tour fait 5,5km, j’ai donc couru 16,5km en  1h37’ avec néanmoins un peu de dénivelé car le parcours ne suit pas totalement le bord de ce beau lac. Presque 200m (65m par tour). Pour ne pas que cela soit monotone, j’ai fait deux tours dans un sens et le dernier dans l’autre. J’ai effectué le dernier quart d’heure sous la pluie qui s’est réinvitée, mais il n’a pas fait froid, c’était agréable.

     

    J206 : Changement de Lac aujourd’hui dès potron-minet : celui de Xonrupt-Longemer situé à 7,5km du lieu où je campe et qui fait presque 5000m de tour. Donc 20 bornes au final pour cette sortie longue dans laquelle j’avais prévu de 3 phases : la première d’échauffement de 40’ à allure tranquille (9,7km/h) avec un peu de dénivelé pour atteindre Xonrupt-Longemer, la seconde de 40’ aussi, mais à allure Marathon avec un peu de dénivelé en début et en fin de fraction, la majeure partie étant courue autour du lac. 11,5km/h de moyenne (allure réelle oscillant entre 10,6 et 12 selon le profil), ça n’était pas trop dur. La dernière partie de mon entraînement consistait à rentrer. 35’ à 10km/h. Ma sortie a duré au total 1h55’ pour pile 20km. Demain, nouveau changement de lieu de vacances et donc un petit tour du Lac de Gérardmer est au programme avec un peu de côtes pour faire travailler les cuisses, mais la sortie sera courte, moins d’une heure car il faudra ensuite plier la tente et charger la voiture direction la Bourgogne.

     

    J207 : Petit tour du lac de Gérardmer comme prévu (à 9,8km/h donc à allure modérée et en aisance respiratoire) puis une belle montée de 1600m à 10% en moyenne (donc parfois plus), que j’ai eu du mal à faire intégralement en courant. La descente pour revenir ne fut pas facile non plus car j’ai dû freiner continuellement pour ne pas me laisser emporter par la pente forte. La fin, sur le plat me donnait l’impression d’être en montée. 1h01’ pour 9,3km au final. Beau soleil et déjà bonne chaleur entre 7 et 8h.

     

    J208 : Nouveau décor ce matin : le Morvan, au sud du sud de l’Yonne. Cela m’a rappelé il y a dix mois quand j’avais traversé cette région lors de la TransEurope. On en était à peine à mi-parcours et je me souviens de ces quelques longues étapes, certaines de plus de 80km. Aujourd’hui, j’ai juste fait une sortie moyenne d’1h23’ pour 14km, sur des routes vallonnées et sous un chaud soleil de début de matinée. Je suis rentré trempé comme ces derniers temps.

    Je vais trouver un autre chemin pour demain, il y en a une multitude et j’ai même le choix pour le dénivelé. L’orage de ce soir, assez violent va sans doute rafraîchir l’air ambiant et il se peut qu’il y ait des averses demain lors de ma sortie. On verra.

     

    J209 : Comme pressenti la veille, la pluie était déjà là quand je me suis réveillé. Pas forte, mais qui mouille bien quand même. Il en fallait plus pour me scotcher à la tente. J’ai pris une direction reconnue la veille sur la carte et je suis parti prudemment dans une sorte de grand jeu de saute-flaques. Heureusement, le dévers de la route n’accumulait pas trop d’eau et je pouvais ainsi courir à un rythme quasi normal. Le vêtement pour me protéger de la pluie faisait son œuvre et j’avais donc comme à mon habitude ma bouteille d’eau-grenadine à la main, un gel et une barre de céréales dans la poche. J’avais tellement bien préparé mon itinéraire que lors que je suis passé à l’intersection où je devais tourner à droite, dès l’entrée d’un hameau, je ne l’ai pas vue. Enfin si, je l’avais vue, mais je ne pensais pas que c’était celle que je devais emprunter. Donc, tout droit jusqu’au hameau d’après où je commençais à me demander pourquoi le village prévu au km 5 n’était pas encore indiqué. Je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur d’itinéraire, et j’ai hésité à faire demi-tour ou à continuer sur ma fausse route. Je restais sur mon itinéraire bis et rejoignais enfin une intersection m’indiquant le village. Entre temps, je me suis retrouvé face à des balles de foin qui étaient tombées sur la route, la barrant pour les éventuels véhicules. c’est le vent tempétueux de la nuit qui avait provoqué ça tout comme la chute de nombreuses grosses branches d’arbres qui jonchaient la route par endroits.

    Bref, je me suis rallongé de quelques kilomètres, mais j’avais retrouvé ma route. Par la suite, comme il continuait de pleuvoir, je pris la sage décision de ne pas faire l’intégralité – avec le rab déjà effectué – de cette sortie et commençais à chercher une route de substitution que je trouvais assez rapidement. Au final 1h21’ pour 13,3km sous la pluie mais pas trop dégoûté sachant que le temps commençait à se lever à l’horizon. Le soleil allait enfin revenir faire sécher les affaires.

     

    J210 : Sortie longue avec du rythme à allure « presque marathon ». Après une demi-heure d’échauffement, j’ai fait deux séries de 5km à 11,4 puis 11,2km/h entrecoupées de 5’ de trot de récupération. Avec le gros quart d’heure de footing tranquille pour rentrer au camping, j’avais fini ma séance d’une durée de 1h45’ et de 18,3km de long. C’était vallonné à souhait… tranquille et la fraîcheur de lendemain d’orages était appréciable. Quelques sympathiques compagnons de route : deux biches ou en tout cas deux cervidés, un lièvre, des chevaux… et comme fond musical les chants des oiseaux. C’est très beau la Bourgogne, au sud d’Auxerre.

     

    J211 : Sortie longue du matin, de même durée que celle de la veille mais à un rythme un peu moins soutenu (quand même 17,8km au final pour 1h45’). J’ai déniché un nouvel espace pour courir dans cette région au sud de l’Yonne autour du camping et je me suis fait plaisir. Le soleil timide et le vent ont donné des allures bretonnes à cette sortie matinale, seule manquait l’odeur d’iode de la mer, mais à l’horizon j’avais l’impression de naviguer sur une mer d’arbres quand je me trouvais sur les hauteurs. Des portions de côte puis de descentes m’ont aussi rappelé quelques belles randonnées en montagne même si leur longueur était moindre.

    Mais la journée sportive n’était pas terminée : le soir, avant l’apéro, je suis retourné courir pour accompagner mon fils qui va reprendre sa saison de basket d’ici peu. Nous avons couru 45’ (7,4km) dans des chemins sur une ancienne voie ferrée devenue voie verte et le footing s’est terminé dans des chemins d’exploitation où il fallait faire attention où l’on mettait les pieds : d’un certain point de vue, ça a fait travailler les articulations des chevilles et c’est bien pour développer les qualités proprioceptives.

     

    S212 : Ce matin aux aurores, ma petite sortie m’a mené sur un nouveau parcours, un différent chaque jour, et j’ai bien aimé. 1h21’ pour 13,7km, mon rythme de croisière de la Transe Gaule est trouvé, d’autant plus que tous les jours je prends des itinéraires comportant un certain dénivelé (en moyenne 160m). Comme ce dénivelé se concentre sur uniquement quelques kilomètres je prends plaisir à monter les côtes parfois raides.

     

    S213 : Dans une région où l’histoire économique nous est rappelée par les vestiges d’anciennes usines et d’anciennes carrières on trouve aussi un grand nombre d’anciennes voies de circulation peu à peu délaissées mais dont certaines ont été réhabilitées depuis quelques années, tourisme oblige.

    C’est le cas de la voie verte que j’ai empruntée ce matin entre Andryes et Druyes les Belles Fontaines, au sud de l’Yonne. Plus de rails ni de ballast, ne subsiste aujourd’hui que le tracé de cette voie de chemin de fer partiellement entretenue avec son revêtement en stabilisé, tantôt caillouteux tantôt herbeux, entre deux haies d’arbres et de buissons. De temps à autres, surgit une maison de garde barrière ou une gare abandonnées ou réhabilitées en habitation principale ou en gîte rural. Des étangs et la rivière, l’Andryes, sont présents derrières ces barrières végétales et au gré d’un trou dans la végétation on les découvre, calmes, paisibles. Un parcours de santé y a même été aménagé, servant sans doute plus aux pêcheurs et pique-niqueurs qu’aux véritables sportifs.

    Ce paysage était enveloppé dans un drap blanc de brouillard au petit matin quand j’ai démarré mon footing. 1h22’ plus tard, le soleil était là et il commençait à faire chaud : j’avais couru plus de 13km. Au bout de cette voie verte, en haut d’une côte, le paysage s’ouvre sur la petite ville de Druyes dont on aperçoit, majestueux, le château dominant le bourg avec sa belle église et ses maisons aux toitures de tuiles rouge orangé. Belle sortie pour démarrer une non moins belle et chaude journée : l’ombre va coûter cher aujourd’hui.

    La journée n’était pas terminée au niveau sport : en fin d’après midi, quand la chaleur était à son comble, je suis retourné trottiner avec mon fils. Nous avons suivi le même parcours que deux jours auparavant. Lors de la partie sur la voie verte, l’ombre donnait un peu moins de virulence à la chaleur, mais quand nous sommes arrivés dans les chemins d’exploitation des champs de blé moissonnés, nous avons eu l’impression d’avoir à faire à un sèche-cheveux géant qui nous envoyait son air chaud. 44’ m’ont suffit, pour 7,1km, mais mon gars s’est payé le luxe de travailler la musculation de ses jambes en effectuant 6 montées d’un escalier d’une centaine de marches. Le fou !

     

    S214 : petit matin, réveil avec une lueur rouge rosée : le soleil n’allait pas tarder à dépasser la colline d’en face pour nous inonder de ses rayons. C’est le moment que j’ai choisi pour aller faire une petite sortie sur route, souhaitant profiter au maximum de la fraîcheur avant le voyage qui s’annonçait chaud. 45’ pour 7,3km, sur une route plate en aller retour. L’aller à l’ombre, le retour au soleil qui dominait les reliefs. Arrivé au camping, malgré ma faible allure de course j’étais tout trempé se sueur. Même après la douche et une forte hydratation, je continuais à transpirer pendant un long moment. Cela a duré jusqu’au pliage des tentes et chargement des voitures. Demain, comme je serai revenu chez moi, je ferai une sortie longue sur un de mes parcours habituels.

     

    S215 : Retour aux affaires courantes et aux parcours que je me suis concoctés autour de chez moi. Cette sortie, en milieu de matinée par temps frais, en tout cas plus frais que celui de la région où j’ai passé la dernière semaine, avec un peu de pluie d’orage sans les éclairs à la fin, a été assez agréable et j’ai pris du plaisir à revoir les différents lieux par lesquels elle me faisait transiter. 30’ de footing à allure tranquille (10km/h)  puis 42’ à 11,6km/h (à 75% de ma VMA théoriquement) puis pour récupérer les 17 dernières minutes au trot lent (9,7km/h). Au final, 1h29’ et 15,8km pour ce footing longeant en partie la Sèvre sur un chemin bien entretenu. Déjà plus de 100km pour cette semaine qui n’est pas terminée, il reste la sortie de dimanche dans d’autres chemins et le long de la Loire.

     

    S216 : 1h21’ pour 13,7km, c’est le bilan de cette sortie. Au-delà des chiffres bruts, j’ai passé encore une fois un agréable moment ponctué de petits arrêts pour prendre des photos avec mon téléphone, histoire de m’entraîner à être efficace et précis en prévision de la Transe Gaule pendant laquelle j’aimerais aussi conserver des souvenirs autres que ceux de ma mémoire. Il faudra néanmoins résoudre le problème du transport de l’appareil : dans un sac banane ou dans mon holster ? Pour être prêt à dégainer si un truc insolite se produit lors d’une étape.

    A propos de course à étapes, j’ai retrouvé avec plaisir une portion du parcours de la Loire Intégrale qui s’est terminée samedi. Il s’agit d’une course de 17 étapes depuis la source de la Loire (le Mont Gerbier de Jonc) jusqu’à Saint-Brévin, sans jour de repos, sur le même principe que la Transe Gaule dont je prendrai le départ dans 9 jours maintenant. Or l’itinéraire de la Loire Intégrale passe dans ma ville de résidence, Rezé, le long de la Loire par Trentemoult, petit port de pêche et de tourisme sur le plus long fleuve français. J’ai retrouvé le fléchage, petits stickers jaune fluo collés discrètement sur certains pieds de panneaux de signalisation. Mon parcours du jour ne me faisait prendre que deux kilomètres en commun. Je suis ensuite retourné dans les chemins me ramenant vers mon domicile et j’ai croisé plusieurs coureurs de mes connaissances dont le frère de l’organisatrice de la LI. Coïncidence, mais il fréquente souvent ce chemin avec sa femme. La météo était bien agréable, pas trop chaude, ensoleillée. Tout bénef pour moi.

    Bilan de la semaine : 9 sorties d’entraînement, 114,3km, 11h18’30s et 968m de dénivelé.

     

    J217 : 1h30’ c’est la fenêtre de tir que j’avais pour caser ma sortie quotidienne. Alors je me suis choisi un itinéraire composé principalement de chemins avec quelques bosses afin de rendre cette séance un peu plus ludique. Il faisait beau, la température était juste comme il faut, alors comme d’habitude je me suis régalé. Parti à 9/9,5 j’ai fini à presque 11 pour une distance totale de 15,3km. C’est drôle comme on s’habitue à ces temps de course et à force, on ne trouve même pas ça long, au contraire.

     

    J218 : Entraînement rapide encore une fois ce matin, tout en restant en endurance. Nouveau parcours, 50% bitume, 50% chemin, et quelques portions techniques. Du rythme pendant plus d’1h15’ et une distance de 13,3km. Demain, piste avec 3x3000m à 80/85%.

     

    J219 : Retour sur la piste que je n’avais pas fréquentée depuis plus d’un mois. Ce matin j’avais prévu 3 séries de 3000m courus à 80/85% de ma VMA, avec entre deux séries une récupération partielle sur 200m en trot très lent avec hydratation. J’ai couru presque 3km pour m’échauffer avec quelques accélérations sur 100m afin d’être prêt à faire ma première série de 3000m. Il y avait deux autres coureurs sur la piste, mais on a réussi à cohabiter, ne faisant pas les mêmes séances. 4’40s au km était la base sur laquelle je me suis basé pour effectuer les 3000 et au final, j’ai mis 14’03 sans être monté bien haut en rythme cardiaque et en étant régulier (4’40/4’42/4’41) (FC Maxi 156, moyenne 150). La récupération bienvenue me permit de boire puis de repartir sur le même tempo, mais déréglé par je-ne-sais-quoi je me suis retrouvé trop rapidement au premier kilomètre (4’25) et donc j’ai poursuivi – fatale erreur – sur cette allure pour tout à coup ne plus savoir où j’en étais et le coup de mou est arrivé. J’ai stoppé après 1700m (courus en 7’36, FC Maxi 163) pour récupérer et me remettre les idées en place, me concentrer de nouveau sur l’allure et les sensations. Il faisait chaud et sans doute étais-je un peu fatigué, d’où cette perte de lucidité. Après 2’ de récupération, je suis reparti pour faire les 1300m qui manquaient : ouf ! Ça allait mieux et je pouvais courir à mon allure cible (1300m en 5’59 FC Maxi 158). Nouvelle récupération de 200m et je faisais ma dernière série de 3000m en 14’02 tout en étant régulier (4’41/4’42/4’39, FC Maxi 162 sur les deux derniers km). Un gros quart d’heure de trot lent de récupération pour rentrer chez moi prendre la douche réparatrice et voilà, j’étais tout neuf. Demain, une nouvelle séance uniquement en endurance pour me régénérer. 

     

    S220 : Un peu lourdes les cannes ce matin. Faut dire que la séance d’hier avait laissé un peu de traces, pourtant je n’avais pas « envoyé » du lourd. Mais en cette fin de cycle de préparation, ça doit être les symptômes « normaux ». Donc je me suis contenté d’une petite sortie d’1h16’30 pour 12,8km gérée en trois phases : première de 20’ cool à 9/9,5km/h le temps de faire chauffer l’ensemble de la machine, seconde partie de 30’ à 10/10,5km/h puis dernière phase de 25’ tranquilles à nouveau (9,5km/h) afin d’arriver reposé chez moi. La compétition est dans 5 jours, pas de repos prévu d’ici-là, mais un entraînement sans véritables difficultés.

     

    S221 : Sortie de durée moyenne (moins d’1h30) dans Jurassic Park avec intensité de 75% de ma VMA pendant presque 45’ (8,3km en 43’30) cette dernière séance de rythme avant le départ de la Transe Gaule s’est bien déroulée malgré deux gros obstacles sur mon chemin. J’ai pris le même itinéraire que samedi dernier mais je me suis retrouvé d’abord « coincé » par des travaux de voirie sur une portion de route qui m’ont fait essayer de prendre une déviation mais cette dernière s’est avérée être un cul de sac, alors j’en ai été quitte pour faire demi-tour et slalomer entre les bulldozers, les tractopelles et autres rouleaux compresseurs. Je me croyais parmi les dinosaures ! Enfin j’ai réussi à m’extirper du peloton des machines de la DDE et à retrouver mon chemin classique. Plus loin, marchant sur toute la largeur de la voie pourtant assez large, un groupe de randonneurs de 80 personnes– âgées de surcroît donc ne supportant ni les VTTistes ni les « joggeurs » - m’a freiné dans mon élan, personne ne pensant ou ne voulant faire l’effort de me laisser une petite place. Encore des dinosaures pensais-je. Certains ont failli se prendre l’  « autobus FAB» en pleine poire et ont dû sauter sur le bas côté ou me laisser une petite place pour courir quand elles ont vu ma détermination à ne pas me laisser enquiquiner par le « péril vieux ». Non, mais ! Passe encore qu’ils revendiquent le droit d’être prioritaires sur les chemins pourtant larges par rapport aux vélos, mais je ne supporte pas qu’on fasse la même chose aux piétons dussent-ils se déplacer un peu plus vite que leur allure de tortue ankylosée. Enfin, bref, ces deux bouchons passés, je pouvais dérouler tranquillement et terminer ma fraction de rythme. Je suis rentré en trottinant doucement afin de bien récupérer. 15,5km au total en 1h27’30, avec le sentiment de la séance d’entraînement bien accomplie.

     

    S222 : Répondant à une invitation des athlètes de mon club pour la sortie de ce matin, la sortie club traditionnelle du samedi matin, je suis allé au point de rendez-vous avec l’idée de faire une petite sortie tranquille d’1h30’ maximum. Aline, Marie, Pascale, Jean-Paul et moi-même sommes partis pour rejoindre les bords de Sèvre, là où j’avais fait ma séance hier. Le rythme était donné par les filles et avec JP nous avons pris la décision de rester derrière et de suivre le train en nous laissant guider. En ce qui me concerne, j’étais à une allure juste-comme-il-faut et je pouvais bavarder sans ressentir d’essoufflement. Après quelques kilomètres, le rythme des filles augmenta et je décidais sagement de rester sur le mien et de raccourcir le parcours, ne voulant pas faire plus de 15km. Donc je les ai laissés, sauf une des filles qui est rentrée avec moi. Le retour s’est fait moins rapidement et c’était mieux comme ça car je gardais des séquelles de la séance de la veille ainsi que du test Ruffier-Dickson que j’ai passé chez le médecin dans l’optique du renouvellement de ma licence. Faire 30 flexions pour mes jambes pas souvent habituées à se plier autant, ça laisse des traces ! C’était ma dernière « longue » sortie avant la Transe Gaule. Demain et après-demain je ne devrais en principe que faire des petits footings de 45’ à 1h maxi. 

     

     

     

    à+Fab******€

     

     

     

     

     

     


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  • 2013 Jour 127

    Séance pendant la pause méridienne, de 43’ pour 7,8km, soit à une moyenne assez bonne de 10,8km/h. J’étais un peu pressé et ne voulais pas perdre du temps dans la transition course-douche-repas-boulot. Soleil et parcours ombragé en plein dans des chemins sympas et quasi désertiques à cette heure.

    En ce moment je fais du court, mais le marathon me fera augmenter ma moyenne dès samedi.

    2013 Jour 128

    Petite sortie frustrante car sa durée ne devait pas excéder 45’ et la pluie s’est invitée. J’ai eu un peu de mal à me mettre en jambes puis quand c’est venu, il était déjà l’heure de rentrer. J’aurais pu rester 1h de plus à courir, mais je l’aurais regretté samedi prochain. Donc, 48’30 pour 7,7km et une belle reco du peut-être futur parcours du semi de mon club. On recherche des variantes afin de limiter le nombre de commissaires nécessaires et de proposer un circuit en trois boucles au lieu de quatre. Ce n’est pas gagné et il va falloir sympathiser avec les habitants de ces nouveaux quartiers pavillonnaires.

     

    2013 Jour 129

    Jour férié et petit travail sur la piste. Des réglages avec, après un échauffement de 10’, d’abord un petit test d’allures, sur 5x400m allant de 36 secondes aux 100m à 28 secondes aux 100m, la variation d’allure s’effectuant à chaque tour de piste. 2’24 (fc128/132), 2’16 (fc132/134), 2’10 (fc140/144), 2’01 (fc143/147) et 1’54 (fc150/154). Pas très régulier sur la fin, mais le but était de me tester. Pour la seconde partie de la séance, j’avais prévu de faire 10 fois 200m, en alternant un 200m en 56 secondes et un 200 en 1’06. J’ai été bien « sage » et n’ai pas trop dévié de ma trajectoire : 58/1’05 – 56/1’05 – 55/1’10 – 54/1’05 – 54/xx (oubli de prise de temps). La FC est restée calée entre 146 et 153 pendant les 12’ de cet exercice. 10’ de footing pour rentrer. Au total, la sortie de 44’ pour 7,6km fut bien sympa. Demain, une demi-heure de trot lent et ça sera tout avant le Marathon de samedi.

