• CR des 100km du Loire Béconnais 2007

    Voilà le CR ! Tout chaud ! (1ère partie)
    Rappelons d'abord les impressions des quelques heures qui ont précédé le départ : on rembobinne la K7 et on revient le samedi en fin d'après midi...

    Donc j'arrive au gymnase vers 17h30 après une heure et demie de route presque pour cause de "révision d'une partie du parcours de la 5ème étape de la TG qui passera par là le 19 août" et "pour me rendre compte des futures difficultés qui me seront servies demain dimanche" : à la vue des différences avec le parcours de la TG et des chemins pentus que nous allons devoir emprunter sur le 100km, la partie ne s'annonce pas des plus facile
    Sur le site je passe directement à la case "retrait des dossards", je ne touche pas 20 000 francs , et je reconnais quelques coureurs de mes connaissances dans les parages. Plusieurs longues poignées de mains chaleureuses plus tard, je fais connaissance avec trois coureurs dont c'est le premier essai sur la distance mais dont l'expérience en trail en revanche n'est pas négligeable. Ils me demandent plusieurs renseignements et conseils que je me fais un plaisir de leur donner. Leurs objectifs étaient réalistes à la vue de leur pratique : l'un, Stéphane, valant environ 2h45' sur marathon et grand spécialiste des trail et C.O., voulait essayer 8h/8h30'; un autre, Alexandre, aux alentours de 3h au marathon espérait d'abord finir et pourquoi pas en moins de 10h. Il m'a rappelé, dans son approche de la course, Arnbou et Ph-Roland. Le 3ème larron dans l'inconnu tablait sur un résultat entre les moins de 10h et ... finir : c'était le "régional de l'étape".
    Ils avaient opté pour le couchage au gymnase, moi aussi, donc on décide de se regrouper sauf un qui doit dormir dans son mini-bus. Après l'installation des matelas et autres valises et sacs, nous partons à la pasta party située à deux cents mètres de là. Nous nous mettons tous les 4 à la même table (Attention, c'est important pour la suite des événements ! ). Le repas est composé d'une entrée (? dont je ne me souviens plus), d'une assiette de spaghetti Bolognaise, d'une part de fromage, de fruits et de yaourts. C'est à ce moment que se font ou défont les stratégies qu'on a échafaudées de longues semaines auparavant. A écouter les anciens, on peut être tenté de tout remettre en question. Je les renseigne juste sur quelques détails sur lesquels j'ai pris l'habitude de m'appuyer pour gérer la course, surtout au niveau du mental. Bien sûr, pendant le repas je vois plusieurs autres "cent bornards cumulards", à une table, il y a même, réunis, Monsieur Henri Girault (V4), l'homme aux 551 "Cent km", Stéphane Mathieu (un senior) qui en totalise 145 je crois en moins de 5 ans, ainsi que d'autres aux palmarès dépassant largement celui du commun des mortels.
    Le repas terminé, nous retournons au gymnase qui est clos; il fallait bien que les bénévoles aillent manger. Nous attendons tout en discutant sur l'herbe par ce début de soirée tiède.
    20 heures, le gymnase ouvre, tout le monde va préparer son matériel pour demain. Vers 22 heures, le silence est fait, on est tous couchés ou presque, mais il fait encore jour et au loin les clameurs d'un mariage se font entendre. Un coureur pourtant expérimenté s'approche de notre coin couchage pour nous demander où l'on a trouvé nos matelas. Il a oublié le sien, pensant qu'il y en aurait ici. Heureusement, "S.O.S. dépannage des coureurs étourdis" était là je lui prête mon second matelas que j'ai mis dans le coffre de la voiture au cas où. Et bien le Kasoo a bien marché ! Je me recouche, mets quelques longues minutes à m'endormir, mais réussis à tomber dans un sommeil certes peu profond au départ puis assez régulier par la suite, seulement entrecoupé de passages aux toilettes et de musique un peu forte provenant du mariage.

