• 5ème étape et 6ème étape

    Torino di Sangro – Silvi Marina, 55,9km.


    Après 4 étapes un peu pénibles à cause du trafic sur la SS16, et parce que le paysage n'était pas très varié, nous avons été ravis aujourd'hui d'avoir droit à une belle étape.
    Déjà, hier, on a senti un changement avec le retour en bord de mer, et aujourd'hui mis à part les 20 premiers km sur la SS16 et toutes ses voitures, le reste se courut en bord de mer avec quand même une parenthèse quand il fallut traverser Ortona et son dénivelé important.
    Les 20 derniers km ont été courus sur une sorte de remblai, route qui longe la mer, avec d'un côté les commerces (surtout de restauration), de l'autre le front de mer avec ses palmiers, ses pistes cyclables, ses plages avec parasols alignés...C'est une station balnéaire.
    La saison va bientôt commencer, tout le monde s'affaire à nettoyer les plages, à remettre en état les bars-restaurants...
    Il y avait déjà beaucoup de monde à se promener d'autant plus que le soleil était de la partie. J'ai beaucoup profité de l'ombre des palmiers pour courir à l'ombre et au frais.
    J'ai vu beaucoup d'orangers et de citronniers, c'est la saison.*

    Cela a été, au niveau de la course, j'ai fini dans les temps escomptés, mais je ne regarde pas trop le classement sinon un peu le soir au dîner.
    Ce soir, il est à 17h30, soit 30'avant l'heure habituelle, mais cela équivaut à un 19h30 en France de l'Ouest d'où je suis originaire.

    Nous sommes installés dans un camping, et j'ai dû monter ma tente de camping car la salle était trop petite et déjà complète quand je suis arrivé : il me faudra gagner des étapes si je veux avoir de la place, quoique les copains des derniers ne se gênent pas pour leur réserver leur emplacement. Une sorte de chacun pour soi par groupe de copains.
    Les bungalows étaient tous occupés par les sinistrés du tremblement de terre.
    à+Fab****

     

     

     

     

     

    Silvi Marina (Province des Abruzzes) – San Benedetto Del Tronto (Province des Marches)

    (49,8km)


    La nuit sous la tente s'est bien passée, le réveil ne fut pas trop difficile et le rangement des affaires et le pliage de la tente assez faciles. Il faut dire que j'avais pris mes dispositions pour préparer toutes mes affaires la veille au soir. Donc, au petit matin, pas de précipitation contrairement à la veille où j'étais un peu "à la bourre". De plus, la nuit resta sèche et le vent se chargea de faire sécher mon linge.


    Au petit matin, un temps gris et frais nous attendait. Le début d'étape nous fit reprendre la fameuse SS16, mais en version plus calme que les précédentes portions empruntées. Il y eut un peu plus de circulation à l'heure de l'embauche, mais à mi-parcours (km 25) on rejoignit la route du bord de mer avec ses immeubles, ses maisons, ses commerces. Nous avons couru sur la piste cyclable ou sur la chaussée réservée aux piétons quand il y en avait une. C'est comme une grande station balnéaire ininterrompue qui nous servit de paysage, avec la mer et ses plages plus ou moins nettoyées, prêtes pour certaines à accueillir les touristes de ce week-end, celui de l'ouverture de la saison (basse saison). Seuls les 5 derniers km nous ont replongé dans un monde urbain avec la circulation plus importante : zones industrielles, centres commerciaux... des rocades, des ponts, que de changements de direction, de quoi se perdre pour celui qui aurait été distrait.


    Mon étape s'est bien passée, pas de courbatures au départ, signe que les jours précédents ont été prudents. Quelques petites douleurs au fil de la course, normales dirais-je, nous avons fait 366,4km en six jours, mais rien d'alarmant.

    Ce matin, un coureur n'est pas reparti, touché par le shin-plit, inflammation des releveurs, que je connais bien pour l'avoir subie aux deux jambes lors de ma première Transe gaule. Plusieurs autres coureurs, dont certains avaient pris un départ rapide lors des deux ou trois premières étapes, sont touchés par le même mal, d'autres par des tendinites, mais leur mental leur permet de continuer et de patienter jusqu'à ce que ces douleurs ne soient plus que des mauvais souvenirs.

    Je suis calé à la 27ème place au général, ce qui ne devrait pas beaucoup changer si tout reste dans l'état, mais... il peut s'en passer des choses, et le classement importe peu quand on voit ce qu'on a fait en rapport de ce qu'il reste à faire.


    Maintenant, 5 étapes à longs kilométrage nous attendent, on va faire en 5 jours ce qu'on a parcouru en 6. Je referai un petit bilan à ce moment-là.

    En tout cas, je suis satisfait de mes 6 premiers jours de course.

    L'ambiance est bonne dans "la caravane", il y a un peu de "chacun pour soi" car au niveau du choix des emplacements pour le couchage, de l'utilisation des sanitaires, des repas ... si on se laisse faire, on passe en dernier et on ramasse les miettes, mais un grand respect existe néanmoins entre tous les membres de cette fabuleuse équipe de la TransEurope.


    Entre Français, on se regroupe, comme le font les Japonnais et les Allemands. Hier au camping, cela avait des airs de village Gaulois.


    J'ai pris des photos que je vais essayer de (faire) mettre en ligne.

    Le mor al est bon, le physique suit, pourvu que ça dure ! En plus, on a du soleil à cette heure (15h45)

     

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