    2013 J130 : Un peu plus de 30’ la veille du marathon, histoire de dégourdir les jambes avec une fin de séance ponctuée de 5 accélérations pour rester sur une bonne dynamique.

     

    J131 : le marathon.  Sans entraînement spécifique, avec le surmenage professionnel des dernières semaines, je n’avais pas placé la barre trop haut : faire moins de 4h me suffirait. J’ai atteint ce pseudo-objectif, non sans mal. J’étais pourtant bien parti, sur des bases de 3h45’, mais peu à peu j’ai eu du mal à conserver la cadence et j’ai lutté pour éviter de passer trop de temps sur le circuit, déjà que ce nouveau record « du moins bon marathon » (si je ne compte pas celui où j’étais meneur d’allure pour ma belle sœur) ne me fait pas particulièrement plaisir, il m’a néanmoins servi de sortie longue. 3h59'17" + l'échauffement de 15'. L’après-midi, j’étais dispo pour aller officier en tant que juge aux arrivées sur la compétition de mes benjamins que j’ai aussi pu coacher lors des moments sans course.

     

    J132 : lendemain de marathon et sortie moyenne d’1h30’ où les séquelles des 4h de la veille n’ont pas duré longtemps. 14,4km sur un parcours soft, composé de chemins et de courtes portions bitumées sauf les 2km le long de la Loire au niveau de Trentemoult.

     

    J133 : nouvelle sortie de durée moyenne d’1h35’ à 10km/h de moyenne générale, ce qui veut dire qu’après un début à 9/9,5, je suis passé à 10/10,5 de vitesse de croisière. Bonnes sensations comme lors des footings du lundi soir et de bon augure avant la séance de VMA du lendemain.

     

    J134 : Retour sur la piste pour 2 séries de 8 fois 200m avec un vent gênant qui m’a fait alterner un 200m relâché et rapide et un 200m à la lutte avec le vent où j’étais donc crispé. Au final, 4 secondes d’écart entre le plus rapide et le plus lent de mes 200m, avec une moyenne des 16 autour de 44 secondes, ce qui au final n’est pas trop à côté de l’objectif. J’ai pris des longues récup (45 à 50 voire 55 secondes) pour atténuer les effets du vent sur la FC. Je suis monté à 169 et parfois la FC mettait un peu plus de temps à redescendre et donc restait « haute » au départ du 200m suivant. J’ai fini par 25’ de footing de récupération tout en rentrant chez moi. La séance d’1h20 au total pour presque 13km m’a bien « secoué » et demain, je devrais faire attention à bien me ressourcer lors de mon footing.

     

    J135 : 1h35’ d’endurance cool avec un peu de dénivelé pour le fun. 15,2km pour une petite ballade vers l’aéroport en prenant quelques chemins qui se sont asséchés depuis peu.

     

    J136 : séance d’EMA (Endurance Maximale Aérobie) autrefois appelée seuil, de 3x2000m à 85% de ma VMA. Régulier, malgré le vent sur la piste que j’avais dans le virage des 250m à chaque tour, j’ai mis 9’00 pour les deux premiers et 8’56 pour le dernier. J’ai atteint 157bpm dans la 1ère série, 161 bpm lors de la seconde et 160 à la fin de la dernière. 1h15’ pour 13,2km après mon quart d’heure de trot pour récupérer.

     

    J137 : sortie à la nuit tombée, une fois les affaires courantes expédiées (boulot, entraînement des jeunes, repas) avec simplement l’envie de me vider la tête. 49’ à peine et 7,9km dans les chemins de mon quartier où la frontale n’est pas encore de rigueur.

     

    J138 : sortie longue de 2h avec 20’ à 80% et après 10’ de récup 10’ de nouveau à 80%. 11,4km/h sur les 20’ et 11,1 lors des 10’ où le vent était défavorable. Pas de bonnes sensations, mais une FC restée basse avec un maxi à 145. 20,3km au final pour ce double tour d’horloge.

     

    J139 : Nouvelle sortie longue, uniquement en endurance, le long de la Sèvre Nantaise avec un peu de dénivelé. 2h03’ pour 20km. La fatigue de la veille a disparu.

    Ce footing long est venu ponctuer une semaine post marathon à 7 séances avec 105,4km pour une durée cumulée de 10h37’. Je monte le kilométrage car à la fin juin il y aura le Raid du Golfe de 87km que je prépare comme un cent km.

     

    J140 : nouveau proverbe « VMA le lundi quand entraînement des jeunes le mardi ». J’ai profité du lundi de Pentecôte, non pas pour faire des côtes, mais pour faire la séance de VMA prévue initialement le mardi. 25 fois 120m avec 80m de récup, au moins c’est facile de se repérer sur la piste. J’ai été régulier et à l’aise sur cet enchaînement : 26,3 secondes en moyenne avec un plus lent chrono de 27,3 s et un plus rapide de 25,9 s. La récupération avait été prévue assez longue exprès pour que je puisse aller un peu plus vite que les 100% initialement déterminés. Séance d’une durée totale d’1h23’ pour 13,4km.

     

    J141 : sortie à l’aube de 41’ et 6,8km pour digérer la VMA de la veille. Bonnes sensations au petit matin malgré une pluie battante. J’en étais quitte pour rechercher du papier journal afin de faire sécher mes chaussures.

     

    J142 : entraînement du soir pour changer le mercredi. 1h24’ pour 13,6km sur mon parcours composé principalement de chemins. Ils étaient néanmoins assez boueux suite aux fortes précipitations des derniers jours.

     

    J143 : 2 fois 12 diagonales du terrain de foot avec la largeur comme récupération. Voilà le menu du travail de la VMA de ce soir. Mon ami Pythagore m’a indiqué que la diagonale mesurait 123m (Longueur 103m, largeur 68m) alors je n’avais plus qu’à courir et je calculerais ma vitesse après, une fois rentré chez moi. (VMA 15,5 => 100m en 23,2s => 123m en 28,5s). Mes 24 diago passées, suivies de mon footing de récup, je suis rentré et ne me suis pas jeté sur le carnet d’entraînement tout de suite quand même, j’ai pris ma douche avant, dîné ensuite puis à tête reposée j’ai relu ma séance sur mon chrono. Diago en 30s à 26s avec un temps moyen de 28s. J’étais dans les clous pour utiliser une métaphore routière. J’ai couru en tout 1h13’ et j’ai seulement fait 12km. Mais quand on atteint des vitesses « supersoniques » (lol) on récupère très lentement. De plus, la course sur terrain de foot, ça secoue et j’avais l’impression d’avoir tous mes os en désordre. On fait travailler la foulée différemment que si l’on avait couru sur le tartan ; ça développe les qualités proprioceptives ce que j’ai rarement l’occasion de faire. Espérons que demain je n’aie pas trop de séquelles.

     

    J144 : petite sortie de nuit comme celle de la semaine dernière avec une variante : je suis passé au pied du Corbusier afin de ne pas faire de mon parcours du vendredi soir une séance monotone. 47’ de promenade pour 7,5km avant la séance de rythme du samedi matin.

     

    J145 : Sortie longue en configuration « trail » afin de m’habituer au revêtement piégeur en vue du Raid de la fin du mois prochain. De plus, j’avais mis 3 fois 15’ à 75% VMA pour pimenter la séance. 2h17’40 pour 23,2km et du plaisir d’avoir pris de nouveau un itinéraire que je n’avais plus trop emprunté depuis un bail. 11,8 , 11,8 et 11,5km/h je suis allé à un bon rythme malgré le sac à dos chargé de mon ravitaillement en boissons.

     

    J146 : j’enchaîne les sorties natures avec ce dimanche un tour de 20,6km toujours sur du terrain typé trail. 2h06’ et pas de séquelles de la semaine où j’ai couru 9h52’ pour 97km.

    J147 : un peu de temps libre ce soir et j’en ai profité pour allonger la sortie prévue. De 1h15, elle est passée à 1h36’ pour 16km en bord de rivière. Sympa un lundi en fin de journée, mais les chemins étaient désertiques. Belle luminosité, la végétation a bien poussé et il y a de la verdure partout, les oiseaux nidifient et ça piaille dans les nids. Mieux que le MP3.

     

    J148 : séance de piste avec comme temps cible sur mes 3000m de tenir le 4’40 au km soit à environ 85% de ma VMA actuelle. Et j’ai tenu la cadence et la distance me permettant d’aller de plus en plus vite au fil des séries. Mon principe sur chaque 3000m est de faire les km de plus en plus vite, mais souvent le dernier est fait à l’ « arrache » pour tenir le chrono. Je suis monté à 160 pulsations minute au maximum de mon effort (qui n’était pas au maximum, lui). Bilan : 1h30’ pour 16,4km. Demain, sortie moyenne du même style que celle de lundi, mais le matin.

     

    J149 : comme programmé, la même sortie que lundi, à une rue près, soit 300m de moins pour une durée sensiblement équivalente : 1h37’ pour 15,7km. Les jambes étaient un peu lourdes et j’ai mis quelques longues minutes pour retrouver une certaine aisance. La météo avait un peu changé, mais j’ai eu vite chaud, m’étant trop couvert en croyant que le temps était frais.

     

    J150 : VMA courte sur piste, séance de ouf pour certains, amuse gueule pour d’autres. 30 fois 100m avec 100m de récupération en trottinant. J’ai tourné à plus de 100% de ma VMA, en 21,5s en moyenne pour l’ensemble des 100m (22,5s à 20,5s). Je suis rentré par le chemin ombragé afin de faire du rab et de monter en volume kilométrique. Les jambes étaient bonnes et j’ai insisté sur le relâchement car d’être trop crispé provoque des douleurs et des courbatures le lendemain matin. 1h18’ et 12,4km avant un gros week-end.

     

    J151 : petite sortie du vendredi soir, 49’ et 8,2km dans ma ville et quelques quartiers dans les quels je n’avais plus été depuis un moment. C’est fou comme ça pousse les immeubles ou les maisons. Dès qu’on a le dos tourné, voilà un lotissement qui sort de terre. Bientôt on n’aura même plus la place pour courir ou pour se promener.

     

    J152 : sortie longue en configuration trail, avec sac à dos et ravitaillement en boisson comme pour le Raid : 1,5l. La séance débutait par 1 heure en endurance à près de 10km/h avant d’enchaîner 3 fois 15’ à 80%, soit à 12km/h. La récupération, de 5’, devait me permettre … de récupérer bien sûr, mais aussi de maintenir une allure de croisière de 9,5 à 10km/h. C’est du travail sur un fond de fatigue, comme lors des compétitions. J’ai fini par 20’ tranquillement pour rentrer chez moi. 2h15’ pour 23,7km et de bonnes sensations.

     

    J153 : Troisième sortie en moins de 40h, 2h pour pile 20km. Routes et chemins de campagne, paysage matinal sous un beau soleil, que du bonheur et aucune séquelle de la séance d’hier. J’aime bien ces week-end à gros volume kilométrique : 52km entre vendredi soir et dimanche midi pour 5h05’ de course.

    Au final, pendant ma semaine d’entraînement j’ai couru 7 fois pour 112,4km en 11h05’.

    La prochaine devrait être du même tonneau voire un peu plus fournie.

     

    J154 : Décidément, les lundis soirs où je peux disposer de temps libre sont propices à augmenter mon kilométrage. Ce soir, 1h51’ pour 19,0km et une belle ballade en nature. Le MP3 sur les oreilles afin de rêvasser tout en courant, je suis monté en rythme progressivement et j’ai fini ma tournée à presque 11km/h en restant en aisance respiratoire.

    Demain, VMA courte sur piste, il faudra avoir des jambes.

     

    J155 : Le vent s’est invité et a perturbé ma séance, ou en tout cas a fait que j’ai effectué mes 200m sur la même portion de piste pour ne pas avoir trop longtemps le vent contraire. Je me suis organisé pour partir au niveau de la marque verte de la 4ème haie du 400m Haies (située à 150m après la ligne de départ) pour faire mes 200m jusqu’à la ligne du départ du 50m et pour récupérer je devais traverser le terrain de foot pour retourner à mon point de départ.  Moyenne des 12 répétitions : 45s avec une fourchette de chronos comprise entre 46,2 et 44,2). 1h22’30s et 13,5km au final. Mais je suis bien content de ma séance. J’en suis revenu « rincé ».

     

    J156 : pas prévu au programme de faire deux sorties, mais une surcharge de travail au dernier moment a bouleversé mes prévisions. Donc je suis sorti tôt le matin pour courir 1h05’ dans des chemins où j’ai pris plaisir à voir la nature s’éveiller. J’ai fait 10,5km puis après ma douche je suis allé au travail, en pleine forme. Ensuite, après le travail puis l’entraînement de mes jeunes, j’ai casé une seconde séance du même type que celle effectuée à l’aube. Même durée et même distance, sur deux parcours différents. Je ne fais pas souvent du biquotidien, mais aujourd’hui ça m’a bien plu et m’a moins fatigué que si j’avais fait 21km en une seule sortie.

    Le seul inconvénient, ce sont les deux tenues à mettre à laver.

     

    J157 : VMA courte au menu ce soir, une première salve sur la piste et la seconde partie sur la pelouse du terrain de foot. 10 fois 120m à VMA suivis de 80m au trot pour récupérer. Les fractions sur la piste se sont bien passées, j’ai travaillé le gainage du haut du corps dans chaque virage, parce que j’avais déterminé mes repères pour démarrer mes fractions au départ du 400m et à celui du 200m. Une fois les 10 premiers 120m ingurgités en 26 secondes en moyenne, j’ai trottiné 5’ puis j’ai enchaîné par 10 diagonales de 123m (merci Pythagore) avec une récup sur la largeur du terrain de foot (65m). Un peu moins facile d’être régulier par rapport à la piste parce que les repères ne sont pas autant visibles que la course en couloir, j’ai tourné en moyenne en 27s à peine. Au total, parce que j’ai marché un peu pour rentrer par des chemins, j’ai fait une sortie de 1h25’ pour 12,5km.

     

    J158 : Petite balade matinale, dès 6h, pour récupérer de la séance d’hier qui m’avait bien secoué (courir sur pelouse est bon pour développer les qualités proprioceptives mais est assez traumatisant pour l’ensemble du squelette). J’avais l’impression que certains de mes os avaient été déplacés façon puzzle et qu’au fil des minutes ils se remettaient tous en place. Impression bizarre en tout cas, mais non déplaisante. 47’30s d’oxygénation pour 7,6km et j’étais prêt à affronter la journée de travail.

     

    J159 : 1ère étape de mon week-end à gros kilométrage, une sortie longue de 2h15’ le long de la Sèvre avec quelques bosses pour donner un peu l’occasion de changer de rythme. 22,2km et 150m de dénivelé, du beau temps, mon sac à dos chargé comme pour le raid de la fin du mois, ce fut une bonne répétition.

     

    J160 : direction les îles de St Sébastien sur Loire pour cette longue sortie qui a commencé avec 45’ d’endurance (à peine 10km/h) s’est poursuivie par 30’ en allure progressive de 11 à 12,4km/h, puis 15’ en endurance, encore 15’ à 80% et de nouveau 15’ en endurance avant de « me finir » avec 8 côtes de 120m. 25’ de footing tranquille pour rentrer et ma sortie était finie. 26,4km et plein les cannes !

     

    J161 : Encore du temps pour moi ce soir, lundi, et j’ai pu aller grossir mon compteur kilométrique, sans avoir à me forcer pour le faire. Le bonheur étant mon carburant, j’ai couru 1h32’ pour 15,5km sur un des mes itinéraires favoris. Chemin, bords de Loire, chemin de nouveau  et retour à la maison où du travail m’attendait après la douche…

     

    J162 : Piste, comme d’habitude, avec de la VMA courte. Prévus au départ, les 30s/30s se sont métamorphosés en 140m vite suivis de 60m lents, ce qui équivaut à la même chose car j’ai couru mes 140m en 31s de moyenne pour une récupération de 29s à 33s. 1h16’ et 12,1km au total pour cette soirée d’entretien de ma VMA. Demain, sortie longue théoriquement si les petits cochons ne me mangent pas d’ici là.

     

    J163 : Belle matinée que celle de mercredi où j’ai pu allonger encore la distance sur des routes et dans des chemins calmes et bien abrités du vent. 2h04’30 et 19,4km, je ne suis pas allé vite cette fois, je me suis promené et n’ai pas souhaité accélérer comme je le fais d’habitude. Il fallait que je mémorise mon tempo , celui où je mets le « pilote automatique » et que les bornes défilent sans y penser. Seules interruptions à ce train de sénateur, les pauses marchées de 30 secondes toutes les 15 minutes, pour boire.

     

    J164 : Séance de rythme long, endurance maximale anaérobie, à 85% : 3x3000m pendant lesquels j’ai été très régulier malgré un vent assez soutenu mais pas trop fort. J’ai fait mes séries en 13’33s, 13’27s et 13’30s. J’ai un peu pioché lors du dernier kilomètre de la première série mais après, tout est rentré dans la norme. 1h23’ pour 15km au final.

     

    J165 : Dès l’aube, 45’ pour 7,2km afin de me réveiller, sous un temps frais et légèrement couvert présageant quand même une belle journée, pas encore estivale, mais qui donne l’espoir que l’été arrive bientôt. Ce week-end, nouvel enchaînement de deux sorties longues dont une avec du rythme. Des bornes en perspective…

     

    J166 : samedi matin gris et frais, pas digne d’un mois de juin, à moins d’une semaine de l’été. Seul le premier semestre de 2013 aura été pourri ou l’année 2013 dans son ensemble  le sera-t-elle ?  Bref, je pars pour un long raid de 25 km en configuration Raid du Golfe, avec sac à dos, ravito en boisson pour plus de 2h et de quoi garnir le sac en poids. Je suis tout de suite parti en sentant que j’avais des jambes et rapidement je me suis retrouvé à 10km/h voire 10,5. La moyenne de la séance sera de 9,8 parce que j’ai dû avaler du dénivelé sur des portions assez raides, avec ou sans escaliers et les descentes qui ne sont pas mon fort ne m’ont pas fait reprendre le temps perdu dans les raidillons glissants. Mais j’ai apprécié le paysage et le fait d’être en solo sans avoir à penser. En fait, si, quand je cours, je pense beaucoup, mais là rien de fixé, je laissais mes idées vagabonder un peu comme se présentait le parcours que je n’emprunte pas souvent et que je n’ai pas mémorisé. 2h33’ et 25,1km, le job a été bien fait et demain je recommence en incorporant des fractions rapides et longues (à 80%) sur des  chemins techniques. Travailler la concentration et l’agilité sera l’objectif principal de cette balade en nature.

    J167 : Pas de casse gueule ce matin, j’ai été très concentré et j’ai pu faire ma séance comme je l’avais imaginée. Je suis parti sous un beau soleil, à 8h30, avec assez de fraîcheur pour ne pas que cela devienne un handicap si les rayons du soleil devaient chauffer. 1h d’endurance tout d’abord avec des chemins techniques entrecoupés de quelques portions de route bitumée pour relier les uns aux autres, puis première accélération pendant 20’ à 80% de ma VMA (ici environ du 12km/h), un peu de récupération à 10km/h pendant 10’ et nouvelle accélération de 15’ à 12,4km/h  suivie de 15’ d’endurance et j’ai enchaîné avec mes 10 x « 24 secondes à 100% VMA/ 36 secondes de récupération au trot » et pour terminer et rentrer chez moi, j’ai fait 25’ à allure tranquille (pour 4km). Au total, ma sortie longue a duré 2h36’ et j’ai engrangé les bornes : 26,3km.

    Cette dernière grosse séance vient ponctuer une nouvelle semaine de préparation intensive où j’ai effectué 7 sorties d’entraînement pour une durée de 12h10’ et un total de 120,6km.

    Les deux semaines qui viennent vont me faire réduire les doses progressivement jusqu’à l’objectif intermédiaire de samedi 29 et dimanche 30 juin, le Raid du Golfe.

     

    à+Fab******€


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  • 2013 Jour 84

    Encore 4 semaines d’entraînement avant l’objectif principal de ma préparation printanière, les 24 heures de Rennes. J’ai pu vérifier ce soir que ma vitesse de footing avait bien augmenté depuis quelques semaines. J’ai pris un itinéraire que j’aime bien et sur lequel j’ai des repères. Ce soir, j’ai mis 1h21’ pour faire les 13,6km de ce parcours dont les trois quarts sont sur chemins. Cette allure il y a quelques temps encore m’était difficile à suivre tout en restant bas en fréquence cardiaque. Là, je sens que j’ai de la réserve derrière et que cette allure est celle où il n’y a ni peine, ni gêne, ni essoufflement, bref que du bien être. De plus, la météo était de la partie, ciel couvert certes, mais température pas encore en baisse. Le printemps ne s’est pas vraiment installé, les prochains jours vont voir la température à nouveau baisser. Les gants et bonnets ne sont pas encore à ranger au placard.

    Demain soir, séance sur piste avec de la VMA longue : 8x800 ou 6x1000, je verrai ça le moment venu.

     

    2013 Jour 85

    VMA Longue 8x800m récup 1’20s, voilà le menu de la séance sur piste de ce soir.