    (2ème partie)
    On est donc le lendemain, je viens de me réveiller définitivement, il est 3 heures. Je décide néanmoins de faire une petite grasse matinée jusqu'à 3h45 pour enfin sortir du sac de couchage. C'est que mes compagnons de la veille piaffent d'impatience d'aller prendre leur petit déjeuner ! On a le temps, le départ est à 5h30 . On y va donc, en ayant soin de commencer à plier auparavant le barda. Restera plus qu'à enfiler la tenue après les tartines. Ce matin, j'ai opté pour un petit déjeuner classique : café au lait, quelques tranches de pain avec de la confiture plus deux morceaux de brioche. Pas de jus d'orange ni de yaourt, pas envie de crier "raoul" sur le parcours . On discute tous les 4 tranquillement, je serre encore quelques mains (ah ! les ampoules ).
    Nous retournons à la salle où déjà beaucoup de monde est arrivé. Je colle mes pansements, me badigeonne les pieds de crème, ajuste les chaussettes blanches (ça ne va pas durer) et mets le short et le maillot. Les runnings, toutes belles (ça ne va pas durer non plus ). Oh ! le cardio, j'allais l'oublier, alors je le place comme il faut, vérifie qu'il est bien réveillé; il a l'air. Le chargement de la voiture et la préparation du sac de rechange pour le déposer au stand de la ligne d'arrivée sont rapidement effectués et déjà 5h15, l'heure du briefing arrive. Nous pouvons rejoindre la ligne de départ située à quelques 400m de là.
    Peu avant le départ, quelque chose d'insolite se produit : personne ne veut se mettre devant, alors que d'habitude tout le monde veut y aller. Avec mes compères, on hésite un peu puis quand même quelques coureurs se dévouent. Nous ne sommes que 80 environ au départ...

    Pan ! Coup de feu terrible qui traverse la nuit angevine. Quelques plumes tombent du ciel, est-ce un vol de perdreaux interrompu par une décharge de chevrotine ? Non, je déconne , faut bien déstresser !
    Premiers hectomètres. Ils sont fous, où courent-ils tous comme ça à cette vitesse ? Il n'y a pas de prime au premier qui passe devant la boucherie Sansos. M'enfin, on verra bien, plus tard, "c'est à la fin du marché qu'on compte les bouses" comme dit un gars du coin. Certains sont à plus de 15km/h, beaucoup d'autres à plus de 12km/h. Je pars tranquillement, fidèle à ma ligne de conduite non sans avoir au préalable souhaité bonne chance à mes trois compagnons de repas. Ils sont déjà loin devant, partis eux-aussi comme des flèches. Mes premières sensations sont bonnes. Le jour est déjà levé, il fait doux mais pas trop lourd, les jambes vont bien, l'envie de courir aussi.
    Ma stratégie : tabler sur des tranches de 5km effectuées en 30 à 31' en fonction du relief, le plus longtemps possible.
    KM 1 en 6'03", plat sur du bitume : OK.
    KM 2 toujours sur route, pas enregistré, puis vient la première partie "trail" : un chemin plus ou moins boueux avec quelques ornières et une alternance de côtes et de descentes peu prononcées.
    KM 3 en 18'45", j'ai ralenti en raison d'un arrêt "pipi", c'est plus sage. Au sortir de ce premier tronçon de chemin, après un premier ravitaillement, vient la borne KM 5 passée en 30'42". Jusque là, c'est bien. Ensuite viennent 7 km de route dont la fin est assez vallonnée.
    KM 10 en 1h00'09" pile poil comme à Chavagnes, mais là, j'ai la gniac et je me suis arrêté deux autres fois pour pause "pipi".
    Km 12, deuxième tronçon "nature", pas très vallonné mais nécessitant une attention de tous les instants pour les appuis. A la fin de cette partie le parcours se poursuit sur du bitume par une succession de montées et de descentes.
    Ravitaillement puis borne KM 15 en 1h31'24", j'ai mis un peu plus de temps mais il y a deux ravitaillements entre les Km 10 et 15.
    Par la suite, le parcours devient plus "rugueux", les côtes et descentes prononcées se suivent et nous amènent au troisième tronçon "trail". Je tiens un bon rythme de croisière, tous les voyants sont au vert, le KM20 est franchi en 2h00'53" et se situe au pied de la partie la plus difficile de la boucle. Un chemin caillouteux au profil de mur vient rappeler qu'il ne faut pas forcer l'allure. La température est encore agréable, le vent d'Est rafraîchit dès que l'on retrouve la route, pas pour longtemps car un 2ème mur survient où je suis "obligé" de marcher si je ne veux pas voir mon cardio s'emballer et si je ne souhaite pas gaspiller prématurément mon énergie. Remarque : je vais aussi vite en marchant qu'en faisant semblant de courir . La fin de ce dernier obstacle m'amène au km 21,6 environ, il ne reste plus que de la route, pas plate mais au moins je n'aurai pas à essayer d'éviter les trous ou autres bosses ou cailloux ou branches ou flaques...
    KM 25, peu avant le passage sur la ligne d'arrivée, en 2h30'21". La partie "plane" m'a redonné un peu de rythme, je fais alors un long arrêt au stand pour échanger mes gourdes vides par des pleines d'Isostar et en route pour la deuxième boucle que j'aborde dans de bonnes conditions tant physiques que morales, sachant que pendant la douzaine de KM à venir, le parcours n'est pas trop difficile. Je rencontre au gré des dépassements TGV49, un coureur fréquentant le forum de JI. C'est en discutant qu'il me dit qu'il a suivi des plans et des conseils, notamment sur le blog d'un certain Fab. Il ne savait pas qu'il était en train de me parler. Mais nous ne restons pas longtemps ensemble, son allure étant trop rapide par rapport à la mienne. 
    KM 30 en 3h01'06".
    KM 35 en 3h31'26".

