•  San benedetto – Porto recanati, 71km, la plus difficile depuis le début, déjà une semaine et plus de 10 marathons.


    Ce matin, en quittant San Benedetto le ciel était clair, la température fraîche, mais on savait que ça allait "chauffer". Nous eûmes droit à un lever de soleil sur l'Adriatique, ça faisait drôle car étant de l'ouest de la France, je suis plus habitué à voir le soleil tomber dans l'eau que d'en ressortir.

    16km de bord de mer sur les promenades quasi désertiques si tôt en ce jour de fête pour l'Italie: le 65 ème anniversaire de la Libération du pays. C'est un paysage de petit matin comme j'en ai connus du côté de la Baule, du Pouliguen et de la grande côte du Croisic, à l'heure de mon footing matinal, mais aujourd'hui, ce footing allait être long : 71km.


    Une étape sans un morceau de SS16, ce n'est pas une vraie étape. Les 15km suivants nous la firent emprunter. Pas trop de circulation, un paysage assez agréable fait de collines d'un côté et de la voie ferrée de l'autre et parfois on avait le droit de voir la mer. Après un arrêt technique de plusieurs minutes dont je ressortais soulagé, ma course pouvait commencer véritablement. C'est peut-être là que j'ai grillé quelques cartouches qui me feront défaut lors des 20 derniers km.


    Retour sur le bord de mer... Plein de monde à se promener, des joggeurs, des cyclistes, des personnes se rendant sur les marchés...

    Difficile de se frayer un chemin.

    J'ai l'habitude, en France de dire bonjour aux personnes que je croise, et là, en Italie, j'ai pris l'habitude de dire un "Bon giorno" aux gens qui me répondent souvent en me demandant de quelle course il s'agit. Là, c'est plus difficile à expliquer, car mon Italien est très limité, mais j'ai appris à répéter "quattro mille cinque cento km" pour donner la distance qu'on a à parcourir. Sino, je leur montre le road book pour qu'ils comprennent ce qu'on doit faire aujourd'hui.


    La fin de ,l'étape fut difficile, et ce sera une constante pour les étapes passées et celles à venir, mais je préfère "tailler la route" pendant que le temps n'est pas trop chaud quitte à ralentir sur la fin que le contraire : de toute façon, en démarrant à 8km/h, je ne suis pas sûr d'être en mesure d'accélérer à la fin.

    J'ai terminé cette étape avec Markus, un coureur Suisse, qui m'a tenu compagnie la dernière heure.

    Le soir, couchage sous un grand hall, mi-barnum, mi-espace restau-en-cas-de-pluie.

     

     

     

     

     

    Cherchez notre coureur !

    Le grand devant avec son maillot blanc !


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  • Torino di Sangro – Silvi Marina, 55,9km.


    Après 4 étapes un peu pénibles à cause du trafic sur la SS16, et parce que le paysage n'était pas très varié, nous avons été ravis aujourd'hui d'avoir droit à une belle étape.
    Déjà, hier, on a senti un changement avec le retour en bord de mer, et aujourd'hui mis à part les 20 premiers km sur la SS16 et toutes ses voitures, le reste se courut en bord de mer avec quand même une parenthèse quand il fallut traverser Ortona et son dénivelé important.
    Les 20 derniers km ont été courus sur une sorte de remblai, route qui longe la mer, avec d'un côté les commerces (surtout de restauration), de l'autre le front de mer avec ses palmiers, ses pistes cyclables, ses plages avec parasols alignés...C'est une station balnéaire.
    La saison va bientôt commencer, tout le monde s'affaire à nettoyer les plages, à remettre en état les bars-restaurants...
    Il y avait déjà beaucoup de monde à se promener d'autant plus que le soleil était de la partie. J'ai beaucoup profité de l'ombre des palmiers pour courir à l'ombre et au frais.
    J'ai vu beaucoup d'orangers et de citronniers, c'est la saison.*

    Cela a été, au niveau de la course, j'ai fini dans les temps escomptés, mais je ne regarde pas trop le classement sinon un peu le soir au dîner.
    Ce soir, il est à 17h30, soit 30'avant l'heure habituelle, mais cela équivaut à un 19h30 en France de l'Ouest d'où je suis originaire.