    Le temps était frais, renforcé par le vent soutenu, mais j’ai fractionné sans le coupe-vent. Les sensations ont été bonnes et je n’ai pas souffert. Je suis allé un peu plus vite que prévu, en faisant mes 800m entre 3’34 et 3’25 (moyenne 3’28s ; en détail ça a donné : 3'34"/3'31"/3'30"/3'26"/3'27"/3'25"/3'26"/3'25"). Le temps cible était compris entre 3’40 à 3’36, donc en moyenne j’ai gagné 10s. Je suis monté assez rapidement en fréquence cardiaque, 162, 164 et 168 de maximum pour les trois premières répétitions et par la suite, j’ai stagné entre 161 et 165 de maximum.

    Demain je dois réussir à caser une petite sortie de récupération le matin parce que le reste de la journée va être très dense, entre le travail et les entraînements des jeunes.

     

    2013 Jour 86

    Ce matin, je suis retourné courir dans un coin où il y avait un moment que j’avais mis mes running. La faute à des chemins plus qu’impraticables car inondés et boueux à souhait pour qui veut flinguer ses chaussures. Aujourd’hui, ces chemins n’étaient pas secs, mais il y avait la place pour passer sans trop souiller sa tenue. Je me suis donc risqué à les suivre et j’ai bien fait parce qu’après j’ai pu rejoindre une petite zone de campagne bien calme où j’ai déroulé tranquillement afin de récupérer de la séance d’hier sur piste. 1h12’ pour 12km et de bonnes sensations, ce genre de footing, je ne le raterais pour rien, c’est comme un bon film ou un bon repas, ça se déguste, et moi, il me faut ma dose quotidienne sinon ça ne va pas. De plus, la météo n’était pas mauvaise, 4°, pas ou peu de vent, malgré un ciel gris, cela ne ressemblait en rien aux prévisions alarmistes de ce week-end. D’ailleurs, la journée dans sa globalité ne fut pas si désagréable que ça, les 4 heures passées après le travail, cet après-midi et ce soir, en plein air pour l’entraînement de mes jeunes ne m’ont pas trop refroidi.

    Demain soir, piste, 4x1500m en 7’ maxi.

     

    2013 Jour 87 à Jour 94

    Quelle semaine de folie ! Je n’ai pas vraiment eu une minute à moi pour rédiger mon CR quotidien depuis jeudi dernier. J’ai été submergé de travail en raison d’un changement de poste et j’ai dû composer avec un nouvel emploi du temps qui ne me laissait que très peu de temps pour moi. J’ai réussi néanmoins à courir tous les jours, ça, c’est primordial, et entre deux footings, je devais assurer mon travail et le reste du temps était consacré à ma famille.

    La séance de piste du Jour 87 s’est transformée en séance de rythme sur route. J’ai conservé les « environ » 4x1500m et j’ai tenté de les faire à la même vitesse que si j’avais été sur la piste. Raté, les côtes et le vent ajoutés à la circulation automobile m’ont un peu perturbé d’autant plus que j’avais la tête plus au boulot qu’à l’entraînement. 1h09’ pour 12km avec des 1500m courus entre 11,9 et 12,7km/h. Pas de quoi être satisfait, mais le cardio n’a pas trop fumé, se contentant d’un petit 150 maxi.

    Le 88ème jour, j’ai casé ma séance de récupération entre midi et deux, sous la pluie, 6200m pour 35’ de footing. Cela m’a bien détendu et m’a offert une petite pause mentale bien agréable quand même.

    Le soir même, après le travail, départ pour la Sologne où il était prévu une réunion de famille. J’ai pu faire trois sorties.

    La première – Jour 89 – de 52’ et 9,1km le long du Beuvron. Bien sympa malgré l’humidité ambiante et le manque de luminosité des forêts environnantes : le soleil était caché par de lourds nuages.

    Le lendemain, Jour 90, au lieu d’aller ramasser les œufs de Pâques dans les environs, j’ai pris la direction du Château de Cheverny, là où le week-end suivant (après demain) aura lieu le marathon éponyme. Le soleil était là, le vent frais, froid même, était son invité. Les gants et tout le matos hivernal était de sortie, bonne idée d’y avoir pensé. Pas de soucis pour suivre la route, les pistes cyclables ou itinéraires pour les cyclistes étaient bien balisés. 1h15’ à peine et 12,8km pour cette découverte de la région. Un petit bonjour à la bâtisse qui a inspiré Hergé pour dessiner Moulinsart et je suis reparti vers le gîte où j’étais hébergé.

    Jour 91, toujours la Sologne, mais cette fois en direction du Château de Chambord que je suis pas allé rejoindre car trop lointain de mon lieu d’hébergement, mais j’ai pu en voir un autre, celui de Villesavin, à Tour en Sologne. 14,4km dont l’aller face au vent froid et le retour poussé par Eole. 1h23’30 sur du billard sans beaucoup de véhicules, lundi de Pâques oblige.

    De retour chez moi le 92ème jour, mardi, j’ai pu aller refaire de la piste, une petite séance de 3x2000m que j’ai bien appréciée malgré le temps encore et toujours hivernal : froid, vent, risques de pluie, j’ai couru 1h15’ pour 13,6km et mes 2000m ont été bouclés respectivement en 9’05, 8’55 et 8’51. Assez réguliers, avec une montée dans les tours jusqu’à 162, pour 85% de ma VMA.

    Jour 93, pas possible de courir le matin, travail oblige, ni l’après-midi pour les mêmes raisons, alors « séance du soir, bonsoir ». 1h20 et encore 13,6km, sur des chemins assez abrités du vent et donc du froid, ma petite séance que j’aime bien faire quand j’ai la tête pleine de trucs qui ne vont pas dans le bon sens. Je cours, je ferme le cerveau à toute tentative d’intrusion de mauvaises pensées et revis des épisodes de mes courses à étapes, je revois les paysages, retrouve les sensations de bien être.

    Jour 94, c’était hier, et j’ai souhaité « décalaminer le pot » sans risquer de pèter un joint de culasse : VMA courte sur 10x300m avec la récup calculée pour être au moment où le vent est de face. J’ai bien déroulé et j’ai enchaîné les séries entre 1’13 et 1’09. Bien sympa. Le cœur est monté à 162 au plus fort de la séance. C’est bon.

    Jour 95. Aujourd’hui, ce soir même, juste avant d’enfin trouver le temps de mettre à jour mes CR journaliers, je suis allé tester mes sensations dans la nuit autour de mon quartier : 46’ et 7,5km. Les 24h approchent et il faut que j’emmagasine de la fraîcheur et de la confiance en ce que je vais tenter de suivre comme tactique.

    Demain matin, normalement, 1h30 devraient suffire, avant que je n’aille passer tout l’après-midi à coacher mes benjamins sur leur triathlon : ça va cailler je le sens, on verra.

     

    2013 Jour 96

    Deux semaines, une éternité pour moi, que je n’avais pris ce chemin. Quel bonheur ! Je suis parti pour une balade de 90’ par un temps froid et venteux, mais je n’en ressentais pas les effets dès le début parce que vite réchauffé par un tempo de croisière soutenu après quelques hectomètres de mise en train. Le paysage n’a pas beaucoup évolué depuis 15 jours, mais on sent que les arbres fleurissent peu à peu et que les feuilles commencent à pousser malgré cet hiver qui n’en finit pas ou ce printemps qui tarde à venir.

    15,4km, du 10,3 de moyenne, 9,5 les premiers km puis progressivement 10, 10,5 et  sur le chemin qui longe la Sèvre, là où c’est tout plat avec le vent dans le dos en plus, donc sans aucun effort à produire que celui d’aligner les foulées. La musique en fond sonore avec mon MP3 m’a fait un peu rêver, surtout quand j’ai mis les morceaux de Muse. Cela change du rap que j’écoute habituellement.

    L’après-midi fut consacré à l’encadrement de mes jeunes sur une compétition d’athlé, un triathlon (une course, un lancer, un saut) et malgré la fraîcheur accentuée par le vent soutenu, on s’est bien régalés, certains découvrant ce qu’est une rencontre d’athlétisme sur piste, d’autre tentant d’améliorer leurs performances. Pour un entraîneur, c’est quelque chose d’extraordinaire de voir ses protégés se faire plaisir et progresser tout en mettant en pratique tout le travail fait à l’entraînement. Beaucoup de records personnels, quelques réglages à prévoir pour certains, quelques exercices de perfectionnement pour d’autres. Bref, du beau, du bon, du boulot à prévoir pour les prochaines séances d’entraînement. Pas inintéressant.

    Demain, sortie longue, la dernière sans doute avant les 24h, avec des gelées dès le matin d’après les prévisions météo. On verra.

     

    2013 Jour 97

    Trois options de parcours s’offraient à moi avant ma sortie longue : un peu de ville puis le long de la Loire et les îles de Saint Sébastien, un peu de ville et le parcours vallonné de la rocade tranquille de Vertou puis les chemins des lotissements environnants ou la campagne vers le lac de Grandlieu puis les abords de l’aéroport et sa zone industrielle déserte le dimanche. C’est cette dernière option que j’ai choisie. Je ne voulais rencontrer personne t me concentrer uniquement sur ma course. La musique m’aidant à « voyager » je partis donc vers 9h15 pour un long tour de plus de 20km. La nature s’éveille peu à peu, je le remarque de jour en jour, heureusement, car l’hiver est encore bien long et la température de ce matin, 2°, n’était pas pour rappeler que le printemps était déjà là depuis deux semaines.

    Dans le ciel, j’ai vu un vol en « V » d’un groupe de migrateurs, et je me suis arrêté pour contempler leur discipline. 13 hérons ou autre échassiers, organisés comme la patrouille de France, avec un chef en tête et les autres répartis à 6 de chaque côté. C’était beau. Un peu plus loin, j’ai dû faire peur à un lapin qui s’est mis à détaler juste au moment où j’arrivais à son niveau. Quelle course à travers les vignes ! Et adroit le bougre, il slalomait entre les ceps sans se cogner dans un pied de vigne.

    Après 2h03’ de footing à 10/10,5km/h et 20,7km, je suis rentré bien content de ma sortie.

    Cette semaine fut bonne en terme de course, j’ai réussi à faire de la qualité et du volume malgré un emploi du temps démoniaque, tout comme celui qui m’attend ces deux prochaines semaines. Heureusement que les 24h se profilent et que je vais baisser le nombre de kilomètres sans pour autant prendre de jour de repos, en tout cas je vais essayer de continuer mon strike qui en est maintenant à 119 jours et 1612,5km.

    9h23’ pour 96,3km en 7 séances dont une de VMA longue, une de VMA courte, 3 sorties moyennes en endurance, une courte  et une longue en endurance aussi. Tout est OK.

     

    2013 Jour 98

    Petite balade de fin de journée après le travail dans des chemins où la boue commence peu à peu à sécher et où il commence à faire bon de courir. La fraîcheur s’estompe, la végétation « explose », les arbres fleurissent, dans les champs ont commencé à pousser une multitude de petites fleurs blanches, bleues ou jaunes. Le vent est quand même présent, de secteur ouest, assez soutenu, les nuages empêchent le soleil de briller et peut-être que par-ci par-là une ondée vient mouiller les sols.

    1h10’ de détente et 11,8km, ça me suffit avant deux jours plus cool en raison du manque de temps libre pour aller courir. Je vais essayer de caser ma sortie entre midi et deux, demain, ou après le travail juste avant les deux réunions auxquelles je dois assister. Hors de question d’aller courir après 22h30, mon temps de sommeil s’en retrouverait trop réduit.

     

     

    2013 Jour 99

    Deux sorties courtes dans ma journée : une le midi de 39’ pour 6,7km et une en fin d’après-midi de 37’ pour 6,1km.

    Entre midi et deux, il a plu, il y avait du vent fort et j’ai suivi un parcours semi urbain, dans les belles petites rues d’un nouveau lotissement où de beaux trottoirs ont été aménagés. Le rythme était bon, un peu rapide, mais j’étais pressé et j’avais eu la bonne idée de déjeuner juste avant le départ, pendant que la pluie tombait assez vigoureusement. J’ai eu de l’eau, mais pas trop comparativement à ce qui était tombé entre 11h et 12h. Ma sortie de fin de journée, pressée elle aussi car deux réunions m’attendaient à partir de 18h30, fut moins rapide qu’à midi, mais la météo est restée au sec malgré un vent encore fort où des rafales pouvaient à tout moment me pousser ou me freiner. J’ai répété un circuit modèle du type de ceux qu’on rencontre sur les courses de 24h et j’ai pu faire des réglages d’allure.

    Pour une journée où je craignais de ne pas avoir le temps de courir, ça a été plutôt une journée sympa à deux sorties : les 99ème et 100ème depuis le 1er janvier.

     

    2013 Jour 100

    Centième jour de l’année, assez pourri au niveau météo. Travail le matin, pluie soutenue et vent violent. Travail à la maison jusqu’à 15h, pluie forte. Entraînement des jeunes de 15h30 à 17h : pluie encore et toujours. J’ai fait faire une séance de PPG et de renforcement musculaire en tribune avec quelques gammes de course là où on peut courir, tout en haut de la tribune. Des exercices de bondissements dans les escaliers, du lancer de medecine-ball, du gainage… Et la pluie en bruit de fond qui tombe continuellement sur le toit de la tribune. Une accalmie et on file vite fait sur la piste pour finir la séance par un jeu de course sous forme de relais. Séance de remplacement qui s’est donc avérée assez plaisante aux dires des jeunes. Pas d’entraînement sauts pour les minimes et les cadets, ainsi je me suis retrouvé « libre » pour aller à mon tour m’entraîner. Bien sûr, la pluie a redoublé d’intensité malgré quelques périodes de calme relatif. J’ai réussi à trottiner 1h ou un peu plus pour 10,3 km. Un peu difficiles les parties face au vent et en faux-plat montant, heureusement qu’il y en avait en descente et vent de dos pour rétablir l’équilibre. Ce soir, j’ai pu avoir un peu de temps pour finir de travailler avant de me poser devant le match Barcelone – Paris.

    Demain, si la météo ne me plombe pas la motivation, je dois faire du fractionné long, 2 ou 3 x 2000, sur piste.

     

    2013 Jour 101

    Séance d’EMA sur piste après une journée éreintante. J’ai eu des difficultés à me mettre dans le bain et quand j’ai commencé mes accélérations afin de compléter mon échauffement, ça n’a pas été facile. Il y avait du vent, fort, soutenu, malgré une température entre fraîcheur et douceur. Ma séance consistait à fractionner sur 4x1500m à vitesse semi-marathon (85% de ma VMA) sur piste. A chaque tour, un mur de vent me ralentissait ou m’obligeait à lutter pour ne pas perdre de vitesse. 6’51s pour le premier rush, fréquence cardiaque maximale 154. Seconde fraction après 2’ de récupération : 6’45s et fc max 156. Ensuite, j’étais de mieux en mieux, 6’44 (FC max 159) et enfin 6’42s (FC maxi 161) même si le dernier tour fut quand même assez laborieux. La régularité des temps de cette séance est une bonne surprise car en commençant sans grande énergie je suis peu à peu monté en régime et j’ai su lutter sans trop monter en fréquence cardiaque dans les portions exposées au vent. 15’ de trot pour rentrer, cette dernière grosse séance à 9 jours de mes 24h me rassure bien.au total j’ai couru 1h13’ pour 12,7km.

    Demain, je vais essayer de caser un petit footing de récupération, sans doute vers 21h après le repas et l’entraînement des jeunes.

    2013 Jour 102

    La Lune, comme un petit ongle dans le ciel, m’a accompagné lors de mon footing nocturne. Pour une fois que le ciel était dégagé, il fallait en profiter. Cela ne va sans doute pas durer. 52’ de footing tranquille, 8,3km, la nuit qui tombe doucement, la fraîcheur qui tarde à venir, seul un petit vent modéré est venu apporter quelque difficulté lorsqu’il a fallu rentrer vers mon domicile. Les sensations étaient bonnes au niveau physique, meilleures qu’hier en début de séance. Pourtant la journée de boulot fut pénible – pléonasme, serais-je tenté de dire, sans savoir si cela tient plus du trait d’humour que de la vérité  - et de se dépenser un peu apporte quelque réconfort psychique et physique.

    Ce week-end, pas de volume, seules deux sorties moyennes en endurance, avant la dernière ligne droite amenant aux 24h du week-end prochain. Je ne sais pas si la fatigue mentale va me jouer des tours, mais ces quatre dernières semaines ont été très éprouvantes depuis qu’on m’a confié le remplissage du tonneau des Danaïdes – métaphore concernant mon travail. A côté, les courses à étapes de plus de 60km quotidiens ou de plus de 6h me semblent tellement faciles. Je verrai si le mental sera à la hauteur afin d’atteindre mon objectif.

     

    2013 Jour 103

    Pluie de Printemps

    Pluie de Printemps tombe du ciel

    parfumée au Soleil qui vient pointer son nez

    Les plantes sourient à la lueur du jour

    Et viennent offrir leur cœur à ses gouttes semées

     

    Pluie de printemps plus belle que l’Automne

    Vient rafraîchir les cœurs, vient inonder les cours

    Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature

    L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer

    (Elodie Santos, 2009)

     

    Y a pas à dire, la poésie est quand même plus belle que la météo actuelle qui n’en finit pas de nous désorienter. C’est quand Noël déjà ? Ah non, avant il y a un été et un automne quand même !

    Donc tenue de rigueur ce matin pour le départ de mon footing d’1h30’. J’avais décidé de partir plein ouest afin de revenir poussé par le vent et quelques vallons devaient agrémenter mon itinéraire, histoire que je ne m’enferme pas dans un ronron trop monotone. La pluie s’est invitée, certes pas très forte, pas suffisante pour engorger les routes et chemins, mais tenace pour me contraindre à refermer le coupe-vent et remettre le bonnet. Quand elle s’arrêta, ce fut au moment où j’atteignis la mi-course et le retour me permit d’ouvrir les vêtements afin de ressentir la fraîcheur parce que malgré la pluie, la température était relativement agréable (10°) et au soleil, même pâle, elle montait jusqu’à 15°. Autant le week-end dernier j’étais tombé en admiration devant le vol d’oiseaux migrateurs, autant ce matin j’ai pu constater le trafic aérien intense au-dessus de ma commune et de ses voisines. Un avion toutes les deux ou trois minutes, parfois un pause de 10’ sans en entendre un seul et vu de dessous, c’est impressionnant quand ils atterrissent. Fallait pas que je choisisse ce parcours au près de l’aéroport, mais j’aime bien sa configuration… c’est pour cela que j’ai opté pour cette zone semi campagnarde.

    1h32’30 pour 15,2km et plein de bonnes sensations pour ce footing de récupération.

     

    2013 Jour 104

    Enfin du beau temps ! Plus de 10° au lever, un beau et éclatant soleil, un peu de vent mais pas trop soutenu, les conditions « normales » printanières semblent être réunies et cela va sans doute durer quelques jours. J’en ai profité aujourd’hui, on verra pour la suite. Ma tenue fut allégée, mais j’ai enfilé un sweat-shirt au cas où…

    J’ai fait un tour sur chemins tranquilles, mais ce matin très fréquentés par les joggeurs que je n’avais pas vus en si grand nombre depuis très longtemps.

    1h20’30s pour 13,6km, du 10 à l’heure environ, cette sortie est venue clore ma semaine 16 sur les 17 que comporte mon plan « 24h ». Normalement, je devrais pouvoir courir tous les jours jusqu’à vendredi où ça risque de ne pas être possible pour raisons professionnelles et parce que le soir je prends la direction de Rennes où sera donné le départ de la course le lendemain à 10h.

    8 séances cette semaine mais 3 de moins d’1h, une seule de plus d’1h30’. Une seule fut consacrée à de la « vitesse », sur des 1500m, le reste étant principalement de l’ « habillage » et de l’entretien.

    8h26’ et 84,7km. C’est peu par rapport à ma moyenne hebdomadaire, mais c’est ma façon de réduire l’entraînement avant les compétitions. La semaine prochaine, dès demain, je réduis encore le volume et seule une sortie de « qualité » et de réglages sera au menu, les autres séances seront simplement des sorties courtes en endurance et à allure 24h.

     

    2013 Jour 105 (strike = 128.  64x2 = 2 TransEurope (en durée, pas en longueur)

    Un petit tour du côté du complexe sportif afin de réviser le parcours de hamster qui ressemble à celui de Rennes où je vais courir ce week-end pendant 1440 minutes. Je me suis arrangé pour que la longueur du tour soit proche de celle du circuit rennais, à savoir 1800m. 11’ au tour, la cadence a été bonne et sera celle que je tenterai de tenir le plus longtemps possible avant la baisse inexorable de la vitesse au fil des heures.

    Ma sortie de ce soir n’a pas excédé 1h et j’ai à peine fait mes dix bornes (56’30 pour 9,3km), mais cela ne sert plus à grand-chose de faire des bornes, j’en aurai tout mon saoul dans 5 jours. Depuis deux jours, le cuissard est de sortie, ce qui change des collants. Plus de coupe-vent épais, simplement un T-shirt et une veste légère. Les gants et autres bonnets sont à remiser pour de bon j’espère, bien qu’on ne soit pas à l’abri d’un retour du froid ; on ne sait jamais avec le dérèglement climatique qui fait de la météo une science où l’on a presque autant de chance de gagner qu’au loto.