    Les km défilent sans que je m'en rende compte. Il faut dire que pour atténuer la solitude j'ai mis le MP3. Il n'y a pas grand monde ni devant ni derrière. Je m'enferme dans ma bulle en écoutant tour à tour 2Pac, Zappa, Santana, Bashung, Renaud et la BO de Kill Bill...
    Tiens, voilà la zone de "montagne" qui se profile à l'horizon, il faut se reconcentrer sur le rythme. Les ravitos, toujours aussi chaleureux, me reboostent, j'atteins le KM 40 en 4h02'58", je franchis les deux murs successifs en alternant marche et course selon le profil, passe le marathon en 4h16'45", puis le KM 45 en 4h33'59".
    Je prends mon temps, je ne stresse pas, l'objectif étant de courir dans les meilleures conditions qui soient en faisant moins de 11h30 (plan A). J'ai de l'avance, mais je sais que plus tard la succession des murs et la météo vont s'allier pour me ralentir.
    C'est la fin du deuxième tour, après un passage au KM 50 en 5h05'36". Je suis plus de 10' moins rapide (ou plus lent ) qu'à Chavagnes, mais je me sens mieux parce que là, j'ai encore faim de KM...

    Après un long arrêt aux stands (3') je reprends mon chemin pour la troisième boucle cruciale pour tout centbornard pour qui veut se préparer une fin de course sans douleurs.
    KM 55 en 5h39'09".
    KM 60 en 6h10'38",
    soit une cadence moyenne de 6'10"/km.
    Entre le 60 et le 65ème KM, deux postes de ravitaillement espacés de 4KM expliquent les 36' mis pour les effectuer :
    KM 65 en 6h46'49".
    La suite, jusqu'à la fin du troisième tour, ainsi que la menace orageuse, vont commencer à marquer mon organisme : athmosphère lourde, l'orage n'a pas éclaté ici mais à une vingtaine de km plus à l'Ouest, donc pas de rafraîchissement en vue. Seul point positif, le soleil ne tape plus au moment de réattaquer une avant-dernière fois la partie "trail d'enfer". Je décide après ce morceau de côtes très éprouvant pour les muscles des jambes d'éteindre mon MP3 et de retrouver des sensations cardiaques meilleures. La FC est montée un peu plus haut signe d'un effort plus important.
    KM 70 en 7h20'08".
    KM 75 en 7h56'58",
    et fin du troisième tour. Déjà beaucoup d'abandons. J'ai eu un gros coup de mou (2h51'22" pour le tour au lieu des 2h30 et 2h35 des deux premiers),mais le moral est encore bon. Un ultime long arrêt aux stands pour me débarrasser de ma casquette, de ma ceinture porte-gourdes, de mon MP3, et je ne conserve avec moi qu'une bouteille de 50cl et une gourde de 12cl d'Isostar concentré. Je n'ai plus de dossard depuis un long moment, il n'a pas supporté la sueur et le papier s'est déchiqueté au fil des heures. Nul besoin d'ailleurs, il n'y a qu'à donner son N° à chaque ravitaillement pour que le pointage soit effectué.
    Allez ! Dernière boucle ! Celle qu'il faut absolument commencer sur un cent bornes si l'on veut aller au bout (Bonjour Monsieur de La Pallice )