    Nous sommes installés dans un camping, et j'ai dû monter ma tente de camping car la salle était trop petite et déjà complète quand je suis arrivé : il me faudra gagner des étapes si je veux avoir de la place, quoique les copains des derniers ne se gênent pas pour leur réserver leur emplacement. Une sorte de chacun pour soi par groupe de copains.
    Les bungalows étaient tous occupés par les sinistrés du tremblement de terre.
    à+Fab****

     

     

     

     

     

    Silvi Marina (Province des Abruzzes) – San Benedetto Del Tronto (Province des Marches)

    (49,8km)


    La nuit sous la tente s'est bien passée, le réveil ne fut pas trop difficile et le rangement des affaires et le pliage de la tente assez faciles. Il faut dire que j'avais pris mes dispositions pour préparer toutes mes affaires la veille au soir. Donc, au petit matin, pas de précipitation contrairement à la veille où j'étais un peu "à la bourre". De plus, la nuit resta sèche et le vent se chargea de faire sécher mon linge.


    Au petit matin, un temps gris et frais nous attendait. Le début d'étape nous fit reprendre la fameuse SS16, mais en version plus calme que les précédentes portions empruntées. Il y eut un peu plus de circulation à l'heure de l'embauche, mais à mi-parcours (km 25) on rejoignit la route du bord de mer avec ses immeubles, ses maisons, ses commerces. Nous avons couru sur la piste cyclable ou sur la chaussée réservée aux piétons quand il y en avait une. C'est comme une grande station balnéaire ininterrompue qui nous servit de paysage, avec la mer et ses plages plus ou moins nettoyées, prêtes pour certaines à accueillir les touristes de ce week-end, celui de l'ouverture de la saison (basse saison). Seuls les 5 derniers km nous ont replongé dans un monde urbain avec la circulation plus importante : zones industrielles, centres commerciaux... des rocades, des ponts, que de changements de direction, de quoi se perdre pour celui qui aurait été distrait.


    Mon étape s'est bien passée, pas de courbatures au départ, signe que les jours précédents ont été prudents. Quelques petites douleurs au fil de la course, normales dirais-je, nous avons fait 366,4km en six jours, mais rien d'alarmant.

    Ce matin, un coureur n'est pas reparti, touché par le shin-plit, inflammation des releveurs, que je connais bien pour l'avoir subie aux deux jambes lors de ma première Transe gaule. Plusieurs autres coureurs, dont certains avaient pris un départ rapide lors des deux ou trois premières étapes, sont touchés par le même mal, d'autres par des tendinites, mais leur mental leur permet de continuer et de patienter jusqu'à ce que ces douleurs ne soient plus que des mauvais souvenirs.

    Je suis calé à la 27ème place au général, ce qui ne devrait pas beaucoup changer si tout reste dans l'état, mais... il peut s'en passer des choses, et le classement importe peu quand on voit ce qu'on a fait en rapport de ce qu'il reste à faire.


    Maintenant, 5 étapes à longs kilométrage nous attendent, on va faire en 5 jours ce qu'on a parcouru en 6. Je referai un petit bilan à ce moment-là.

    En tout cas, je suis satisfait de mes 6 premiers jours de course.

    L'ambiance est bonne dans "la caravane", il y a un peu de "chacun pour soi" car au niveau du choix des emplacements pour le couchage, de l'utilisation des sanitaires, des repas ... si on se laisse faire, on passe en dernier et on ramasse les miettes, mais un grand respect existe néanmoins entre tous les membres de cette fabuleuse équipe de la TransEurope.


    Entre Français, on se regroupe, comme le font les Japonnais et les Allemands. Hier au camping, cela avait des airs de village Gaulois.


    J'ai pris des photos que je vais essayer de (faire) mettre en ligne.

    Le mor al est bon, le physique suit, pourvu que ça dure ! En plus, on a du soleil à cette heure (15h45)

     


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  • Foggia- Campomarino Lido (72,2 km ) 8 h 22