     

    2013 Jour 106

    Ce soir, j’ai fait une séance sur piste en endurance tranquille pendant laquelle j’ai accumulé les tours de piste sur un tempo de 2’25 à 2’30 avec des « pointes » à 2’15 et des tours plus lents en 2’35. J’ai déroulé et essayé de faire le vide dans ma tête, un peu comme je le ferai samedi lors de ma compétition. La réduction du kilométrage doit m’amener à être au top de ma forme physique, et pour moi qui ai enchaîné les bornes par centaines voire milliers depuis nombre d’années, c’est une démarche difficile mais peut-être bénéfique pour atteindre l’objectif fixé. L’inconnue de ces 24h résidera dans ma gestion des moments de fatigue, quand le sommeil vient troubler la concentration et quand il est plus facile de céder à la tentation d’aller dormir que de continuer à courir dans la nuit sur un circuit où les coureurs deviennent de plus en plus rares. Encore deux ou – j’espère – trois footings avant la course et le plein de sommeil si l’on peut dire, et ce, malgré un emploi du temps professionnel très prenant.

    Ce soir, 55’ et 8,8km. Demain, 45’, pas plus, juste pour la forme.

     

    2013 Jour 107

    C’est l’été ! C’est ce que m’ont dit mes Benjamins lors de l’entraînement de cet après-midi. Et c’est vrai qu’on en a bien profité, malgré un petit vent soutenu. Moi aussi, j’en ai profité après leur séance, car ce fut au tour de la mienne. 47’30 en pleine campagne avec le chant des oiseaux comme musique de fond : ça s’agite dans les haies, la nature en profite elle aussi. J’avais de mauvaises jambes pendant les 30 premières minutes et c’est quand ça commençait à aller mieux qu’il a fallu rentrer pour ne pas trop en faire. Juste une sortie pour transpirer et faire le plein de sensations. 7700m au final, du 9,7km/h, l’allure de croisière « basse » mais où j’ai de la réserve pour accélérer s’il le faut. Je n’avais pas pris le cardio pour courir aux sensations. Ma fréquence cardiaque au repos, au lever, était de 38 pulsations par minute, j’ai même eu une minute à 36 ! C’est que la forme est là, c’est bon signe avant la dure fin de semaine et les 24h qui suivent.

    Un bon sommeil par-dessus et demain ça roulera tout seul.

     

     

    2013 Jour 108

    Petit moment de bonheur quand je suis allé trottiner pendant un peu plus d’une demie heure. Pas trop en faire, telle était ma cible pour cette sortie dans mon quartier histoire de répéter le début de course de samedi prochain. 32’ pour 5,2km, c’est vraiment du light pour moi, mais je n’ai pas envie de regretter un trop plein de bornes juste avant mon objectif number one of this year.

    Demain, soit je casse mon strike (je traduis : j’abandonne ma série de jours consécutifs sans repos) soit j’arrive aux aurores à placer un petit tour de 30’ comme celui de ce soir.

    je vais me coucher et vous dis ça demain.

     

    2013 Jour 109

    Pas pu rédiger un CR de ma sortie matinale, effectuée à 6h juste avant mon inspection. 33’ de promenade dans mon quartier à 9,5km/h juste pour me dégourdir les jambes et parce que je n’arrivais plus à dormir depuis quelques longues minutes. 5km ou un petit peu plus m’ont suffi pour démarrer ce vendredi sur de bonnes bases.

    La journée a été longue puisqu’après le travail il a fallu que je finisse de faire mes sacs et charge la voiture pour prendre la direction de Rennes où le lendemain j’avais mes 24h.

    Soirée en famille à discuter et surtout à se détendre. Coucher pas plus tôt qu’à l’habitude, de toute façon je n’aurais pas réussi à trouver le sommeil plus vite que si je m’étais couché à 21h.

     

    2013 Jours 110 et 111

    Samedi 20 avril

    Voilà le jour J, celui qui doit valider ma préparation. Celle-ci a été quand même bien perturbée par le changement d’affectation depuis un mois, l'inspection de vendredi juste avant les vacances ce qui a fait que je n’ai pas réussi à suivre le plan prévu parce que la surcharge soudaine de travail m’a empêché de profiter de temps d’entraînements conséquents. De plus un gros stress et venu s’ajouter à ce sous-entraînement. Comment vais-je gérer les événements ? C’est la question que je me pose avant le départ. J'ai passé de très mauvaises nuits ce dernier mois, tracassé par tout ce changement. Le retour sur Terre après la TransEurope est plus violent que prévu, surtout qu'il se fait à retardement. Mais quand on a survécu à 2009 et ses galères suédoises et quand on a connu tout le bonheur de finir une transcontinentale trois ans après, on se dit que c'est la vie et qu'il y a des hauts et des bas comme lors d'une course d'ultra.

     

    Heureusement, la météo est au grand beau, avec néanmoins un vent soutenu de secteur nord-nord-ouest. On l’aura de face dans la portion montante du circuit. Pas de chance ! Mais c'est mieux que celle de l'année dernière.

    Le départ est donné à 10h du matin et de suite je sens que les jambes sont bonnes, le rythme tranquille, et la tenue un peu trop consistante : à la fin du premier tour je me débarrasse de mon coupe-vent pour ne conserver que le sweat-shirt et le t-shirt au-dessous. Mon cuissard est idéal, il m'avait servi du Danemark à Gibraltar tout comme mon t-shirt et je ne regrette pas en voyant ceux qui ont mis un collant et qui vont avoir un peu chaud. Je cours beaucoup avec Jean Gabriel, un copain nantais, et nous discutons de longues minutes avant de rentrer progressivement chacun dans notre course ; je bavarde aussi beaucoup avec les autres coureurs. Sur 24h, on est amenés à se voir fréquemment et donc de temps en temps on tape la discute ; ça fait passer le temps et les kilomètres.

    Les quatre premières heures passent donc assez bien, j’engrange les bornes au rythme de plus de 5 tours à l’heure soit environ du 9,5km/h. Je souhaite tenir ce tempo pendant encore quatre autres heures, mais petit à petit je commence à ressentir des lourdeurs aux jambes qui me font ralentir peu à peu. 1h54 aux 10 tours (18,3km), 3h50 aux 20 tours (36,6km), je passe en 6h05 aux 30 tours (54,8km) puis en 8h27 aux 40 tours (73,0km). J’ai donc beaucoup ralenti, perdant 1 tour à l’heure en gros. Par rapport aux temps de passage fixés, ceux de l'an dernier, je prends du retard ou tout au moins je ne prends plus d’avance. Je n’avais pas prévu cette baisse de régime si tôt dans la course. A la 10ème heure, 84km de faits, 8,4km/h (c’est facile à calculer) soit deux marathons (en 2012 j'avais couru 2 tours de plus, soit 87,8km). Peu importe, je serai peut-être moins chronophage cette nuit lors des changements de tenue.

    Le premier marathon ne m’a pris que 4h30, le second une heure de plus. J’espère ne pas mettre beaucoup plus de 6h pour faire le troisième. Les 100km sont dépassés après 12h24’ de course (1 heure de retard par rapport à l'an dernier) et je me décide à faire une pause afin de changer une partie de ma tenue et de remettre de la pommade de protection et aussi de prendre le temps de manger une soupe tiédasse et une purée au jambon tout aussi froide et fade. De 8,1km/h ma moyenne a chuté à 7,8 quand je reprends le circuit. L’objectif de battre mon record avait déjà du plomb dans l’aile avant mon arrêt, il ne me reste comme objectif de secours que de faire un bon total. C’est là que je ressens le manque de kilomètres surtout ceux des sorties longues de 3h que je n’ai pas pu faire.

    Dimanche 21 avril

    Minuit passé, 14h de course, enfin plus de la marche que de la course ou un mélange amer entre les deux. Un peu de marche athlétique pour préparer le 5000m des interclubs, comme ça je n'aurai pas l'impression d'avoir perdu mon temps. Enfin, façon de parler, la perte de temps sur ce 24h est considérable : presque 10 bornes de gaspillées (107,7km contre 117,1 soit 5 tours) et l'envie de m'accrocher aux branches qui fond de plus en plus.

    La nuit devient de plus en plus fraîche et de ne plus vraiment courir régulièrement me fait prendre froid. Plusieurs coureurs d’ailleurs se sentent mal parce que refroidis par le vent de face et certains sont pris de nausées, maux de ventre ou vomissements. Je m'arrête une première fois (peu après le passage du troisième marathon en 17h, soit 7h pour les 42 derniers km) pour essayer de dormir un peu sur une chaise, les bras croisés sur une table la tête posée dessus, tout près dus ravitaillement mais je ne réussis pas à trouver le sommeil. Je repars et après une heure de marche, je tente à nouveau de dormir. Mon arrêt dure 70 minutes et quand je veux repartir, je suis frigorifié. Il est plus de 6h du matin, le petit jour arrive et le givre recouvre les voitures. Je dois courir pour me réchauffer. Ma motivation n’est plus très grande et je termine ces 24h en essayant de sauver les meubles en dépassant les 150km.

    Au final, 157,049km pour cette course où je n’avais pas le niveau pour faire mieux. Dommage que le dernier mois m’ait gâché tout l’entraînement hivernal.

     

    2013 Jour 112

    Lendemain de 24h : cassé ? Non, un peu de douleurs musculaires et quelques sensibilités aux pieds, mais rien de bien méchant pouvant me contraindre à rester chez moi. J’ai donc rechaussé les runnings et suis allé faire une petite sortie de décrassage de 7,2km en 48’ en fin de journée. Les deux premiers kilomètres ont été très laborieux, je claudiquais mais une fois les muscles réchauffés, je pus enfin courir sans trop de douleurs. Le rythme était bien lent, mais le principal a été de me dégourdir les jambes. le temps était beau, frais et un peu venteux, mais je conservais quand même le coupe-vent.

     

    2013 Jour 113

    Ce matin, encore quelques courbatures au lever puis une fois parti sur mes chemins en trottinant, j’ai pu décider d’allonger le parcours. Ma sortie de 9,6km en 1h05’ presque ne fut certes pas d’une rapidité extrême, mais je récupère mieux comme ça que de rester chez moi. Il faut faire tourner les jambes, ça élimine les courbatures, enfin, c’est mon principe et je suis habitué à ne jamais couper après une compétition.

    Demain, une autre séance, cette fois sur piste avec cardio et enregistrement de la FC à différentes allures. Bien sûr, je ne vais pas faire de VMA, je vais simplement accélérer progressivement jusqu’au moment où je ne serai plus « à l’aise ». Le pouls du matin, hier comme aujourd’hui était de 41. La fatigue ne s’est pas installée.

     

     

    2013 Jour 114

    Séance sur piste ce matin par un temps presque estival. J’avais programmé un petit test d’allures sur 2000m en 5x400m à vitesse progressive pour recueillir des données cardio puis de la Marche Athlétique en vue de me préparer aux Interclubs du 5 mai où je m’alignerai sur le 5000m Marche.

    14’ d’endurance afin de me rendre sur la piste puis j’enchaîne avec mes tours de piste :

    -          premier 400m 2’36 et la FC à 127 maxi

    -          second en 2’27 FC 131 sans récupération

    -          suivant en 2’16 FC 138

    -          l’avant dernier 2’02 FC 149

    -          cinquième 400m en 1’56 FC 154 maxi.

    100m de récupération à la marche « normale » puis j’enchaîne sur mes 10x300m en Marche Athlétique. Réglage du geste, des appuis au sol, du déhanchement, du travail des bras – une athlète aguerrie en marche viendra même me donner quelques conseils concernant la position de mes bras afin d’économiser le coût énergétique de ma marche – j’ai mis quelques fractions avant d’atteindre une cadence « raisonnable ». Si je veux viser les 31’20 comme l’an dernier, il me reste du travail car au mieux de mes séries, j’ai tourné en 2’09 aux 300m soit 43 secondes aux 100m et 7’10 au km (35’50 aux 5km si je ne vais pas plus vite).

    Pour finir, je suis rentré par des chemins avec 30’ d’endurance.

    Au total, ma séance a duré 1h27’ et je n’ai fait que 12,3km (dont la séance de marche athlétique). Mais les courbatures se dissipent progressivement. Demain, sortie mixte endurance-marche athlétique (20’/45’/20’) sur route.

     

    2013 Jour 115

    Endurance + Marche Athlétique au programme ce matin. Grand soleil, les plantes exhalaient leurs parfums en ce début de matinée plutôt estival que printanier. J’ai tourné sur un circuit de 3km et après 20’ de footing, j’ai commencé la première de mes quatre séries de 1000m en marche athlétique. Sur route, ça ne rend pas pareil que sur la piste, les aspérités du bitume, les petits creux et petites bosses, font gratter les semelles par moment. J’ai été un peu plus « efficace » que lors de la séance sur piste, tournant mes kilomètres en 7’/7’10 et il va falloir descendre un peu plus vers les 6’40 voire 6’20 pour retrouver le niveau de l’an dernier. J’ai encore 10 jours avant les interclubs. La récupération entre deux séries de 1000m était courue, à 10km/h environ et j’ai terminé ma séance par 30’ en endurance en courant.

    Aujourd’hui, j’ai appris que j’avais réussi mon examen d’entraîneur 1er degré spécialité sauts ; j’ai reçu par la poste mon diplôme. C’est mon second certificat après le 1er degré « moins de 12 ans ». La saison prochaine, je vais peut-être tenter de passer un 2ème degré, mais le niveau est un peu plus élevé et demandera que j’aie des athlètes capables d’aller aux France. On en a, mais il en faudra d’autres. De plus, il me faudra proposer des séances d’entraînements supplémentaires et spécifiques dans le domaine que j’aurai choisi, sans doute saut pour continuer à parfaire ma formation. Reste plus qu’une bonne note à mon inspection et ma mésaventure des 24h sera oubliée.

    Elle l’est d’ailleurs un peu, et aujourd’hui je me suis inscrit sur deux compétitions : le marathon de Chavagnes en Paillers (samedi 11 mai), d’habitude je fais les 100km du même nom, et le raid du Golfe (87km) le samedi 29 juin. Cela me fait deux objectifs à préparer même si pour le premier je ne vais pas avoir le temps de faire grand-chose, sinon courir. D’ici-là ; il y a le 5000m Marche des interclubs.  

     

    2013 Jour 116

    J’ai récupéré mes jambes et j’en ai profité pour aller faire une sortie longue avec une partie à 70/75% de VMA afin de reprendre un peu de vitesse en vue du marathon qui n’est plus qu’à deux semaines d’aujourd’hui. J’ai suivi mon itinéraire vallonné tantôt sur route tantôt sur chemins qui peu de temps avant mon passage avaient été inondés par la Sèvre en crue. Les grandes marées se font sentir jusqu’ici. Le temps était frais mais sec et un vent modéré que j’ai eu de face au retour m’a un peu ennuyé lors de mon travail à allure « presque marathon ». 1h52’ pour 18,8km dont 8km de 10,6 à 11,2 km/h.

    L’après-midi, j’avais une séance de travail technique de marche athlétique sur piste et j’ai fractionné aussi sur 10x150m puis j’ai enchaîné avec un 2000m. Difficile en raison du vent violent qui soufflait et en marche, on a vite fait de baisser l’allure dès qu’un obstacle aussi fort vient s’inviter sur la piste. 50’ presque pour seulement 5,6km, il faut dire que les gammes de marche prennent du temps et n’engrangent pas beaucoup de km.

     

    2013 Jour 117

    Une nouvelle sortie longue ce matin, 1h46’ pour 16,6km, à une allure correspondant à de la récupération. Il faisait frais, le vent était fort, le soleil ne réchauffait pas avec ses pâles rayons. J’ai choisi un itinéraire vallonné encore une fois afin de reprendre un peu l’habitude de changer de foulée. Parfois sur bitume, souvent sur chemins, quelque fois sur herbe, la grande variété de revêtements n’était pas pour me déplaire. Après la double séance de la veille, j’ai ressenti une certaine fatigue après une heure de course et ça m’a fait travailler le mental et la technique: relancer malgré les jambes lourdes, monter les genoux dans les côtes, me décontracter sur les portions planes ou descendantes… Le tout avec de la musique dans mon MP3, c’était au final une bonne petite sortie.

    Demain, dimanche, une nouvelle longue sortie, avec un peu de Marche Athlétique si j’en ai envie. Mais de trop en faire commence à générer quelques raideurs et même quelques courbatures. Alors, méfiance.

     

    2013 Jour 118

    Pas de marche Athlétique ce matin lors de ma sortie en nature. 1h23’30 pour 13,6km, de bonnes sensations, sur un sol tendre mis à part les premier et dernier kilomètres ainsi qu’une portion de route de 1500m vers la mi-parcours. 5° au départ, un peu de vent, mais aussi du soleil. Le bonnet enfilé lors de la première partie m’amenant sur les chemins est vite devenu trop chaud et je sentais que l’atmosphère se réchauffait peu à peu. Arrivé chez moi il faisait 11°.

    Pendant cette semaine de récupération –si l’on peut dire – j’ai effectué 8 sorties pour un volume horaire de 10h30’ et un kilométrage de 95,7km. Sur ces 8 séances, 2 courtes en endurance, 3 de durée moyenne avec variation d’allures ou du travail de Marche Athlétique ou de l’endurance fondamentale, 1 séance spécifique de marche et 2 sorties longues.

    La semaine qui arrive sera la première de ma préparation au Raid du Golfe, mais il y a les interclubs de marche dimanche prochain et le marathon le samedi d’après. Donc cette préparation va être un peu « tronquée ».

     

    2013 Jour 119

    J’ai renoué avec les séances de VMA sur piste avec, ce matin, une série de 10x100m à 100%VMA. Mon temps cible était de 22,5 secondes et j’ai effectué mes 100m entre 23,2 et 22,0s. J’ai réussi sans trop forcer à courir à la vitesse prévue. La récupération, pas plus de 25 à 30 secondes, me permettait de repartir comme il fallait pour la série suivante.

    Une fois ce travail de VMA passé, j’ai récupéré au trop puis en Marche athlétique pendant 6’ et j’ai fait mes séries de Marche 10x300m avec 100m de récupération en trottinant. Là encore, j’ai tenu la cadence prévue, passant de 2’10 sur les 6 premières à 2’05 sur les 7 et 8èmes et enfin j’ai marché à 9km/h sur les deux dernières. Ce week-end, il faudra tenir le 9,5 km/h pendant 5000m afin de réaliser le même score que l’an passé (31’20) : ça ne va pas être facile et je risque d’être souvent à la limite de la faute technique. On verra bien.

    Je suis rentré par le chemin calme habituel : 25’ d’endurance pour récupérer. Total de la journée : 1h32’ pour 13,3km.

    Demain, sortie moyenne et un peu vallonnée.

     

    2013 Jour 120

    Quatre mois sont passés depuis le Jour de l’An et je n’ai toujours pas connu un jour de repos dans mon petit challenge qui a débuté un peu avant, le 11 décembre 2012, au surlendemain des 24h du Téléthon à Ploeren. 120 + 21 = 141 jours et 2016,4km.

    Aujourd’hui, je suis allé faire du moyennement long en nature sur un terrain un peu vallonné. Cela a été et j’ai eu de la chance qu’il ne pleuve pas comme il a plu cet après-midi. Cette sortie en endurance, la dernière du mois d’avril a marqué le franchissement des 500km pour ce mois, les 157km des 24h ayant bien fait monter – même incomplètement – le kilométrage. Cette séance a duré 1h45’ et j’ai parcouru 17,1km. Les bonnet et gants étaient à nouveau de sortie tout comme le coupe-vent et le sweat-shirt. Comme en hiver. C’est fou comme cette année on a vraiment pas une météo très stable, souvent maussade. Demain, le 1er mai, risque d’être du même acabit, hélas, mais il faut se faire une raison. Il faut prendre les choses comme elles viennent.

    J’ai prévu une séance de VMA courte  (2x(12x30/30)) sur piste suivie d’éducatifs de marche athlétique.

     

    2013 Jour 121

    Que d’eau ! J’ai surnagé pendant ma séance sur piste où les couloirs 1, 2 et 3 ont été vite inondés par l’eau qui tombait avec force. Le début de ma séance sous une pluie faible ne me faisait nullement penser qu’une fois mon échauffement terminé, après 25‘, la suite allait être très arrosée. Cela a empiré quand j’avais déjà fait trois ou quatre de mes 12 fois 140m, longueur de fraction calculée pour que ça fasse 30 secondes, sachant que je n’ai pas encore le niveau pour faire 150m sur la demi-minute. La récupération sur 60m, en 30 secondes, était prévue en trottinant lentement. Quand la pluie a redoublé, les couloirs 1 et 2 se sont vite retrouvés engorgés d’eau qui n’arrivait pas à s’écouler et comme je ne voulais pas courir dans les couloirs extérieurs pour ne pas faire plus de distance que prévu, j’ai opté pour continuer la course dans l’eau, ce qui me faisait travailler la foulée. Une fois la première série de 12x140m passée, j’ai fait un tour de récupération en marchant puis trottinant et j’ai entamé ma seconde série de 12x140m. Il pleuvait toujours et peu à peu l’inondation s’est étendue aux couloirs 3, 4, etc.

    Le positif dans l’histoire, c’est que malgré les éléments contraires (pluie, vent et froid ainsi que la tenue devenue plus lourde avec les chaussures gorgées d’eau et le coupe-vent trempé ainsi que ce qu’il y avait dessous) j’ai néanmoins réussi à être régulier : j’ai couru mes fractions entre 32 secondes et 30,5 secondes (31,5s de moyenne), soit un peu moins vite que prévu (j’avais calculé que pour une VMA de 16 ça faisait 133,33m/30 secondes, pour une VMA de 16,5 je devais courir 137,50m en 30 s et pour une VMA de 16,8 les 140m en 30 s). Grosso modo, ma VMA ayant un peu baissé et sans doute aujourd’hui de l’ordre de 16km/h, je suis content d’avoir tenu les 100% dans ces conditions. Nous étions 4 coureurs courageux à courir sur la piste, mais les 3 autres n’ont pas fait de vitesse, simplement de l’endurance plus ou moins active.