    Allez Fab, courage ! Plus qu'une boucle ! Vas-y cool jusqu'au 85ème et le retour des côtes !
    KM 80 en 8h32'36".
    KM 85 en 9h06'22".

    Peu après, une fois la Nième partie "nature" terminée, je me fais rattraper par un coureur d'Ancenis, Jean-Paul. Nous restons ensemble quelques temps au ravitaillement où j'aperçois le gars que j'ai dépanné hier soir en lui prêtant mon deuxième matelas (pour ceux qui n'ont pas suivi, relisez le début ). Il a calé, perclus de crampes. Encouragements de rigueur et je repars avec JP. Nous discutons, il me connaît de nom, nous devisons sur notre expérience réciproque sur ces longues distances et nous nous apercevons que nous sommes capables de courir de concert et donc décidons de finir ensemble, sauf si l'un de nous devait caler. Pour moi, le rythme convient, pour lui aussi. De discussions en discussions parfois ponctuées de moments de silence, nous avançons.
    KM 90 en 9h47'18".
    Nous nous consultons et optons pour un "moins de 11h" si cela ne doit pas être trop douloureux. Tantôt il me sert de lièvre, tantôt c'est moi qui l'encourage à me suivre. Ainsi les dix derniers KM vont-ils passer plus vite.
    Nous franchissons le KM 95 en 10h23'50" et arrivés au KM 96 après en avoir fini avec les chemins escarpés, place au bitume ! Nous retrouvons aussi nos deux petites accompagnatrices qui se sont proposées de nous suivre à partir du KM 90. Nous n'avons pas pu refuser, elles nous rappellent un peu nos filles respectives de par leur âge (14 ans). Comme ça , on a d'autres sujets de discussion, on répond à toutes leurs questions, elles semblent un peu timides car impressionnées. En tout cas, pour ne pas les décevoir, il a fallu repiocher dans le "sac de courage" pour aller jusqu'au bout sans paraître trop abîmés. Nous nous faisons dépasser par la camionnette de secours dans laquelle a pris place le coureur plein de crampes de tout à l'heure. Dommage pour lui, si près du but.
    A 1500 m de l'arrivée, nour rattrapons Shigeko, une cent bornarde de Paris dont c'est la fin du ... 3ème tour. Quelques encouragements réciproques et nous poursuivons notre route.
    Jean Paul et moi arrivons ensemble, mais il tient absolument à me laisser franchir la ligne devant car il veut me remercier de lui avoir redonné envie de se battre jusqu'au bout (moi aussi, de terminer avec lui, ça m'a boosté).
    Soulagés d'avoir fini tous les deux notre
    20ème cent bornes en 10h57'12" , nous avons droit à des applaudissements puis à l'interwiew de tout arrivant.
    Peu après, Shigeko arrive à son 75ème km et décide d'en rester là. Imaginez à 16h30 par un temps qui redevient chaud, ce petit bout de femme repartir pour un tour de plus de 4heures ! Cette fois-ci, comme elle est seule sur la course, elle décide d'arrêter. A Chavagnes, je l'avais doublée dans les 5 derniers km et elle finissait son 3ème tour et allait repartir pour un 4ème tour.

    Les premières impressions sont agréables, j'ai vu que Chavagnes n'avait été qu'un accroc et je suis satisfait d'avoir couru celui-ci, même si le chrono final constitue mon deuxième moins bon résultat sur un 100km. Je ne pouvais décemment pas retrouver une vitesse de base en trois semaines, même si entre les deux courses j'ai effectué 200km d'entraînement environ.
    Sous le barnum près de l'arrivée, Jean-Paul n'en finit pas de me remercier, il va aller au massage, moi je préfère aller prendre ma douche pour être prêt à voir les copains de la veille et connaître leurs résultats...