    Longue étape que cette troisième partie de la TransEurope; 72,2km et une grande partie sur la SS16, une sorte d'équivalent de la N137 ou même de N20.
    Que de camions et autres voitures, et dire que ce soir il nous en reste plus de 500km de cette SS16 !
    La journée s'est bien passée, j'ai mis 8h22, la fin, comme hier fut un peu difficile avec les longues lignes droites et le réflexe quasi permanent de mettre la main sur la casquette pour éviter d'aller la ramasser sur les bas-côtés : comme dirait l'autre, "ça décoiffe les camions !". Surtout que certains passent tout près de nous quand même.
    J'ai couru en solo toute la journée sauf la dernière heure où j'ai terminé avec mes deux copains suédois Matthias et Andréas. Je les avais en point de mire pendant près de 4 heures et je les ai rattrapés au dernier ravitaillement à 10km du but.
    Je ne me suis fait dépasser, une fois la course lancée et les rapides partis devant, que par les coureurs du haut du classement (les 10 premiers) qui ont un départ plus tardif (une heure après le peloton).
    Seul bémol à la journée : à un kilomètre de l'arrivée, on nous fit passer par un raccourci sous un pont de chemin de fer, mais comme le chemin était inondé, nous avons été contraints de mettre les pieds dans l'eau jusqu'au bas des mollets !
    Surprise une fois passé la ligne d'arrivée et après les congratulations réciproques entre coureurs, on nous annonça qu'il y avait des bugalows dans lesquels on était hébergés ! Pour une bonne nouvelle c'était en effet une bonne nouvelle.
     
    Ce soir, Nicole, la femme de Gérard, a acheté des saucisses et des barbecues jetables : soirée grillades avant le repas de 18heures. 
    Les bungalows ont des douches et des prises de courant, on peut donc se connecter.
     
    Je vais grignoter et je reviens.
     
    à+Fab****

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  • Voici un petit compte-rendu des deux premières étapes et quelques photos du départ.

    L'équipe des français la veille du départ


    Bari - Barletta (57 km)

    6h29', seconde partie difficile car traversées de villes à l'heure de la messe et du midi à slalomer entre les voitures et les pié
    tons sur le trottoir, ça ne facilite pas le rythme.
    Pas de bobos, juste un arêt de 15' après le ravito de mi-course poue récupérer de maux de ventre et de légère montée de la fréquence cardiaque.
    La fin, avec de longues lignes droites et des Italiens qui conduisent comme des fous (les lignes blanches et les stop ne servent que de décoration!) et les limitations de vitesse ... On dirait que les panneaux donnent les vitesses en miles.
     
    Demain, même chose en plus long 69,3km contre 57 aujourd'hui.
     
    Un peu de pluie avant le départ, quelques gouttes en cours de route, mais en général temps moite mais quand même agréable avec un vent dans le dos pour finir.
    Stéphane termine loin devant, Jean-Hervé à 1km dvant lui aussi, moi avec Jean Benoît, Gérard unpeu derrière et le grou
    pe des jumeaux avec Roger un petit peu plus loin.
    Mais tout le monde va bien.
     

    Barletta - Foggia (69,3 km)

    Tout va bien, mais ,l'Italie c'est un peu le gros bordel, on est sollicité à gauche et à droite, pas ou peu de temps pour se reposer.
    A côté, la Transe Gaule, c'est les vacances.
     
    en plus pas de cartes postales !!!
    peux donc pas écrire aux écoles et à la
    famille !
     
    Aujourd'hui, l'étape était longue, monotone et parfois dangereuse à cause de la circulation.
    ça a été, j'ai géré les 50 premiers km puis j'ai essayé d'aller un peu plus vite. Les jambes étaient lourdes à la fin, alors que ce matin, c'est comme si je n'avais pas couru hier !
    On a trois jours de camping à suivre, j'espère que le temps sera comme sur la fin de l'étape, soleil et 21° à l'ombre ! Mais de la petite pluie pendant deux heures et un temps assez frais. Vent dans le dos qui nous a bien aidés aussi.

     
    Photo officielle



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  • Mercredi 15 avril, le voyage.

    14h36, le TGV s'élance laissant Nantes sous la pluie. Après un dernier petit coucou à Pascale à travers les vitres fumées de ce train, quelques larmes viennent gonfler mes yeux, mis je ne les laisserai pas couler comme le fait la pluie sur les vitres du wagon.

     

    Je vais me mettre en mode voyage, le MP3 sur les oreilles, l'Equipe dans les mains.

    "Never say never"... chanson de Tupac pendant que le train longe la Loire, Ste Luce, Thouaré... ce qui me rappelle l'ancien parcours du Marathon de Nantes. Dimanche, je ne serai pas au départ de cette course qui aurait été mon 18ème Marathon de Nantes consécutif et pour cause...