    Ma séance a duré 1h12’ et j’ai fait 11,6km. Quand je suis arrivé chez moi, je me suis déshabillé dans le hall d’entrée, laissant dehors mes affaires trempées et dégoulinantes. Je suis allé me réchauffer directement sous la douche et ce n’est qu’après que je suis retourné tout ramasser et mettre à laver ou à sécher.

    Souhaitons que ce fichu temps repasse au beau, demain je récupère en endurance pendant 45’ avant de me faire un 4x1000m en Marche Athlétique.

     

    2013 Jour 122

    Après le rinçage de la veille, la piste était en train de subir un petit lifting quand j’y suis arrivé. Les agents d’entretien du stade passaient la souffleuse afin d’éliminer tous les petits branchages, les granulés synthétiques, le sable et les autres objets indésirables qui régnaient sur le tartan depuis plusieurs semaines déjà. Samedi se déroulera une compétition de jeunes sur cette piste et il fallait qu’elle soit un peu nettoyée afin de ne pas rendre glissantes les aires de sauts tout comme les couloirs de course.

    J’ai attendu que le balayage soit terminé pour commencer ma séance de Marche Athlétique. 30’ d’échauffement préalable, autour du complexe sportif en « attente » puis je pus commencer. 6’48 le premier kilomètre, allure de réglage, puis après la récupération, 6’37 pour la seconde fraction puis 6’27 et enfin 6’10, allure proche de 10km/h que j’aimerais pouvoir tenir dimanche. Cela sera difficile, je me contenterai d’un 6’20/km, surtout qu’après, je dois lancer le poids. Aux interclubs, c’est comme ça, tous les athlètes depuis les cadets jusqu’aux vétérans donnent un coup de main pour essayer de faire monter le score. Nous, cette année, on vise les 20000 points. Le poids de 7,250kg est très lourd pour qui ne l’a pas lancé depuis belle lurette (ça remonte à près de 35 ans pour moi) et les essais d’aujourd’hui me donnent bon espoir de marquer quelques points utiles.

    La séance de piste au total  m’a pris 1h27’, échauffement et récupération incluses et j’ai fait 12,4km. La séance de poids de ce soir pendant laquelle j’ai à nouveau fait un peu de marche a duré moins longtemps et je n’ai pas totalisé le temps et la distance d’entraînement.

     

    2013 Jour 123

    Ce matin, c’était une séance d’EMA à 80% qui était prévue : 5x1000m en 4’45 à 5’00. En réalité, j’ai couru un peu plus vite : 4’44 puis 4’37, 4’32, 4’33 et enfin 4’26. Mais les sensations étaient bonnes et la récupération en trottinant me permettait de repartir assez facilement pour la série suivante. Il faudra que je coure un peu moins vite en tout cas au début des 42km samedi prochain car je ne sais pas si j’aurai les jambes pour faire un chrono de 3h30. Je partirai sans doute sur un rythme de l’ordre de 5’ à 5’15/km et aviserai à la mi-temps ou au début du dernier tour (km 25). Chavagnes, je connais parce que j’y ai couru nombre de cent kilomètres et ce sera la première fois que je n’y courrai qu’un marathon. Notons qu’en 1996, j’avais abandonné peu après le marathon, aux Brouzils, au km 45, suite à un petit malaise. Mes temps de passage d’alors étaient de 3h31’ (en 1995, année de mon 100km record) et 3h34’ juste avant mon abandon en 1996, ce qui me conviendrait aujourd’hui.

    Mes 5 séries de 1000m avalées, je me suis entraîné à la marche sur des courtes fractions : 10x100m en relâchant bien et en accélérant à la limite de la faute technique par moments. Au final, ma séance a duré 1h18’ pour 13km. Je ne suis monté en FC qu’à 163 au plus fort de mon dernier 1000m, sinon, j’étais resté entre 157 et 159 lors des autres séries.

    Demain, petite sortie en nature d’1h30’ puis l’après-midi sera consacré à l’arbitrage des courses de la compétition des benjamins et minimes que nous organisons avec mon club : les Jeux de l’Atlantique.

     

    2013 Jour 124

    Endurance de durée moyenne d’1h15’ à peine, avec 3km à allure marathon. Bonnes sensations, temps estival, paysage agréable et ombragé. 12,8km au final.

    L’après-midi, les Jeux de l’Atlantique Benjamins et Minimes se sont déroulés de belle manière pour mon club qui glane les titres en Minimes filles et garçons ainsi que quelques podiums dont un pour une de mes benjamines. Beaucoup de mes jeunes ont battu leurs records, tant en sprint (50m et 100m) qu’en saut (longueur et triple saut) ou lancer (poids et javelot). Le côté un peu frustrant de l’entraîneur qui est aussi juge arbitre c’est que je n’ai pas pu assister et aider mes poulains.

     

    2013 Jour 125

    Les Interclubs ! Notre équipe gagne sa poule et bat son record de points. J’y ai participé en battant mon record sur 5000m marche (31’14) et en lançant le poids (de 7,257kg). Les « anciens » comme moi et les jeunes, cadets,  juniors, espoirs et seniors étaient réunis dans la même équipe et l’ambiance était très sympathique, chacun ayant donné le meilleur de lui-même pour le club. J’ai été réquisitionné comme juge arbitre à la perche : intéressant de voir de jeunes athlètes dans leur progression.

    Au total j’ai couru et marché un peu plus d’une heure pour à peine 10km, échauffement et compétition compris.

     

    2013 Jour 126

    1h en fin de journée, sous un grand soleil et une bonne chaleur. J’ai couru le long d’un cours d’eau en essayant de prendre le plus d’ombre possible et de trouver la fraîcheur. 10 bornes pile poil. De bonnes jambes au lendemain de la marche.

    à+Fab******€


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  • 2013 Jour 42

    Petite sortie de début de semaine en fin de journée sous un temps de moins en moins pluvieux – je verrai même le coucher du soleil. Pas question d’aller dans les chemins, trop humides et je n’ai plus de place pour faire sécher mes chaussures ; il y a déjà deux paires en attente, celles d’hier, toutes boueuses que j’ai brossées et remplies de vieux journaux afin d’accélérer le processus de séchage.

    Donc je suis parti sous une petite pluie et après quelques minutes elle cessa. Les nombreuses flaques sur les trottoirs et sur les routes me faisaient effectuer des sauts en longueur ou latéraux : distrayant.

    Les fossés sont toujours pleins d’eau, les zones inondables … inondées, les cours d’eau débordent. Cet hiver est très pluvieux. On ne pourra pas dire que les nappes phréatiques sont à sec. J’aimerais quand même bien que le beau temps revienne, c’est mille fois mieux de faire une sortie le soir par beau temps sur des chemins secs.

    Bilan de la soirée : 1h16’ pour 12,2km dont deux périodes de marche de 30 secondes chacune environ.

    Demain soir, sur la piste, séance de rythme à allure « entre marathon et semi » avec 2x3000m ou 3x2000 ou 1000/2000/3000/2000/1000. J’aviserai sur place selon l’humeur et l’envie.

     

    2013 Jour 43

    Grosse  séance de piste ce soir : 3x3000m à 85% de VMA avec une récupération de 2’ au trot. J’ai ajouté une fraction par rapport aux prévisions afin de faire du volume.

    Vent faible, pas de pluie, pas de mur aux 250m, je pouvais donc courir sans obstacle sinon les gosses du tennis venus faire leur footing d’échauffement sur la piste, sans respecter les couloirs ni même le sens de rotation anti horaire habituel : les boulets ! Comme si j’allais faire mon footing sur leurs courts de tennis. Après deux ou trois remontrances, ils ont enfin compris qu’ils devaient laisser aux athlètes du club d’athlétisme la piste ou tout au moins le couloir 1.

     Après une première série assez régulière (en 14’01, passages aux 1000m en 4’39, 4’42 et 4’40, FC 149 à 155) suivie de 2’ de récupération, j’embrayais sur la seconde série un peu plus rapide et moins régulière (13’29, passages aux 1000m en 4’31, 4’33 et 4’25, FC 151 à 167). La dernière ne fut pas facile, certainement parce que la précédente avait été trop rapide et j’eus du mal à me trouver une allure régulière : 13’38 avec des 1000m en 4’34, 4’38 et 4’26, FC 157 à 167. Un gros quart d’heure de récupération pour rentrer tranquillement chez moi en trottinant (FC entre 114 et 131) et voilà ma petite séance terminée.

    Au total j’ai couru 1h28’30 pour 15,9km.

     

    2013 Jour 44

    Sortie nature d’1h23’ pour 13,1km. D’abord dans des chemins boueux et très humides puis le long de la Loire avant de rentrer chez moi par des rues tranquilles parce que la nuit commençait à tomber. La journée avait été assez agréable et il s’est mis à pleuvoir dans l’après-midi jusqu’à mon footing où j’ai eu de la chance car il ne pleuvait plus. J’avais conservé des séquelles de ma séance d’hier sur la piste et donc j’ai couru à une allure de récupération afin de ne pas trop solliciter les muscles des jambes qui avaient bien donné et je n’oubliais pas de faire quelques pauses à la marche pour récupérer, boire et faire redescendre la FC.

    Les fossés et les petits cours d’eau étaient encore saturés. Ainsi, au détour d’un virage sur le chemin principal je me retrouvais face à une zone submergée par l’eau. Obligé de faire demi-tour et de passer par la route, je pouvais ensuite rejoindre la suite du chemin. Les ornières creusées par les roues des véhicules ayant emprunté ce sentier étaient aussi gorgées d’eau. Je devais effectuer de véritables sauts pour éviter de mettre les pieds dans l’eau. Une fois le long de la Loire, la route puis le chemin pas trop abimé me redonnèrent du rythme et j’optais pour un itinéraire bis via les rues peu fréquentées, mais éclairées de ma commune. Vivement les sorties du matin sous un beau soleil ! J’espère que ce week-end sera sec. En attendant il y a la séance de demain soir sur la piste, de la VMA courte normalement.

     

    2013 Jour 45

    J’ai profité d’une petite fenêtre de tir d’une heure pour caler ma séance de VMA courte, entre la fin de la journée de travail et le repas du soir en famille. De plus, j’ai eu de la chance car le temps est resté sec et le vent modéré ne fut gênant que dans l’habituel virage que je prenais une fois sur deux.

    J’ai été relativement régulier et les variations de temps entre deux séries sont la résultante de l’alternance vent favorable/vent défavorable. 45,0s pour les plus lentes et 43,1s pour la plus rapide, la moyenne des 10 étant de 44,5s : j’ai respecté mon allure à 100% de ma VMA. La FC n’est pas monté très haut, sans doute en raison d’un temps de récupération un peu long (100m en 50s environ). Elle est restée entre 158 et 164, sauf à la fin de la 1ère série après laquelle elle n’était montée qu’à 151.

    1h03’40s pour 10,3km et ma p’tite séance elle était finie. Une douche et un repas plus tard, j’ai fait le bilan de la séance, ai enregistré les données sur mon PC, et je rédige ces quelques lignes. Après, j’ai du travail pour préparer la journée de demain. Alors à+.

     

     2013 Jour 46

    Petite sortie entre midi et deux pour me dégourdir les jambes avant la seconde partie de la journée de travail. Il y avait un beau soleil et je souhaitais passer par des chemins dont je connaissais la beauté par temps clair. Des mimosas commencent à faner, les autres arbres sont encore nus mais on sent que la nature ne demande que quelques petites journées douces pour démarrer. C’est le temps qui est prévu pour les quelques jours à venir, si l’on peut se fier à la météo annoncée. 

    Seul le sol était boueux et de nombreuses mares d’eau persistaient. Mais la plus grande partie était praticable sans trop de gêne.

    Ce furent donc 42’ de plaisir et ces 7km me parurent bien courts, mais il fallait que je déjeune après une douche rapide pour retourner au travail.

    Ce soir, j’aurais pu refaire une nouvelle sortie de durée équivalente, mais je préférais en garder sous la semelle pour demain : sortie longue de 2h environ, avec le même temps j’espère.

     

    2013 Jour 47

    Enfin une journée qui s’annonce belle, c’est ce que je me dis au réveil en voyant le ciel dégagé et le soleil en train de se lever. La température était peut-être relativement basse (1°), mais je savais que je n’allais pas avoir froid, surtout que je pars fréquemment « suréquipé ».

    Le petit déjeuner avalé, je me mis en tenue et sortis de chez moi, me représentant déjà l’itinéraire que j’avais prévu de suivre. Il fallait qu’il « tienne » deux heures au moins. Donc 20km environ.

    Les premiers instants, de calage comme je les nomme souvent c'est-à-dire pendant lesquels l’organisme se met en route, m’indiquèrent que les jambes allaient bien, que la tenue était idéale et que je pouvais donc suivre la route prévue.

    Toutes les 15’ je marchais pour boire – c’est la répétition de ma gestion de course sur les distances dépassant le marathon et sur mes sorties longues – et progressivement je trouvais mon allure de croisière, environ 10,5km/h. Sur les routes bitumées, il n’y avait presque pas de véhicules et le revêtement était sec. Par contre, une fois dans les chemins, ce fut une autre histoire, celle du mec qui joue à saute mare et à l’équilibriste dans les zones boueuses bien labourées par les VTT.

    J’avais mis le MP3 et la musique me distrayait tout comme le paysage de bord de rivière que je longeais pendant plus de 7km. La marée ajoutée aux eaux des récentes pluies faisait que le niveau de la rivière était haut, presque assez haut pour submerger une partie du chemin la longeant.

    Bilan des courses : 2h05’ et 20,7km.

    Demain, sortie longue N° 2 avec un peu de vitesse « entre VS Marathon et VS 100km ».

     

    2013 Jour 48

    Le démarrage fut laborieux ce matin aux alentours de 9h30 quand j’ai commencé à trottiner. J’avais mal aux jambes et je ne me sentais pas la capacité à accélérer au bout de 25/30 minutes de trot lent. Pourtant, peu à peu je retrouvais des sensations et me rassurais. Par contre je me rendis vite compte que j’avais fait un mauvais choix de parcours commençant par courir avec le vent favorable et que par conséquent je me le prendrai dans le nez dans la partie finale de ma fraction à allure « longue distance entre 100km et marathon». Tant pis, je n’allais pas faire demi tour et devoir allonger la sortie indéfiniment.

    Après 4km vraiment tranquilles, faits en 27’ pauses marchées incluses, je passais à la seconde partie de ma séance : 7200m à 11km/h environ et j’ai bien tenu car j’ai tourné sur les bases de 5’25/km tout en restant dans une fourchette modérée de ma FC (Moyenne 136, de 130 mini à 146 maxi) et sachant que les 2500 derniers mètres étaient face au vent, j’ai su résister sans me cramer.

    1’40 de récupération en marchant et trottinant à peine plus vite qu’à la marche, je repris mon rythme de 11km/h à peine et j’effectuais 8km en 44’ (soit à 5’30/km). La FC moyenne est passée à 138 (de 135 à 152). La fin fut moins agréable car il fallait traverser une route où juste au moment où j’arrivais il y avait des voitures alors qu’il n’avait pas dû en passer beaucoup jusqu’alors. Le dernier quart d’heure pour rentrer en trottinant lentement me permit de bien récupérer et d’arriver assez frais chez moi.

    Total : 2h05’30s pour 21,7km dont 7,2 + 8 = 15,2 à 11km/h environ.

    Cette séance vient ponctuer la semaine N°8 de mon plan de préparation à l’enchaînement 24h de Rennes/100km de Chavagnes en Paillers.

    Cette semaine, j’aurai donc fait encore une fois 7 sorties pour un total de 10h03’30s et 101km. (1 de VMA Courte, 1 d’EMA (anciennement appelé séance au seuil), 1 sortie longue en résistance douce, 4 sorties en endurance, 1 courte 2 moyennes et 1 longue).

     

    2013 Jour 49

    Quelle belle journée ! et quelle impatience de pouvoir aller en profiter rapidement juste après être rentré du travail. Le soleil brillait encore bien haut dans le ciel. J’avais presque une heure devant moi pour faire ma sortie avant que la nuit ne tombe. Donc direction face au vent cette fois-ci pour pouvoir rentrer en roue libre une fois le tour de ma ville terminé. Les chemins ont bien séché, persistent encore quelques flaques et zones boueuses, mais de moindre importance par rapport aux jours précédents. L’air était certes un peu frais car les rayons du soleil descendaient progressivement au fil de mon footing, mais je n’avais pas froid.

    J’ai dû croiser deux coureurs pendant cette heure et demie. La faible fréquentation des chemins un lundi en fin de journée par des coureurs ne m’étonne pas. Par contre il y avait plusieurs promeneurs avec des chiens pour leur faire profiter de cette belle luminosité dans les sous bois.

    Au final, j’ai couru 14,5km en presque 90’ et après mon week-end avec un marathon en deux jours, je n’avais pas conservé de séquelles physiques importantes.

    Demain, VMA Longue avec 8x600m, sur piste bien évidemment.

    2013 Jour 50

    Séance de VMA moyennement longue 8x600m avec 200m de récupération en footing lent (1’30s environ).

    Temps cible : 2’30s

    Mon échauffement classique passé, je débute mes 600m en me rendant compte qu’un petit vent souffle et sur ce premier jet, je me le prends 2 fois, aux 100m et aux 500m. La seconde fraction je la ferai en partant du côté opposé de la piste ce qui impose une récupération en aller retour sur 100m.

    2’31s6 pour le 1er, 2’30s3 pour le 2ème, couru un peu plus vite, les suivants seront faits en 2’32s6, 2’31s4, 2’30s9, 2’32s6, 2’32s1 et 2’31s7.

    J’ai poursuivi ma séance avec 25’ de footing.

    Au final, 1h24’ pour 14,1km.

    Demain matin, théoriquement, sortie longue de 2h environ. La météo décidera. Les jambes s’adapteront.

    2013 Jour 51

    Sortie longue faite comme prévu.

    Je suis parti sous un beau soleil et une température assez basse, mais néanmoins positive à l’heure où je commençais à trottiner. Les pare-brise des voitures étaient encore recouverts de givre, les trottoirs blancs par endroits, mais ceux que j’empruntais ne glissaient pas.

    Le MP3 sur les oreilles, je débutais mon voyage sur des morceaux qui m’ont accompagné sur les routes européennes de la fin août à la fin octobre derniers. Je me remémorais certains instants « magiques » de cette aventure et les 6 premiers kilomètres passèrent assez rapidement même si j’avançais face au vent. J’arrivais sur l’une des îles de Saint Sébastien sur Loire où j’effectuais un grand tour de 6500m d’abord face au vent puis vent arrière. Le chemin était en meilleur état que la dernière fois où j’avais un peu zigzagué pour éviter et l’eau et la boue. Seules quelques petites zones peu étendues nécessitaient qu’on fasse un petit détour, mais rien de bien gênant.

    Les oiseaux de bord de fleuve se disputaient le terrain de golf ou les terrains de football avec le personnel d’entretien qui passait la tondeuse ou arrosait.

    Sur ce parcours, un balisage a été installé avec des bornes tous les 250m. Il y a aussi des balises d’orientation fixes avec des pinces crocodiles pour le marquage des cartes.

    Avec le soleil, la température était devenue très agréable et le footing était un véritable moment de bonheur. Je serais bien resté faire deux ou trois autres tours, mais j’avais plus de 6km pour rentrer, puis me doucher, faire les courses (c’est à mon tour cette semaine) puis faire à manger (j’ai touché le gros lot) : il était presque 11h. J’avais aussi le linge à étendre, la vaisselle à faire, préparer la séance d’entraînement de mes jeunes et aller les entraîner, voilà ma journée de repos bien occupée quand même. Heureusement je retourne bosser demain (lol).

    Bilan : 1h54’ pour 19km : pile poil du 10 de moyenne.

    Demain, VMA longue avec des répétitions de 1200m ou un truc dans le genre. Volume global de fractionné : 6000m environ.

    2013 Jour 52

    Il faisait assez froid et le vent renforçait cette impression. Je maintenais néanmoins mon objectif de faire cette séance de VMA Longue : 5x1200m avec comme temps cible 5’24s et 200m de récup entre chaque répétition.

    L’échauffement me réchauffa assez pour être en bonne condition afin de démarrer la première série directement au bon régime. J’avais eu le temps de repérer les portions face au vent : aux 50m, 450m et 850m il y avait comme un mur. Celui peu après le départ se négociait bien, celui à l’entame du second tour aussi et c’est à l’amorce du dernier tour qu’il fallait serrer les dents et s’accrocher afin de ne pas ralentir.

    5’17s, 5’18s, 5’19s, 5’17s et 5’20s : j’ai été régulier et un peu plus véloce que prévu. Au niveau cardiaque, je suis monté jusqu’à 164.

    Bonne séance. Au final j’ai couru 1h21’40 pour 14km.

    Demain, petite sortie de récupération de 45’ maximum, soir entre midi et deux soit le soir après l’entraînement des jeunes, vers 21h. On verra.

    2013 Jour 53

    J’y vais ou j’y vais pas ? Telle était la question que je me posais après être rentré de l’entraînement des jeunes qui s’est déroulé en plein vent froid. 1H45 à se peler, ça refroidit un peu. Mais une fois rentré à la maison et le repas rapidement avalé, je me décidais sans trop cogiter : j’y vais ! J’enfilais un collant plus un pantalon de survêtement, un t-shirt, un sweat-shirt léger, un autre plus épais et deux coupe-vent ! Rien que ça mais je n’avais pas envie de transformer cette petite ballade en galère.

    47’ et 7,5km plus tard, même pas frigorifié – et pour cause - après un tour élargi du centre de ma commune, je rentrais prendre ma douche.

    Maintenant, c’est l’heure du repos avant la sortie (longue ?  ) de demain matin sous la froidure sans doute encore une fois. Mais c’est vrai que nous sommes encore en hiver.

    2013 Jour 54

    Bien vu pour le froid du matin. Je suis parti pour une séance sur chemins sachant que les haies allaient m’abriter même si elles ne sont pas très fournies à cette époque de l’année. Mais elles ont quand même bien coupé le vent qui ne soufflait pas aussi fort qu’hier il faut le reconnaître.

    -2° au départ, avec un ressenti de -5°, j’étais habillé en conséquence, mais pas autant que la veille au soir. Un seul collant suffirait, un seul sweat-shirt et deux coupe-vent enfilés l’un sur l’autre aussi. Des gants, le MP3 bien protégé par un buff et un bonnet, deux bouteilles d’eau + grenadine, et me voilà en route.

    Premier objectif, trouver rapidement le sens de rotation pour ma sortie. Vite confronté au vent latéral, je choisis le tour dans le sens anti horaire.

    J’avais 5km de chemins abrités ou avec vent latéral puis 2km face au vent suivis de 4,5km avec le vent favorable. Encore 1,5km face au vent et je reprenais mon chemin du début pour les 5 derniers km.

    L’idéal quand il fait froid, c’est que la boue est sèche, les flaques résiduelles sont de petites zones verglacées faciles à éviter et les promeneurs ne sont pas nombreux donc les chemins sont quasi désertiques et rien que pour moi tout seul.

    Sur la partie longeant la Loire (4,5km) je pus me rendre compte qu’elle était peuplées de nombreux oiseaux, cormorans et autres oiseaux marins, sans doute remontés au confluent d’avec la Sèvre pour attraper quelques poissons imprudents. La couleur de l’eau tirant sur le gris, le fleuve continuait de charrier le reste des fortes précipitations de ces dernières semaines. Pas encore prévue la fonte des neiges !

    Le ruisseau que je dois longer pour retourner dans mon quartier s’est calmé lui aussi. Il coule, mais est rentré dans son lit. Les prairies le bordant s’assèchent peu à peu, souvent recouvertes de glace qui fondra dès que le soleil aura réchauffé l’atmosphère.

    1h48’ de footing, un seul arrêt « technique » pour retirer les gravillons intrus de mes chaussures et 17,6km. Ce fut un bon petit footing comme je les aime. Demain, sortie longue à nouveau avec un peu de rythme, c’est normal, on sera dimanche.

    2013 Jour 55

    La neige tombait doucement mais les flocons ne restaient pas au sol mis à part dans des coins abrités du vent du jardin. Cela signifiait qu’un léger radoucissement était arrivé et que la sortie de ce matin n’allait pas être trop froide. Le vent était très faible. Je me mis en tenue juste après le petit déjeuner et pris la direction des Îles de St Sébastien que j’avais reconnues mercredi dernier et où je savais que j’allais être tranquille pour ma séance de rythme.

    Une fois en tenue, prêt à partir et la neige avait cessé de tomber. Tant mieux, ça ne piquera pas les yeux.

    Je démarrais tranquillement, comme d’habitude, parce que la machine est longue à mettre en route, et après 3km à 9km/h, je passais la seconde et commençais mes 1h à 11/11,5km/h.

    D’abord le long de la Loire, sur 2,350km de piste « cyclabopiétonne », vent de face – il s’était relevé un peu depuis la fin de l’épisode neigeux – puis sur la première île, toujours face à Eole pendant encore 2500m et ensuite une fois la courbe du bout de l’île passée je me retrouvais avec le vent comme allié. Les petites bornes distantes de 250m environ (mesurage à la louche des personnes les ayant installées avec une précision de plus ou moins 5m) me servaient de métronome et je les passais en 1’20/1’25 au début puis en 1’15/1’20 par la suite. 6,5km d’île puis retour sur la piste cyclable du début (2,350km). Au total ma partie de rythme dura 59’15 (pour 11,2km).

    Je rentrais en trottinant lentement et finis ma séance après 1h41’ et 17,5km.

    Au niveau FC, je suis resté calé à moins de 150 pendant le premier tiers de la partie rythme, je suis passé entre 150 et 155 lors du second tiers et j’ai fini entre 155 et 160. Je trouve que c’est un peu haut, mais c’est sans doute dû au fait que je n’avais pas mangé de glucides la veille et que seul mon petit déjeuner constituait mes réserves.

    Cet après-midi, promenade de récupération en marchant à l’abri du vent qui ne s’est pas réchauffé.

    Bilan de la semaine :

    10h25' pour 104,3km en 7 séances :

    1 de VMA moyenne

    1 de VMA Longue

    1 de rythme (Vitesse entre 100km et Marathon)

    4 sorties en endurance (2 longues, 1 moyenne et une courte).

     

     

    2013 Jour 56

    Une neige légère et fine finissait de tomber pendant que je finissais de prendre mon petit déjeuner.

    Quand tous deux nous eûmes fini je me mis en route pour une sortie nature sur chemins. J’étais seul à y courir en ce lundi matin frisquet et gris, mais j’ai quand même croisé des personnes promenant leurs chiens.

    Autant les chemins d’hier étaient relativement secs, autant ce matin j’en ai trouvé des bien boueux et, à un endroit où je me refusais de faire demi tour, je me suis retrouvé dans la gadoue jusqu’aux chevilles. Il restait encore une grosse demi-douzaine de bornes pour rentrer, mais tant pis, je me suis dit que j’allais tester quel plaisir on peut avoir à courir avec les running pleines de « merdasse ». Et oui, il y en a qui en raffolent ! Et bien pas moi. Mais je suis quand même rentré au bout d’1h32’ et 14,7km un peu chargé en poids aux pieds.

    Les running ? Je les ai mises à sécher, je les brosserai quand j’aurai le temps. De toute façon, j’en ai une bonne dizaine de rechange dans mes placards. Par contre, les chaussettes sont bien tachées et je doute que le linge avec qui je vais les mettre à laver soit d’accord. Mais bon, une fois la porte de la machine fermée, il pourra toujours se plaindre, je ne l’entendrai pas.

    Demain, je vais sur la piste, c’est promis et ce sera plus propre. Le rythme sera aussi plus rapide avec une séance du style A X B000m (avec A et B compris entre 2 et 5). L’allure ? Vitesse spécifique du Semi marathon. Le volume ? Environ 10 km.

    On verra demain, dès l’aube comme disait Victor Hugo :

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

     

    Je courrai (marcherai) les yeux fixés sur mes pensées,

    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit…

     

    2013 Jour 57

    C’est drôle comme la même séance faite à deux moments différents de la journée peut donner deux résultats différents.

    Ce matin j’ai fait 3x3000m sur piste tout comme j’avais déjà fait ces mêmes 3x3000m le mardi soir, il y a deux semaines (cf Jour 43).

    La météo était différente, sans vent la dernière fois, froid et venteux ce matin.

    J’avais fait mes 3000m en 14’01/13’29/13’38 avec 2’ de récupération entre chaque, et apparaissait alors un grand manque de régularité mais néanmoins j’avais eu une bonne allure lors des deux dernières séries. Ce matin, ce fut le contraire : une régularité du diable (13’58/14’00/13’58) avec des temps de récupération irréguliers (4’15 et 2’35) et un dernier 3000m assez difficile. Au niveau cardiaque, j’étais passé de 151/155 (fc moyenne/fc maxi) à 158/167 puis à 160/167 il y a quinze jours et aujourd’hui j’étais à 154/160 pour les deux premières et 159/163 lors du dernier 3000m. La fois précédente le 1000m le plus rapide ne m’avait pris que 4’25 et le plus lent 4’42 ; aujourd’hui avec 4’35 et 4’43 : il y a eu moins de différence, surtout que les deux premières séries ont été encore plus régulières (4’41/4’37/4’40 et 4’39/4’41/4’40).

    Des explications possibles :

    1/ entre le matin et le soir l’organisme ne réagit pas de la même façon, je l’avais remarqué au niveau de la FC en sortie en endurance où le soir pour une même allure la FC est moins haute que le matin ;

    2/ je sortais de « petites » semaines d’entraînement, et depuis peu j’ai augmenté le kilométrage (j’ai couru 50km les trois jours précédents) ;

    3/ le froid m’a peut-être un peu anesthésié et m’a empêché de chercher à aller plus vite ;

    4/ peut-être y a-t-il un peu de fatigue accumulée aussi.

    Demain, je ferai une petite sortie de régénération.

     

    2013 Jour 58

    Ce matin, 1h30’ de footing sur des chemins bien entretenus et 15km au total. La fréquence cardiaque moyenne de 131 avec un pic à 144, sans doute au détour d’une petite bosse que j’ai franchie à l’aller puis au retour, m’a indiqué que j’étais à une allure vraiment tranquille. Pourtant il n’y a pas si longtemps – deux ans maximum – à la même vitesse sur le même parcours je ne serais monté qu’à 125 de moyenne et au grand maximum à 135. Donc il y a encore du travail afin de redescendre encore en pulsations pour une vitesse identique.

    Je pense que je ne suis plus bridé comme je le fus dans le cadre de ma préparation à la TransEurope et de ses 4200km. Je monte plus haut en FC lors des séances de VMA et la moyenne générale de ma FC lors de mes sorties en endurance est supérieure elle aussi. Ma FC de repos qui était de 37 est un peu moins basse, de l’ordre de 42/44. Mais je conserve de grosses séquelles des 9 semaines passées à arpenter les routes d’Europe.

    Un autre indicateur de niveau consiste à comparer les temps des séries de VMA ou d’EMA : et je suis au-dessus, en temps, par rapport à l’an dernier. D’environ 1 seconde à 1,5 seconde pour les 200m, de l’ordre de 8 secondes pour un 800m, d’une dizaine de secondes pour un 1000m…

    En fin de semaine prochaine, je fais un semi-marathon et j’ai le choix de le faire comme une sortie longue améliorée ou de le faire pour « faire un temps » qui vu mon niveau actuel devrait être supérieur à 1h40’. Je me laisse 10 jours pour me décider. On verra.

    Demain, séance de piste : VMA Longue 8x800m avec une récupération de 1’20. Temps cible : 3’28.

     

    2013 Jour 59

    Salons de coiffure vs Boulangeries.

    Ce matin, un truc m'a turlupiné pendant que je me rendais en trottinant sur la piste : dans mon quartier, dans un rayon de 1000m il y a 4 salons de coiffure contre une seule boulangerie (deux si je compte la superette mais elle ne fait pas salon de coiffure et le pain y est moins bon). Je vais acheter du pain pratiquement tous les jours, sauf quand on fait des galettes ou des croque monsieur, et je me déplace à pied ; le mercredi, jour de fermeture de la boulangerie, je dois aller à celle qui est ouverte et qui devient par la même occasion la plus proche, toutefois à une distance de près de 1500m. Je ne vais pas souvent chez le coiffeur, d’ailleurs je n’y vais plus, c’est ma fille qui me coupe les cheveux, à la tondeuse, ce qui n’exige pas de CAP.

     Mais la présence de 4 fois plus de salons de coiffure que de boulangeries traduit-il le fait que les gens vont se faire coiffer 4 fois plus souvent qu’ils n’achètent du pain ?

    Et si j’étends mon périmètre jusqu’à la seconde boulangerie la plus proche, on peut ajouter aussi bon nombre d’autres salons de coiffure dans le même rapport de 1 pour 4.

    Bon, voilà tout ça m’a bien occupé l’esprit jusqu’au stade et je pus commencer l’échauffement précédant ma séance de VMA Longue.

    Il faisait frais, il y avait du vent, mes 8x800m s’annonçaient assez délicats, surtout aux 100m et 500m quand on se prend le zef en plein dans le pif. J’ai néanmoins été régulier, mon temps cible a été respecté tout comme les temps de récupération.

    J’ai tourné entre 3’29s8 et 3’26s7, la moyenne des 8 étant de 3’28s. La récupération entre chaque fut comprise entre 1’15 et 1’25, le temps d’effectuer 150m en un aller-retour sur 75m. Je suis monté progressivement en fréquence cardiaque jusqu’à la septième répétition (maxi 154/156/158/160/161/163/165/162).

    C’est le genre de séance qui « décoiffe » et ça tombait bien, pour rentrer je devais passer devant 2 des 4 salons de coiffure de mon quartier, mais pas devant la boulangerie.

    1h22’ pour 14,4km, le mois de février est terminé, sauf si ce soir je retourne sur la piste faire un entraînement de marche athlétique. A voir.

    Pour l’instant je suis à 38h38’30s pour 385,8km en 28 séances.

     

    2013 Jour 60

    Pas de dernière séance hier soir, pas le temps d’aller m’entraîner en Marche Athlétique, je ferai ça un autre jour.

    Sortie longue au menu ce matin. Temps encore et toujours gris et frais (2° au lever, 4° à l’arrivée) avec un petit vent que je choisis de prendre de face pour le début de ma séance. Espérons que mars apporte un peu de soleil et de chaleur.

    En tout cas, la sortie que j’ai faite ce matin, encore le long de la Sèvre Nantaise, était bien tranquille. Un petit quart d’heure pour trouver le rythme, face au vent, un autre plus vallonné pour être bien chaud et ensuite j’ai pu dérouler à 10,5 pendant une heure le long de la rivière avant de finir en ralentissant un peu à cause de la remontée sur le coteau (+36m) et afin de ne pas stopper trop brutalement ce footing.

    1h51’30s pour 18,4km, pas de musique pour m’accompagner, seuls les bruits de la nature parfois camouflés par le grondement lointain de la rocade. Aux odeurs matinales habituelles de bord de cours d’eau se sont ajoutées celles provenant de l’usine BN de Vertou éloignée d’à peine quelques kilomètres de mon parcours et lorsque les délicieuses senteurs nous parviennent c’est signe que le vent vient bien du nord-nord-est, d’où sa fraîcheur.

    Demain, nouvelle sortie longue, dans une autre direction avec de nouvelles sensations.

     

    2013 Jour 61

    J’ai profité de la voiture de ma sœur qui avait rendez-vous dans les quartiers nord de Nantes pour lui demander de me déposer là-bas afin que je rentre chez moi en courant.

    Départ : Rond point de Paris et ensuite direction Pont de la Tortière puis les facs par le Boulevard Eugène Orieux puis le Boulevard Michelet, le Petit Port où je pris alors le chemin qui longe la rivière le Cens et le camping situé tout près de l’hippodrome. Une petite remontée vers mon ancien quartier des Collines du Cens, là où j’ai vécu une partie de mon adolescence, puis un passage à Beauséjour où j’ai aussi habité très longtemps auparavant, quand j’étais à la Maternelle, suivi de la descente vers les Dervallières pour rejoindre le val de Chézine. Je pris la direction du Parc de Procé, longeais la Chézine jusqu’au moment où elle est canalisée sous la ville et où aucun chemin ne la suit plus. Il me fallait rejoindre le Pont Anne de Bretagne afin de franchir un premier bras de Loire et prendre le bout de l’Île de Nantes, celle où se trouvent les grues Titan, la jaune d’abord, récemment sous les feux de l’actualité en raison de son occupation par des papas désespérés, puis la grise qui marque le bout de l’île. Après un passage par le pont des 3 Continents puis par le Corbusier (pas celui de Marseille, celui de Rezé) et je terminais ma sortie longue en rentrant chez moi après 1h42’ de course à 10 de moyenne, soit 17km ou un peu plus.

    Le temps toujours gris et frais ne m’a pas gêné, les chemins s’assèchent peu à peu, la végétation est au ralenti et ne demande qu’un petit signal pour exploser et libérer ses couleurs et arômes. Les animaux aussi semblent impatients à l’image des cygnes et canards aperçus au Parc de Procé. Quand je suis passé sur le pont au-dessus de la Loire, j’ai failli appeler les pompiers car un cormoran avait plongé pour pêcher quelque poisson imprudent et je ne le voyais pas remonter : s’était-il fait manger par le poisson ? S’était-il noyé ? Avait-il dérivé si loin que je ne l’avais pas vu ressortir de l’eau ? Autant de questions qui m’ont fait ralentir et ça tombait bien car le pont présente une bonne côte et une aussi belle descente que ceux qui ont fait le Marathon de Nantes connaissent (km 11 puis km 15). Je me suis renseigné depuis : le cormoran peut rester en apnée plus de 2’ et descendre à plus de 10m de profondeur. Si ça se trouve, il a plongé jusqu’à St Nazaire… Je plaisante bien sûr, St Naz est à plus de 60km de là !

     

    2013 Jour 62

    Après les deux sorties longues effectuées en partie le long de 3 des rivières nantaises, la Sèvre, le Cens et la Chézine, il ne me restait qu’à courir le long de la dernière : l’Erdre, qui n’est pas la moins importante.

    Il faisait encore froid, 2° avec un ressenti de -2° à cause du vent d’est et je suis parti face au vent afin de l’avoir favorablement à mon retour. Rezé, les Nouvelles Cliniques, le petit pont SNCF nommé Pont de Pornic sans doute pour indiquer que cette ligne de train va vers Pornic et la côte de Jade, le Bras de la Madeleine, le CHU, l’ancienne île Kervégan et enfin le Cours des 50 otages, en passant au pied de la Tour de Bretagne, lieu bien connu de ceux qui participent aux Foulées du Tram (dans un sens), course gratuite de la mi-octobre drainant environ 5000 coureurs, ou de ceux qui courent le Marathon de Nantes (dans l’autre sens)et enfin l’Erdre au niveau de la Préfecture.

    Jusqu’alors j’avais trottiné tranquillement, 6km en 37’20 c’est vraiment une allure cool – mon allure 24 heures – et je commençais alors ma séance.

    Aller jusqu’au Pont de la Tortière, 2km environ en accélérant et en trouvant mon allure marathon, constituait la première étape de cette séance. Arrivé au pont, le verdict tombe : je suis allé à 12,3km/h, en partie face au vent. 1’40 de récupération pour passer sur l’autre rive, la droite, et je démarrais ma seconde fraction de même longueur à 25m près. J’ai couru un peu plus vite si bien qu’au final, j’ai vu que j’avais tourné à 13km/h. Allure semi marathon ou presque. J’étais revenu au départ de la piste cyclable qui longe la rivière. Je ressentais le besoin de récupérer un peu plus longuement afin d’enchaîner sur la troisième série, moins amusante car de retour sur les boulevards avec quelques rues passagères à franchir aussi. 12,2km/h donc un peu moins rapide que la seconde fraction mais avec de nombreux passages « délicats », trottoirs, ligne de tramway, barrières de signalisation, piétons, pont au-dessus de la Loire et enfin un petit square à traverser.

    1 km de trot afin de bien récupérer et j’enchaînais ma demie heure à 11km/h pratiquement entièrement courue sur chemin tranquille et sans obstacles notables.

    Il me restait 1200m à la fin de ce dernier morceau et j’en profitais pour bien récupérer en trottinant tout doucement.

    Au final, j’ai couru 1h56’ et fait 20,2km.

    Cette séance venait de ponctuer une grosse semaine à 7 entraînements et à gros volume : 11h22’ et 115,3km, 1 séance de VMA Longue, 2 de rythme à vitesse spécifique semi-marathon à marathon, 4 en endurance toutes entre 1h30’ et 1h50’.

    La semaine prochaine sera du même calibre mais un semi-marathon est prévu le dimanche : alors je vais gérer mon planning d’entraînement et aviserai si je cours le semi en dedans ou pas.

     

     

    2013 Jour 63

    Grand soleil et température frisant le zéro degré au lever ce matin. Mais je savais qu’après le petit déjeuner ça allait remonter un peu et que le footing que je me préparais allait se dérouler dans de meilleures conditions que ceux de ces dernières semaines.

    Bonnet et gants étaient de sortie quand même, tout comme le coupe-vent par-dessus mon sweat-shirt et le collant.

    Départ à 9h25, direction la verdure à toute allure. Non, quand même je n’allais pas foncer comme un malade à froid : cela aurait été des coups à se claquer et à avoir l’air malin. Allure de sénateur jusqu’à mon chemin préféré où toutes les fois que j’y passe je suis heureux comme un gamin. Point de repère N°1 à 1200m du départ : 8’18, je ne suis pas encore à 9km/h mais le diesel nécessite de longues minutes avant d’atteindre sa température et sa vitesse de croisière. Second point de repère à 2350m : 15’33, c’est déjà mieux, je suis passé au-dessus des 9km/h. Suit un petit kilomètre en 6’04 et bifurcation vers l’aéroport. La course sur chemin, c’est agréable, mais il y a des jours où tous les petits cailloux ont décidé de grimper dans vos chaussures, et ce matin ils ont été nombreux. Sur 3 ou 400m dans une seule chaussure, ça peut aller, mais là je fus contraint d’effectuer deux arrêts pour vider les deux chaussures : ça, ça fait bien baisser la moyenne, mais je n’étais pas sorti pour battre le record du monde de ce parcours, que je dois être le seul à suivre, d’ailleurs. La suite du parcours me fit passer en bout de piste de l’aéroport, mais aucun avion ne décolla à ce moment. Dommage, j’adore les voir au décollage puis passer au-dessus de ma tête. J’aime moins le bruit et ce matin il y a eu une palanquée de gros engins à s’envoler dans le vacarme habituel et à survoler ma ville (38 000 habitants quand même, sans compter les 400 000 autres de l’agglo).

    Point de repère N°7 au km10 : 1h03’35 pour une moyenne cumulée de 9,4 arrêts, pauses marchées et côtes compris.