    Déjà à Mauves puis après de petits tunnels voici Le Cellier avec la Loire toujours comme voisine puis Oudon et sa tour , Ancenis...

    à+

    18h53, ça y est, je suis à l'hôtel F1 de Roissy.

    Le voyage depuis la dernière intervention s'est bien passé, même si la dernière heure fut plus longue, ponctuée de nombreux ralentissements et arrêts : c'était le contournement de Paris. Cela changeait de la traversée de la Beauce à 300km/h !

     

    Après la descente du train, j'ai trouvé assez facilement le lieu où prendre les navettes (Niveau 5) et le temps d'attendre celle-ci, 20' environ, j'ai pu me rendre compte qu'il y a du monde à Paris et notamment à l'aéroport en transit.

    Le trajet en navette rose et blanche, c'est le signe de reconnaissance de celle qui dessert les hôtels de la ZAC Paris Nord, a été long car passant par tous les autres terminaux.

     

    19h45, enfin arrivé dans ma chambre, sans WC ni douche qu'il faut trouver sur le palier. Je vais préparer mes affaires pour demain puis manger mes sandwiches et me coucher car demain je me lève à 4h30 pour prendre le petit déjeuner à partir de 5h puis la navette de 5h30.

     

    Jeudi 16 avril : le voyage (suite) quelque peu mouvementé.

    La nuit fut courte, le sommeil en pointillés, même pas l'impression d'avoir dormi, un peu comme avant les compétitions où l'on doit se réveiller tôt, 3h avant, pour manger. Le match d'hier soir sur Canal+ (Arsenal-Villareal) puis le résumé de Porto-M.U.) auraient pu me fatiguer, mais il n'en fut point.

    4h27 je me réveillai devançant l'alarme de mon portable de 3 minutes. Une petite toilette, le rangement de mes affaires, puis c'est la descente vers le petit déjeuner : 3 morceaux de baguette avec confiture, un café au lait et c'était déjà l'heure de rejoindre la navette.

    Celle-ci, à l'heure, m'emmena au Terminal F. Après quelques tergiversations je trouvai les bornes d'enregistrement, et là ... "Billet refusé, allez au guichet..." m'indiqua l'écran, ce que je fis. Au Guichet d'Air France la personne chargée de me donner ma carte d'embarquement m'annonça que je ne figurais pas sur la liste des passager de ce vol. Après renseignements elle ajouta que mon billet avait été annulé, mais pas celui de Milan à Bari.

    Stupeur ! Que faire ?

    On m'indiqua de me mettre directement en relation avec mon voyagiste, mais il était 6h30 et l'agence n'ouvrait pas avant 10h.

    Autre possibilité qui m'était proposée : acheter un nouveau billet à plus de 700€, mais dont le prix était ramené à 548€ si je prenais un aller-retour. Que du bonheur ! Moi qui avait acheté mon aller Paris Bari en août pour 141€ TTC.

    J'attendis un long moment avant d'appeler Pascale que je ne voulais pas réveiller, mais mon "petit monde construit autour de ce projet" s'écroulait et je n'en pouvais plus.

    7h15, je lui demandai donc quoi faire, et ressentant ma grosse inquiétude elle me consola et m'encouragea à acheter ce nouveau billet et qu'elle irait voir l'agence dès son ouverture. De toute façon, je l'aurais acheté quand même.

    Maintenant il fallait faire vite car l'avion suivant était programmé pour 9h35, et après coup, je ne sais pas si j'aurais eu la patience d'attendre que l'agence soit ouverte pour prendre un hypothétique avion dans l'après-midi qui ne m'aurait peut-être pas permis d'avoir ma correspondance à Milan.

    Que d'émotions en si peu de temps ! Si j'avais su il y a huit mois que les "low costs" étaient aussi risqués...

    Bref. J'ai mon billet pour Milan par le vol de 9h35.

    (A l'heure où j'écrivais ces lignes, 8h30, j'étais dans la zone d'attente (F21) pour prendre un bus qui va m'emmener vers l'avion et j'espérais vivement qu'à Milan il n'y aurait pas de soucis).

    Ma valise a été enregistrée à Paris (19,4kg) pour un maxi de 20kg, donc pas d'excédent de bagages à payer (yessssss !).

     

    Jeudi 16 avril, Milan Linate.

    Le voyage Paris-Milan s'est bien passé. Pour le paysage, je repasserai car j'étais placé côté hublot certes, mais au-dessus d'une aile (on ne peut pas être un "winner" tout le temps) et le ciel était couvert, d'abord au-dessus puis au-dessous.

    Arrivé à Milan, je suis allé au guichet de la compagnie pour vérifier si la suite de mon voyage allait être du même style que le début. Ouf ! Je suis bien sur la liste des passagers. J'en ai même profité pour aller me faire enregistrer et récupérer ma carte d'embarquement. Et en plus, ma valise devait suivre, m'a-t-on dit... "J'espère." pensai-je.

    Suite

    J'ai acheté des timbres (0,65€ pour la France) et des cartes postales puis je suis allé manger un sandwich et un gâteau. Oh ! Les arnaqueurs ! 6,90€ pour le sandwich et le gâteau et comme si ça ne suffisait pas, le vendeur me rend 1,10€ sur 10€. J'ai dû redemander deux fois pour récupérer ma monnaie. Bon, j'ai mis ça sur le compte de sa fatigue ou de sa distraction, mais je n'en pensais pas moins.

     

    Voilà, maintenant j'avais 4 heures à tuer, alors après un essai de connexion avec ma clé et l'envoi de messages, j'ai dû faire court car l'autonomie de la batterie de l'ordinateur indiquait moins de 50% soit 30 minutes environ et j'aurais bien aimé pouvoir envoyer un message de Bari ce soir à mon arrivée.

    Je décidai d'aller me reposer et de guetter si je ne voyais pas de tête connue. On ne sait jamais, mais 3 autres "frenchies" devaient passer par Milan aujourd'hui.

     

    Nouveaux rebondissements : vers 16h, j'appris que mon vol était "annulatto" ou "cancelled" selon la langue. Stupeur ! Que faire ? Je suivis un passager qui, je crus comprendre, allait au guichet faire échanger sa place contre une sur un autre vol, plus tard dans la soirée. J'en fis de même.

    Et voilà pour le vol Milan-Bari de 17h35 transformé en vol de 19h30.

    En compensation, on nous offrit un ticket pour aller se restaurer gratuitement au bar de l'aéroport (un sandwich et une boisson).

    L'heure du vol connut plusieurs changements et enfin l'embarquement eut lieu à 19h45.

    Rien à signaler pour le voyage sinon que l'avion était plein contrairement au vol Paris-Baris, à moitié plein. J'atterris vers 21h et quelques et je retrouvai mes copains Transe Gaulois qui étaient arrivés sur un autre vol quelques temps avant.

    Nous avons pris un taxi (pour 25€ et 4 passagers + les gros bagages).

    Le chauffeur nous a tout de suite mis au parfum de ce qui allait nous attendre en Italie : conduite rapide (c'est peu dire), non respect des feux, panneaux stop, et autres lignes blanches et au niveau de la vitesse, c'était Taxi 1, 2, 3 ou 4, mais à Bari, pas à Marseille. D'ailleurs le raccourci me fit me rappeler qu'à Bari, l'OM avait perdu en finale de la Coupe d'Europe en 1993.

     

    Arrivés sains et saufs au stadio della Vittoria, on s'installa non sans avoir salué les nombreux coureurs déjà arrivés.

    Bien fatigués, nous sommes allés nous coucher.

    Le lendemain, petit footing en solo avec visite de la ville, puis enregistrement et passation des consignes, petit bilan médical basé sur le volontariat et promenade dans le coin pour chercher des restaurants. Pâtes, pizzas, bières, voilà les repas d'avant course. Pour des raisons de sécurité, les grilles du stade étaient fermées à partir de 22h et comme nous sommes rentrés de notre dernier restaurant à 23h, nous avons été contraints de faire le mur.

    Le samedi, même topo, avec un rendez-vous à la mairie pour écouter le discours du maire suivi d'une maigre collation apéritive où certains ayant pris un peu plus que de raison n'ont pas permis à tous d'avoir de quoi grignoter. Enfin, la french team est allé dans une pizzeria et le tour était joué.

     

    En fin de journée, autre cérémonie protocolaire suivie elle aussi d'un repas aussi frugal que long : les italiens ne semblent pas habitués à servir en pâtes autant de monde.

     

    Fin de soirée où nous allâmes tous nous coucher sachant que la grande aventure allait commencer demain.

     

     

    à+Fab****


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