    Une portion de 1300m le long d’une route à grande circulation puis je rejoignis mon chemin pour rentrer dans mon quartier. Là je passais à plus de 10km/h en déroulant sans plus d’efforts qu’avant.

    Je finissais mon footing après 1h42’ et 16,3km. La température était passée à 7° et ça faisait du bien de voir qu’enfin l’atmosphère se réchauffait.

    Demain, séance test d’allures sur piste puis EMA 4x1500m à vitesse entre Marathon et semi-marathon… sous le soleil et sans froidure j’espère.

     

    2013 Jour 64

    De temps en temps je me livre à des petits tests de forme que j’appelle des tests d’allure. Je ne souhaitais pas faire le VAMEVAL avec le placement des plots tous les 20m sur la piste, ça aurait été trop contraignant d’aller les chercher dans le local du club, de les placer puis de les remettre en place une fois la séance terminée. Je ne voulais pas non plus mettre le MP3 avec le protocole à suivre afin de déterminer ma VMA. Je n’ai pas besoin de l’évaluer de nouveau sachant qu’elle peut fluctuer selon le moment de la journée ou la météo. Ce matin, il y avait un peu de vent mais ça ne m’a pas gêné. Je souhaitais étudier l’augmentation de la fréquence cardiaque en fonction de l’augmentation de la vitesse.

    Mon test consistait à partir sur une allure de 1’20 aux 200m puis d’accélérer de 2 secondes aux 200 suivants et ainsi de suite jusqu’à 46 secondes voire 44 si j’en avais l’envie et les moyens. Mais après ce test je devais enchaîner sur une séance d’EMA de 4x1500 à allure semi-marathon maximum donc il était inutile de tout donner. Je vais utiliser les résultats surtout afin de mettre en face une allure et un rythme cardiaque et je vais pouvoir comparer avec ce même type de tests déjà effectués entièrement ou en partie.

    Après une douzaine de minutes de trot lent afin de me rendre sur la piste, je commençais mon test :

     1'20" (fréquence cardiaque moyenne 115/ fréquence cardiaque maximale 122), 1'18" (122/125), 1'16" (123/125), 1'14" (125/127), 1'12" (127/131), 1'10" (129/131), 1'08" (131/135), 1'06" (134/137), 1'04" (135/140), 1'02" (141/147), 1'00" (143/147), 58" (145/147), 56" (148/151), 54" (150/152), 52" (152/154), 50" (156/159), 48" (162/164) et 46" (163/164) --> fin du test : pas envie d'aller jusqu'au maxi car la séance d’EMA suivait).

    4 petites minutes de trot lent pour récupérer (sur 500m avec une fréquence cardiaque redescendue à 124) et j’enchaînais sur mes séries de 1500m.

    La première, celle qui détermine souvent ce que sera la suite de l’entraînement, s’est bien passée et je l’ai courue en 6’55 avec une fréquence cardiaque moyenne de 151 avec un maxi à 157. A peine 2’ de récupération (la fréquence cardiaque est redescendue à 124) et c’est déjà la seconde fraction : 6’49 (fréquence cardiaque moyenne 151, maxi 160), je continue après moins de 2’ de trot lent (fréquence cardiaque en fin de récupération = 126) et mets 6’50 (fréquence cardiaque moyenne 152, maxi 158). Dernière récupération (fréquence cardiaque 123) et je prends le départ de mes derniers 1500m effectués en 6’48 (fréquence cardiaque moyenne 152, maxi 160). Je trottine un peu pour récupérer (fréquence cardiaque 123 après 2’) et je rentre chez moi toujours en courant tranquillement avec une fréquence cardiaque de 122 de moyenne et un pic à 133.

    Ma séance aura duré 1h22’ et j’aurai parcouru 14,4km.

    Je suis satisfait d’avoir réussi à enchaîner le test et la séance. J’ai plein de données à traiter maintenant. Ma fréquence cardiaque maximale étant de 172 (au 15 janvier) je vais modifier mon tableau de correspondance entre le pourcentage de VMA et le  pourcentage de fréquence cardiaque maximale et celui qui met en parallèle la vitesse et la fréquence cardiaque instantanée. A quoi ça me sert ? A m’amuser, à mieux me connaître et à ne pas chercher à faire des chronos irréalistes.

    Demain, sortie moyennement longue de régénération.

     

    2013 Jour 65

    Que c’est agréable de ne plus porter de bonnet quand on court. J’avais quand même gardé les gants, enfilé un coupe-vent léger par-dessus un sweat-shirt et mis le collant. Les cuissards ou autres shorts attendront encore un peu, ce week-end pourquoi pas.

    L’air était presque doux, 10° c’est agréable quand on sort d’une période pluvio-venteuse de plusieurs semaines avec des températures plus proches du zéro que du 10.

    Mon itinéraire commence à s’embellir avec les haies où fleurissent les plantes, les arbustes et les arbres. Les maisons s’ouvrent aussi, les fenêtres grandes ouvertes laissant passer les draps et couettes ainsi que le bon air frais mais pas froid du petit matin. Le soleil a quelques difficultés à se lever, un voile nuageux qui annonce un après midi pluvieux semble lui servir de couette sous laquelle il a envie de flemmarder encore un peu. « Allez, Soleil il est l’heure de se lever ! » ai-je envie de lui crier.

    Ma balade s’est bien passée, moitié sur route, moitié sur des chemins, l’ensemble loin des voitures dont je ne percevais que le bruit de fond lorsqu’il y avait une pause entre deux morceaux de musique que j’écoutais sur mon MP3, en plus, c’est même pas un MP3, c’est un MP4, oh le nul ! ça c’est ma fille qui me chambre, mais moi, je ne perçois pas la différence quand j’écoute ma play list. Cette liste de titres que j’ai placée sur mon « baladeur » me rappelle des tonnes de souvenirs, souvent des souvenirs de courses que j’ai faites, la plupart du temps des étapes des courses à travers la France ou l’Europe, ou des 24 heures quand la nuit il faut bien résister au sommeil et faire passer le temps, parfois des souvenirs de jeunesse quand je ne courais pas encore, ou alors c’était après un ballon, et après je faisais souvent de grosses troisièmes mi-temps style en boîte de nuit. Certains morceaux me replongent aussi dans mon adolescence, les années collège et lycée, c’est là que je vois que ces titres ne se démodent pas…

    Les kilomètres défilent, en tout j’en ferai un peu plus de 15 pour un peu plus d’1h30’, soit encore une sortie à 10 de moyenne mais avec un démarrage à 9 et une fin à 10 et des portions à presque 11km/h.

    Demain, séance de piste avec de l’allure semi-marathon fractionnée en courtes séries de 400m à 1200m avec de très courts moments de récupération. Peut-être une petite pyramide, on verra. J’aime bien me décider au dernier moment en fonction des sensations du lever.

     

    2013 Jour 66

    Option pyramide ce matin. Il pleuvait légèrement quand je me suis réveillé et au fur et à mesure que je me préparais ça a cessé. La température assez douce, 9°, avec un vent léger, préfiguraient une belle séance sur la piste d’autant plus que les nuages au loin laissaient apparaitre des coins de ciel bleu.

    Je me rendis sur le stade en choisissant le trajet le plus court afin de ne pas trop charger l’échauffement. Comme je devais courir ma pyramide (400m/600m/800m/1000m/1200m/1000m/800m/600m/400m) à 80% de ma VMA, je n’avais pas besoin de trop mettre de charbon dans la chaudière.

    Après 18’ au lieu des 25 habituelles d’échauffement, je prenais le départ de mon 400m. Bien sûr, je le courus un peu trop vite, mais j’étais bien : 1’48 au lieu de 1’52. La fréquence cardiaque est montée un peu haut si tôt dans la séance (163) mais peu importait. 100m de récupération en courant lentement (fc redescendue à 135 en 40 secondes) et je commençais mon 600m. Lui aussi démarra un peu vite, mais je sus ralentir pour conserver des forces pour le reste de la séance. 2’46 au lieu de 2’48, c’était plus prudent. La fc est montée à 162 mais elle est retombée à 127 à la suite de mes 100m de récupération en 50 secondes. Le 800m en 3’40 (pour 3’44) puis le 1000m en 4’34 (au lieu de 4’40) me firent monter en puissance. Mais la fc ne montait plus aussi haut qu’en début de pyramide : 160 en fin de 800 et 153 en fin de 1000m avec à chaque fois le cœur qui retrouvait un rythme bas avant de repartir (126 et 125). Au lieu de jouer sur le temps de récupération, je décidais de mettre un peu plus de gaz dans mes séries. Ainsi je courais les 1200m en 5’29 puis les 1000m en 4’31, les 800m en 3’34, les 600m en 2’40 et enfin les derniers 400m en 1’42. Du coup je suis remonté en fc et progressivement le maxi est passé de 154 à 159. La fc de fin de récupération aussi est remontée, passant de 125 à 137. Cerise sur le gâteau, je me fis un dernier 100m en déroulant en 21,3s.

    Pour rentrer je repris mon plus court trajet et mis une quinzaine de minutes en trottinant très lentement.

    Bilan de la séance : 1h11’30 pour 12,7km et des allures largement tenues malgré une récupération relativement courte (100m entre 40 et 55 secondes).

    Maintenant place à de petites séances d’endurance afin de prendre le départ du semi-marathon en forme et pas trop entamé, même s’il ne fait pas partie de mes objectifs principaux. Mais j’ai envie de le maîtriser plutôt que de le subir.

     

    2013 Jour 67

    Prémices du printemps, douceur matinale, vent léger et pas désagréable, petit soleil qui entretient l’impression d’aller vers les beaux jours. Le sentier suivi pour cette nouvelle sortie matinale est bordé de haies dont les arbustes les composant commencent à bourgeonner voire pour certains à fleurir. Le sol est très humide par contre. Il a dû beaucoup pleuvoir cette nuit car de nombreuses flaques étaient encore présentes et le flot de la rivière que j’ai suivie était vif. Par habitude, j’avais encore enfilé un t-shirt, un sweat-shirt et un coupe-vent en haut et mon collant. Vite échauffé, j’avais même un peu chaud. J’ai ouvert toutes les fermetures éclair, mais ça n’a pas diminué de beaucoup l’impression de chaleur.

    Rendu à Trentemoult, je longeais une ancienne voie ferrée pour rejoindre le bord de la Loire, côté rive droite. Là, le fleuve et le vent devenaient bien agréables, rafraîchissants. La vue sur Nantes, comme toujours, était belle, avec la forte luminosité renvoyée par les rayons du soleil sur la ville et ses bâtiments aux façades claires.

    Retour dans mon petit chemin qui me fait rentrer dans mon quartier, les flaques sont toujours là, le plaisir de courir aussi.

    1h24’ pour 13,6km, comme récupération suite à ma séance de la veille, c’était pas mal. Demain, je devrais courir un peu moins longtemps, semi-marathon dominical oblige… quoique.

     

    2013 Jour 68

    Les lotissements à la périphérie des grandes agglomérations poussent comme du chiendent. Au premier abord, ce n’est pas gênant en soi sauf que les promoteurs ne considèrent que très rarement les effets secondaires de l’aménagement de ces nouvelles zones habitables.

    D’une part, ils ne tiennent pas compte de la future circulation automobile que cela génèrera et de la gêne occasionnée dans un rayon plus ou moins élargi. Les automobilistes qui partent travailler en voiture me font souvent penser à des souris prises de panique dans un labyrinthe et c’est à celle qui trouvera la sortie le plus vite. Dans mon quartier, on ressent de plus en plus ce genre de comportement.

    D’autre part, il n’est jamais envisagé que la construction de nouvelles zones résidentielles et des nouvelles voies de circulation permettant aux futurs habitants d’y accéder pouvait contraindre un organisateur de course sur route à modifier tout ou partie de son parcours.

    Si je parle de ça, c’est que ma sortie de footing de ce matin avait pour but de repérer le futur nouveau tracé du semi-marathon que mon club organise à la mi-septembre. Pas pour la prochaine édition parce que les lotissements en question ne seront pas encore tous en service, mais lors de l’édition de l’automne 2014, nous allons devoir sérieusement penser à modifier ce qui va devenir une zone « délicate » en matière de gestion de la course et de la sécurité des coureurs. Même le dimanche, les gens utilisent leur voiture pour aller chercher le pain, amener le petit au basket ou déjeuner chez mamie…

    Le parcours actuel emprunte des rues qui contournent cette zone de lotissements et de nombreux accès aux rues du lotissement sont en train de voir le jour. Au lieu d’avoir à sécuriser deux carrefours, nous allons devoir nous préoccuper de quatre nouveaux endroits d’où pourront déboucher les automobilistes sortant de leurs lotissements. Quand on sait combien il est difficile d’avoir des bénévoles je n’ose pas imaginer comment on va s’y prendre dans deux ans.

    Donc, je suis allé en repérage et j’ai essayé de trouver un itinéraire permettant de restreindre au maximum les zones qui nécessitent un ou plusieurs commissaires. Cela m’a fait passer à l’intérieur des lotissements en question afin de mesurer au GPS le peut-être nouvel itinéraire (la course étant officielle, le parcours devra être mesuré par des mesureurs officiels, mais mon estimation donnera de bonnes bases pour se décider) et d’évaluer le nombre de points chauds nous obligeant à positionner quelqu’un.

    J’ai trouvé trois variantes que je proposerai aux membres de mon club. Il reste une seconde zone bientôt en construction qui devrait elle aussi nous contraindre à modifier notre itinéraire. Pour l’instant elle est inaccessible car en cours de terrassement, mais quand les tracés des futures voies de circulation seront faits, je ne manquerai pas d’aller effectuer un second repérage.

    Avec un peu de chance, au printemps 2014 nous pourrons avoir une idée plus précise de ce que donnera l’ensemble du parcours du semi-marathon qu’on souhaite définitif, ou au moins pour cinq ans, durée d’un certificat de mesurage.

    Ce matin, ma petite sortie d’investigation m’aura baladé pendant près d’une heure et quart pour une douzaine de kilomètres. Comme il faisait beau, c’était bien agréable et ça m’a bien détendu avant le semi de demain matin.

     

    2013 Jour 69

    Semi-Marathon d’Orvault au menu d’aujourd’hui. J’ai fait cette course pour la 17ème  fois depuis 1994, elle me servait d’habitude de semi préparatoire au marathon de Nantes. Mais cette année, il n’est pas dans mes objectifs de courir le marathon de Nantes parce que le même jour je serai aux 24 heures de Rennes. Donc je ne me suis pas préparé en conséquence et je ne me suis pas fixé un temps record, loin de là, sauf si l’on considère que je pouvais battre mon record du semi-marathon le plus lent.

    C’est chose faite si je retire de la liste de mes 30 semis celui que j’avais couru afin d’aider un copain à passer sous les 2h pour son premier (nous avions mis 1h58’40). Aujourd’hui, j’ai pulvérisé mon ancien PW (personal worst) avec un chrono de 1h45’17s l’allongeant de presque 6’ (1h39’19 en 2010), ce qui n’était pas un objectif en soi, mais un résultat plus que probable. Le parcours avait été modifié afin, paraît-il, de le rendre moins difficile. Tu parles ! Je n’ai pas senti la différence, il y a juste les côtes qui n’étaient pas aux mêmes endroits que d’habitude et quelques nouvelles portions courues dans des sentiers pédestres assez agréables.

    Mais j’ai aimé.

    Après un échauffement de reconnaissance du début du parcours, en tout 5km en 36’, je me dirigeais vers le départ où de nombreux coureurs étaient déjà en attente. Situé à 50m de la ligne de départ je guettais le starter afin de démarrer mon chrono et mon GPS. Le signal donné, je suis parti, enfin pas tout de suite, ne commençant à bouger qu’après une vingtaine de secondes et franchissant la banderole avec au moins une quarantaine de secondes de décalage. Par la suite, j’ai été coincé dans les embouteillages, dus en partie à la présence de 2000 participants, à la présence d’îlots centraux et de nombreux giratoires et autres virages serrés sur le parcours et aussi, mais on ne peut rien y faire, à la présence de coureurs très (trop) lents positionnés devant, ce qui est gênant et oblige à ralentir, à réaccélérer, à slalomer pour certains ce qui pouvait être dangereux . J’ai effectué une lente et patiente remontée pour me retrouver dans un groupe de coureurs dont l’allure me convenait. 1er km en 6’10, passage au 5ème en 25’42, mais le parcours était assez vallonné au début ce qui explique cette vitesse modérée.

    Une fois dans la campagne, je pensais pouvoir me lâcher un peu, mais mon allure me convenait et je préférais attendre un peu plus tard pour augmenter la cadence, si j’en avais les moyens.

    Quand on fait une course fréquemment, on se retrouve un peu déphasé quand le parcours change et j’avais perdu mes repères, d’autant que le placement de certaines bornes kilométriques était très approximatif, parfois deux km successifs étaient distants de … 1200m et deux autres de 850m. Bon, tous les 5km, le bornage était correct, heureusement, mais je me demande comment on peut arriver à se planter d’autant quand on place les panneaux ou les clous de géomètres. Passe encore une erreur de 20m, mais au-delà de 50m c’est du gros pifomètre.

    Mon temps aux 10km fut de 50’16 puis de 1h15’14 aux 15km. (49’32 pour les 10km entre le 5ème et le 15ème). Il y avait eu quelques reliefs encore, certains faciles à franchir et d’autres un peu moins. De retour vers le site du départ et de l’arrivée, d’autres petites bosses ou longs faux-plats montants puis descendants nous attendaient si bien que je n’ai plus cherché vraiment à me lâcher, préférant ne pas finir à l’agonie. Je me suis tellement bridé avec mes charges d’entraînement et les deux dernières semaines à plus de 100km. Passage au km 20 en 1h40’05 avec une forte mais heureusement courte montée ; il restait les derniers 1100m avec du plat et en consultant mon chrono je voyais que je n’étais pas loin de pouvoir faire moins d’1h45’. J’ai un peu accéléré, trop tard et donc sans pouvoir combler mon retard.

    1h45’17 je m’en contente et ça m’a fait une belle sortie longue.

    La semaine a été assez intense :

    7 sorties dont :

    une compétition ;

    deux séances de rythme à allure semi (en réalité elles ont été faites à l’allure semi que j’aurais aimé suivre mais la réalité du terrain m’a montré que j’étais allé plus vite que ce que j’ai pu tenir sur le semi) ;

    quatre sorties en endurance (entre 1h15’ et 1h45’)

    10h47’ pour 110,5km.

    La semaine qui vient sera sans doute moins fournie, pour récupérer des dernières semaines chargées et parce que la météo qui est annoncée n’est pas très engageante : vent, froid, pluie et peut-être neige.

     

     

    2013 Jour 70

    Une petite sortie de récupération en fin de journée entre deux averses ou parfois sous un gros grain. Mais ça faisait du bien de se dégourdir les jambes quitte à rentrer tout trempé et il m’en aurait fallu plus pour me laisser scotché à la maison. Les rues de mon quartier m’ont servi de décor et j’ai apprécié de le parcourir dans tous les sens. Je peux ainsi observer l’avancement des nouveaux aménagements, des rénovations, des travaux divers…

    Un lendemain de course assez facile contrairement aux autres années, mais même si je n’aurais pas pu aller beaucoup plus vite hier lors de mon semi-marathon, je n’ai pas tapé dans mes réserves. Pas de courbatures ce matin, aucune séquelle, comme s’il s’était agit d’une simple sortie longue – ce qui fut en quelque sorte le cas d’ailleurs.

    1h12’ pour 11,7km, je n’ai pas osé aller m’aventurer dans les chemins, préférant rester sur le bitume des rues, afin de ne pas me retrouver à patauger dans les immenses flaques d’eau et de boue qu’inévitablement les pluies de la journée ont provoquées.

    Demain, sortie en endurance encore car la météo ne sera pas favorable pour faire une séance efficace sur piste. Je la ferai jeudi.

     

    2013 Jour 71

    Et bien ce soir il a fait assez froid et comme le vent en renforçait le ressenti, les 2° devaient correspondre à un bon -5°. Je me suis bien couvert et je n’ai pas souffert lors de la première partie de ce footing, choisie exprès face au vent afin de profiter dans la seconde partie de la poussée qu’il me ferait.

    J’ai suivi mon parcours du tour de la ville par les routes et chemins extérieurs, constatant avec étonnement que certains cours d’eau étaient en crue mais que les chemins s’étaient bien asséchés alors qu’il avait bien plu hier. Mais les agents d’entretien étaient passés par-là et avaient récuré certains endroits afin de faciliter l’écoulement des flaques : il y a une randonnée à la marche, le Tour de Rezé, le week-end  dans une semaine et demie et il faut penser à rendre accessible l’itinéraire dans son ensemble.

    J’ai trottiné 1h25’ à 10km/h de moyenne ce qui me fait une sortie d’un peu plus de 14km.

    Demain matin, je devrais normalement faire une sortie un peu plus longue. S’il ne neige pas ou si la pluie ne s’invite pas, je la ferai, sinon je raccourcirai la séance et me rattraperai une autre fois.

     

    2013 Jour 72

    Quand j’ai débouché dans un cul de sac parce que le chemin que j’avais commencé à suivre était inondé je me suis dit que décidément la nature était capricieuse. Hier, ça passait, ce matin c’était bouché ! Et entre-temps il n’a pas plu. Ce sont les eaux des champs et des fossés avoisinants qui se sont progressivement écoulées jusque-là. Certaines flaques étaient encore gelées car il faisait froid au lever du jour.

    Je décidais donc de changer mon itinéraire et bien m’en a pris car j’ai redécouvert des routes que je n’avais pas fréquentées depuis un moment. Je pris la direction de la campagne.

    La température s’est peu à peu élevée et la sensation de froid a disparu au fil des kilomètres. Seul le vent pouvait parfois être un adversaire contre lequel il fallait lutter, mais sa force était beaucoup moindre que la veille, réduite par la présence de haies bocagères le long des routes et chemins.

    Cette accalmie météorologique a été la bienvenue parce que j’avais craint la pluie et même la neige qui avaient été annoncées par les médias.

    1h46’ de roue libre, avec quelques portions à allure « 100km » et quelques arrêts compris, et 17,8km au total. Un paysage rural dont je ne me lasse pas et comme j’ai une multitude de parcours, j’essaie de me surprendre parfois en en testant des nouveaux, comme celui de ce matin, involontairement.

    Demain, reprise de séances un peu plus orientées vers l’entretien de ma VMA avec un petit travail sur piste dont je déterminerai le contenu selon la forme et la météo.

     

    2013 Jour 73

    Je suis allé faire ma séance de piste juste après le travail, quand le soleil brillait encore et que le vent modéré ne donnait pas encore la sensation de froid qui allait petit à petit s’amorcer au fur et à mesure que le jour allait décroître.

    3 fois 2000m à une allure entre celles, théoriques, du semi-marathon et du 10km soit entre 4’40 et 4’25 au kilomètre. La première série fut engloutie en 9’23 (4’43 et 4’40 pour chacun des deux 1000m). Une récupération réduite à 200m, en 1’40 et je repris la piste pour déguster la seconde série : 4’37 et 4’34 soit 9’11. Un peu plus rapide que la 1ère mais une fréquence cardiaque qui monte moins haut : 146 contre 151. La dernière série, après encore une courte récupération au trot, fut savourée en 8’55 (4’30 + 4’25) et ma FC a réussi à monter un peu pour atteindre 154.

    J’ai trottiné encore une vingtaine de minutes pour finir ma séance de manière tranquille.

    1h17’ pour 13,6km au final. Bonne petite séance de fin de journée.

    Demain, il faut que je trouve une fenêtre de tir afin de placer ma petite séance de récupération de 35 à 45 minutes. Entre midi et deux ? Le soir après l’entraînement des benjamins vers 19h ? Après le repas vers 21h ? On verra, mais l’option de la mi-journée me tente.

     

    2013 Jour 74

    Option midi dans cette journée tirée au cordeau. Bon, le matin avant le travail, par un froid sec, pas encore envie. Donc réveil à l’heure normale pour aller travailler. Fin de matinée, je sors du boulot et monte dans ma voiture, direction la maison et mise en tenue en moins de deux. Départ de mon footing à midi quinze, itinéraire composé essentiellement de chemins, aujourd’hui bien asséchés, un peu de vent frais mais les sensations sont bonnes. Après 40’ et 7km je rentre, me douche, me change et déjeune. Le temps aussi quand même de prendre un petit café pour éviter une velléité d’endormissement et me voilà reparti en voiture vers le travail. L’après-midi passé, je retourne chez moi me rechange pour enfiler ma tenue d’entraîneur et file du côté du stade où mes benjamins vont arriver. Il est 18h, l’entraînement va commencer pour se terminer à 19h30. Ensuite, le temps de ranger le matériel et de rentrer, il est presque 20h. Ouf ! J’avais peur de ne pas avoir assez de temps pour écrire ce 74ème CR de l’année.

    Demain, j’aurai un peu plus de temps, pour courir bien sûr mais aussi pour rédiger quelques lignes de ma sortie matinale.

     

    2013 Jour 75

    Le week-end et l’espoir de pouvoir faire plein de choses, notamment de placer deux sorties longues le matin et des balades en ville puis en nature l’après-midi. C’était sans compter sur ce printemps qui n’arrive toujours pas ou qui nous a tiré sa couverture grise empêchant le soleil de donner un peu de tiédeur au temps.

    J’ai eu de la chance pendant ma sortie de presque deux heures de ce matin : il n’a pas plu, mais il n’a pas fait chaud, ni froid d’ailleurs car j’étais encore bien couvert avec le bonnet et les gants. 5° et du vent, tout pour gâcher la sortie, mais je me suis quand même fait plaisir surtout dans la seconde partie parce que j’ai pu aller à une allure un peu plus consistante que celle, face au vent et vallonnée, de la première partie.

    9,5km pour la première heure et 9,7 pour les 56’ dernières minutes. Au total, 1h56’ et 19,2km, soit du presque 10 à l’heure de moyenne.

    A une heure près, je crois que je n’aurais pu emprunter intégralement le chemin qui longe la Sèvre. Quand j’y suis passé il y avait encore les traces de son retrait ainsi que les laisses de la rivière, branchages, feuilles et autres objets flottants plus ou moins naturels. Le revêtement étant partiellement bitumé, il n’y avait pas de boue sauf à quelques endroits mais rien qui ne m’ait stoppé dans mon footing.

    Une fois la douche prise, la pluie s’est mise à tomber et il y avait aussi de l’orage. J’avais décidément réussi à trouver le bon créneau pour placer ma séance longue. Cet après-midi, la virée en ville se fera avec parapluie ou alors dans un des grands centres commerciaux qui poussent à la périphérie de l’agglomération.

    Demain matin, nouvelle sortie longue avec un peu plus de rythme… sous le soleil ? Sous la pluie ? Dans le vent ? En tout cas, j’y serai et m’adapterai.

     

    2013 Jour 76

    En cette saison d’entre-fin-d’hiver-et-début-de-printemps la grande question quotidienne concerne la météo. J’étais resté hier soir sur l’interrogation quant à la présence de soleil, de pluie ou de vent, voire des trois simultanément.

    Au lever, par les fenêtres du côté Est, le ciel était bleu. La chaussée était humide comme si une averse venait de tomber. Chouette, il va faire beau. Courte joie en contemplant le ciel du côté Ouest. Au loin de gros nuages « giboulesques » pointaient leur panache et vu que le vent semblait assez soutenu je ne prenais pas de risque à prévoir qu’on allait se les prendre sur le coin du nez.

    Bref, je verrais ça après le petit-déjeuner, quand même.

    La lecture du journal concomitante à la prise du premier repas de la journée me permit de laisser passer l’orage ou ce qui ressemblait à de l’orage vu ce qui dégringolait des nuages.

    J’aime bien lire la page des sports le dimanche matin car je suis à l’affût des résultats des équipes et athlètes locaux dans tous les sports. Ainsi, j’ai appris qu’un ancien athlète du club, Yassine, s’était qualifié en cadet pour la finale du championnat de France (3ème meilleur temps) du 400m en salle, à Lyon (je viens même d’apprendre par un SMS au moment où j’écris ces lignes qu’il est devenu champion de France Cadet sur 400m indoor). J’ai lu avec regrets que l’équipe première du club de basket où joue mon fils (il est en équipe 2) avait perdu son match et par la même occasion la première place qui était synonyme de montée en Nationale 2. J’ai dégusté les victoires en volley des équipes de Saint-Nazaire et de Nantes-Rezé qui occupent le haut du tableau dans leurs championnats respectifs et vont peut-être se retrouver en Ligue A la saison prochaine… Petit tour d’horizon comme un rituel immuable avant d’aller à mon tour faire du sport.

    L’averse étant passée, le petit-déjeuner terminé, je me suis mis en tenue pour ma sortie longue avec des fractions à un rythme entre allure marathon et allure 100km.

    Direction plein ouest afin d’avoir le vent dans le nez à l’échauffement et lors de la première fraction de 2000m qui suivra. De plus j’avais un œil sur les nuages à l’horizon et j’estimais que si j’étais chanceux, ils éviteront ma région.

    Une petite demie heure entre 9 et 9,5km/h puis 2000m à 11, suivis de 30 secondes de marche et 2’30 de reprise d’allure pour recommencer une seconde fois 2000m effectués à 11,5km/h puis encore 30 secondes de marche et 2’30 de ré accélération et de nouveau 2000m à 11,7. Une grosse récupération de 8’ effectuée à la marche avec des arrêts pour boire, retirer les graviers de mes chaussures et faire quelques assouplissements – les jambes étaient devenues soudainement lourdes -  et je suis reparti pour 4000m un peu moins rapides car le vent était revenu en partie défavorable ; moyenne : 11km/h. La fin du footing se profilait, à 10km/h, face au vent puis bien abrité, le tout en déroulant tranquillement et en me décontractant peu à peu.

    Ma sortie longue a duré 1h58’, j’aurais pu faire l’effort et passer les 20 km, mais je ne souhaitais pas faire un tour de pâté de maisons pour ça. Donc, 19,7km me suffiront pour aujourd’hui.

     

    Cette semaine fut tout de même assez intense, avec toujours 7 séances, plus de 10h15’ passées à m’entraîner pour un kilométrage de 103km au total. 5 séances d’endurance, dont 1 très courte, 2 moyennes et 2 longues, et 2 séances de rythme avec fractions longues à des allures modérées.

    La semaine qui arrive sera difficile à gérer : travail + réunions de travail + examens d’entraîneur (un en situation et un écrit) + les entraînements des Benjamins (2) et des minimes et cadets (1) + mes propres entraînements et la vie de famille. Je vais devoir jongler avec mes horaires. Mais ça va mettre un peu de piment, ce n’est pas pour me déplaire.

     

     

    2013 Jour 77

    Le temps n’a pas encore eu raison de moi et j’ai réussi à caser une nouvelle sortie en endurance juste au retour du travail qui s’est pourtant terminé une heure plus tard que prévu. 1h03’ et un peu plus de 10km, sous une météo assez agitée, venteuse, avec des giboulées et un relatif froid. J’ai parcouru de long en large un quartier récent, sans pour autant passer deux fois au même endroit, courant principalement sur les pistes cyclables et les voies piétonnes aménagées afin que les nouveaux résidents soient en sécurité. Il était hors de question d’aller tenter de trottiner sur les chemins habituels, sans doute très humides, gorgés d’eau, boueux, en raison des récentes pluies abondantes. C’était une simple petite balade de récupération au début d’une semaine qui sera sans doute allégée en raison du fait que les jours ne durent que 24 heures et qu’il va m’être difficile de trouver de gros créneaux pour m’entraîner, sauf si je venais à raccourcir mon temps de sommeil. Mais comme je ne le souhaite pas car cela serait risquer de me fatiguer à 5 semaines de mon objectif (les 24h de Rennes) je considère que ça sera ma semaine de régénération. Il en faut bien de temps en temps, ce que j’ai tendance à oublier.

     

    2013 Jour 78

    100ème jour de course consécutif et 1347,7km de parcourus. Mon strike prend forme mais peut cesser à tout moment en cas d’emploi du temps trop lourd : par exemple demain j’ai une réunion professionnelle le matin (irai-je courir avant ?) puis en début d’après-midi j’entraîne mes benjamins et me fais évaluer pour l’obtention du 1er degré sauts puis je prends les minimes et cadets pour une séance spécifique de saut en hauteur. Cela devrait m’amener vers les 19h, heure à laquelle je dînerai afin de pouvoir aller courir juste après le repas (si je n’y suis pas allé le matin) ; ça me fera une répétition pour mes 24h (et pourquoi pas faire deux séances ?).

     

    La séance de ce jour a été faite en début de soirée sur la piste par un temps agité mais sec, les averses étant tombées juste avant et juste après. Le vent sur la piste n’est pas un véritable allié mais je sais comment gérer sa présence.

    Ce soir, j’avais prévu de refaire un peu de développement - ou plutôt d’entretien - de ma VMA avec 10 séries de 140m avec 60m de récupération, ce qui grosso modo devait me donner des séquences de 30 secondes de course pour autant de récupération. Je n’ai pas voulu faire des 150/50, la récupération aurait été trop courte, 5 secondes ce n’est pas négligeable. Sur piste, ce genre de séance est assez facile à mettre en place, seule contrainte, le vent que j’avais de face une série sur deux, mais je m’étais arrangé pour qu’il soit le moins favorable seulement au début des 140m, dans le virage où il était le plus fort. La ligne droite qui suivait était un peu abritée par la tribune. J’ai été relativement régulier sur ces 140m, le chrono allant de 31 secondes pour le plus lent à 29 secondes pour le plus rapide. Après un long footing de récupération, 7’, le temps de saluer les autres athlètes du club qui étaient arrivés ainsi que mes collègues entraîneurs, je poursuivis ma séance par 5 fois 300m en « vite-lent-vite » avec 100m de trot lent entre chaque répétition. 100 mètres courus à VMA ou plus, puis 100m à allure soutenue mais moins rapide tout en veillant à bien être relâché et enfin 100m à VMA ou plus. En gros, ça donnait 21 à 22s + 26 à 28s + 21 à 22s pour des fractions courues entre 1’13s et 1’10s mise à part la première où j’eus du mal à trouver la bonne allure (1’19s : 24s/31s/24s).

    Je mis à peine un quart d’heure pour rentrer et éviter de me prendre la saucée qui commençait à déferler juste au moment où j’entrais dans mon lotissement. Ouf ! Pas trop trempé.

     

    2013 Jour 79

    Cela faisait un moment que je n’étais pas allé courir dès le réveil, après avoir quand même pris un café avec deux crêpes au sucre. Je me suis souvenu du temps où je me levais encore plus tôt – 5h30 ou 6h – et que je m’entraînais, parfois sur la piste, à la lampe torche, souvent dans les rues de ma ville, quelquefois dans les chemins quand il faisait assez jour. Il n’y a pas beaucoup de circulation, mais on sent peu à peu que les gens partent travailler et au fil du footing, le flot d’automobiles augmente vraiment très fort. Quand je suis rentré, après 1h03’ de footing tranquille, les gens étaient tous réveillés et le brouhaha de la ville avait remplacé le doux bruit de la nature qui s’éveille.

    10,4km m’ont suffi, surtout que j’avais quelques séquelles de la séance sur piste d’hier.

    J’ai pu ensuite gérer ma journée de travail puis mon examen d’entraîneur en situation. Comme prévu je ne suis rentré chez moi qu’à 19h, mais là, je n’ai pas envie d’en remettre une couche, et je ne ressortirai pas courir une seconde fois, trop fatigué.

    Demain, séance sur piste avec un temps de m… paraît-il. On mettra les bottes et on écopera la piste si nécessaire.

     

    2013 Jour 80

    La pluie qui a rendu cette journée de jeudi assez tristounette s’est plus ou moins calmée en fin d’après-midi et j’ai eu de la chance de n’avoir que quelques gouttes pendant ma séance de rythme sur piste. J’ai choisi au dernier moment d’effectuer une pyramide à 85% de ma VMA sur les distances suivantes : 600m, 800m, 1000m, 1200m, 1000m, 800m, 600m avec une récupération de 200m au trot.

    Le rituel pour m’échauffer passé, je démarrais sur une cadence de 27 à 28 secondes aux 100m et je terminais mes 600m en 2’43s (FC maxi 152). Récup d’1’25s puis le 800m en 3’39s (FC maxi 150) suivis, après la récup (1’35s) du 1000m en 4’32s (FC maxi 152). J’étais plus proche des 27s/100m que des 28s et je sentais que j’avais encore de l’énergie mais je ne souhaitais pas accélérer de trop au risque de ne pouvoir continuer à être régulier. Le 1200m qui marquait la moitié de la pyramide fut couru néanmoins en 5’28s (FC maxi 157) puis le 1000m en 4’26s (FC maxi 156). Il ne restait que le 800m (3’32s FC maxi 157) et le 600m (2’37s FC maxi 158).

    15’ d’endurance pour terminer et je pouvais rentrer me doucher, dîner et … me remettre au travail afin de préparer ma journée de vendredi.

    Total de la sortie : 1h17’ pour 13,3km.

     

    2013 Jour 81

    Journée de fou, au taquet, avec seulement ce soir (il est 23h presque et la France termine son match à la télé sur une victoire 3 à 1) un moment pour rédiger et mettre en ligne la sortie de ce soir.

    J’ai fini mon dîner à 20h45 et suis parti aussitôt pour une petite balade de décrassage de 47’ et 7,7km effectuée le long des grands boulevards ceinturant le cœur de ma ville.

    Il faisait bon, 11°, un peu de vent rafraîchissait l’atmosphère, plus de pluie qui était pourtant tombée dès 17h mais qui a stoppé quand elle m’a vu me mettre en tenue, un peu comme hier. A ce niveau, j’ai eu du bol.

    Demain matin, sortie d’1h30 en endurance puis je file au centre d’examen passer mon écrit d’entraîneur de spécialité sauts, après avoir été, mercredi dernier, observé en situation avec mes benjamins. Après seulement je pourrai penser que c’est le week-end.

    2013 Jour 82

    Ce matin, j’avais un peu plus de temps qu’hier pour placer ma sortie longue d’1h45’ et j’ai eu le plaisir d’avoir enfin du temps printanier, même si la température n’est pas montée au-dessus de 10°. Plus de bonnet, plus de gants, simplement le coupe-vent-on-ne-sait-jamais et un petit sweat-shirt par-dessus le t-shirt. Bon, j’avoue avoir aussi mis le collant. La direction choisie fut inverse à celle de d’habitude concernant ce parcours. Aujourd’hui je voulais mettre le plat d’abord et le relief dans la seconde partie.

    Donc j’ai rejoint les bords de Sèvre en trottinant tranquillement et profitant de la descente qui y menait. Une fois sur le chemin de halage qui n’en est pas un au début, j’ai trouvé mon allure : 10 à 10,5km/h. Je me suis amusé à compter le nombre de foulées que je faisais pendant 1’, drôle de jeu vont dire certains, et à 9,5km/h j’en ai fait en moyenne 168 (longueur 0,94m), puis à 10km/h j’en ai compté 164 (longueur 1,01m), soit très peu de variations de la fréquence. L’amplitude a donc bougé un petit peu et quand j’ai fait ce test sur la piste, jeudi soir, à 13,5km/h, j’étais à 160 foulées par minute (longueur = 1,40m). Cela me donne quelques pistes exploratoires pour des exercices de foulée, mais je veux quand même conserver la foulée la plus « naturelle » possible, la plus économique plus précisément, ce qui est une composante importante de la course de longue distance.

     Sur la partie vallonnée, je n’ai pas refait le comptage de la foulée, mais je le ferai certainement afin de tester plusieurs façons de monter les côtes : fréquence supérieure et amplitude moindre, ou mêmes amplitude et fréquence ou amplitude supérieure et fréquence moindre. Je prendrai le cardio fréquencemètre pour évaluer les modifications du rythme cardiaque selon les situations.

    Au retour de ma sortie, 17,6km en 1h45’, je me suis dépêché de manger puis je suis allé passer la partie écrite de mon examen d’entraîneur spécialité sauts. Ce n’était pas facile, on verra les résultats.

     

    2013 Jour 83

    Ce matin il y avait du monde sur les sites dédiés à la course à pied ou à la marche. Ma ville organisait, comme tous les ans, son « tour » à la marche sur les chemins que j’ai l’habitude de suivre en proposant deux circuits, l’un d’une dizaine de kilomètres et l’autre faisant le double. J’ai préféré éviter d’y faire ma séance car je pense que j’aurais été gêné par les nombreux groupes qui se sont formés et qui prennent toute la largeur des voies de circulation pour randonner en discutant.

    Le plan de secours consistait à faire ma séance le long de la Loire sur une piste mixte cyclistes-piétons, voire triple car de nombreux athlètes en rollers s’y entraînent aussi, jusqu’au pont de Bellevue à Basse Goulaine où je devais faire demi tour et reprendre le chemin inverse pour rentrer.

    Mes 3 premiers kilomètres pour quitter ma commune ont été courus à un rythme tranquille d’échauffement, environ 9,5 à 10km/h puis je démarrais mes 14km non stop (7 aller jusqu’au pont puis autant au retour) à environ 70% soit entre 11 et 11,5km/h. J’en profitais pour calculer comme hier ma fréquence gestuelle : 90 foulées pour 100m (longueur = 1,11m), cadence 168 à 172/minute.

    Je pourrais presque me créer un théorème personnel : 10 foulées (en mètres)= vitesse en km/h. Il y a une forte corrélation pour mon cas personnel, même si la piste a tendance à « allonger » un peu la foulée, en raison de son coefficient important de rebond si on peut nommer ainsi la souplesse du tartan.

    Je n’ai pas eu de difficultés à maintenir l’allure sur ces 14km qui m’ont pris 1h14’ (passage à mi-parcours en 37’30s) et la maigre différence est due au vent faible que j’avais de face à l’aller et de dos au retour. Je ne suis pas monté en FC, restant dans la fourchette 130/140 avec quelques pics jusqu’à 147 maximum. Sur cet itinéraire il y avait beaucoup d’autres coureurs, le marathon de Nantes étant dans 4 semaines, on s’active pour faire des sorties longues, souvent en groupe, d’autres étaient à VTT ou avec leur vélo de course et sur une belle portion bitumée de plus de 2000m de long, il y avait les rollers.

    Tout le monde cohabite sans gêner les autres et c’est très sympa.

    Ma sortie a duré 1h53’ et j’ai fait 20,4km dont 14km en 1h14’ (à 11,35km/h).

    Cette semaine ne fut pas facile à négocier en raison d’un emploi du temps assez débridé, mais j’ai réussi à faire mon programme pratiquement sans modifier beaucoup de choses :

    7 séances dont 4 en endurance (3 courtes et 1 longue), 1 de VMA Courte, 1 de VMA longue et une d’allure (à 70%) entre marathon et 100 km.

    8h55’ pour 90,4km. Cela me suffit.

    La semaine prochaine sera du même style je crois et les séances seront du même genre. 

    à+Fab******€


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