    Epilogue, 6ème et dernière partie, celle qui explique pourquoi il y en a qui ont bien fait de manger à ma table.
    Le trajet pour me rendre à la voiture n'est pas long, pas trop douloureux non plus. J'ai pris le temps de bien boire (trop !  ) de l'eau gazeuse, de la bière, enfin tout plein de boissons pour me désaltérer. Les jambes ont durci, les quadriceps se font sentir, mais ça va.
    Mon sac "spécial douche" ayant été préparé depuis la veille, je le prends et retourne au gymnase. Arrivé aux douches, quelques coureurs assis sur les bancs me font tout de suite penser que ça va être aussi difficile que de faire un 5ème tour que d'aller sous l'eau froide se laver : en plus, il y en a besoin, je ne reconnais ni mes chaussures ni mes chaussettes, tellement il y a de poussière et de terre dessus. Et les jambes !
    45' pour prendre ma douche et me changer. Remarquez, je suis le seul courageux (ou bargeot  :?    ) à oser prendre un shampooing. De toute façon, une fois le shampooing mis sur la tête, on est obligé de se rincer. L'habillage est aussi assez folklorique à faire : il y a tellement d'eau sur le sol qu'il faut escalader les bancs pour ne pas mouiller les affaires.

    Je sors enfin des vestiaires et vais rejoindre mes trois compagnons de la veille. Et là, de la même façon que les résultats d'Arnbou et ph-roland m'avaient épatés, mes trois potes m'annoncent leurs scores : 9h43 pour Stéphane, 9h57 pour Alexandre et 10h38 pour David. Pour une première expérience, ce fut une réussite. Même pour Stéphane à qui je dis que son chrono sur un cent km plat avec des conditions météo moins chaudes se serait transformé en un moins de 9h. Nous discutons quelques minutes avant que je ne sois contraint de descendre de la mezzanine en urgence, mon estomac ne supportant plus l'énorme quantité de boisson ingurgitée. Une fois cet épisode peu romantique passé, comme mes potes ont faim, nous nous rendons vite fait au repas d'après course : il est 18 h et la remise des récompenses est à 18h30. Comme ils restent là ce soir, ils veulent y assister. Le repas ne passe pas bien, la salade de surimi est bonne, mais le reste ne me donne pas d'appétit. Je grignotte le bout de fromage qui est difficilement assimilable car je n'ai plus de salivation. Je me rabats sur la tarte aux pommes qui passe mieux.
    18h30, remise des prix.
    Le podium du scratch est composé de vétérans, puis vient celui des seniors. Surprise, Stéphane est 1er senior, il ne s'y était pas attendu, mais avec sa 9 ème place, moi ça ne m'a pas étonné. Le 2ème senior est Stéphane Mathieu, et son 146ème 100km, et le 3ème, oh surprise également : Alexandre ! Lui aussi n'en revient pas. Je suis content : j'ai dîné avec des champions hier au soir ! Tout comme j'avais pris le petit déj avec Arnbou et ph-roland à Chavagnes !
    Serais-je un porte bonheur ?
    Le troisième larron, David est aussi appelé comme premier de la catégorie "régional du Loire Béconnais".
    Les récompenses sont belles : coupe, coupe-vent ou veste technique plus divers autres lots.
    je prends les gars en photo sur le podium et sur le site d'arrivée puis il est temps de penser à rentrer sur Nantes.
    Je quitte tout le monde le coeur rempli de bonheur de voir que ce dimanche à la campagne fut une belle journée de course à pied et de convivialité, comme à Chavagnes il y a déjà 3 semaines.

    Des journées comme ça, j'en redemande ! C'est pour cela que je n'hésite pas quand je peux m'inscrire sur des événements tels que ceux-là, au mépris de toute logique de récupération physique : le bien être mental est primordial.


    à+Fab**

    PS: pour réserver une place à ma table pour les pasta-party ou petits-déjeuners "porte-bonheur" veuillez vous adresser directement à mon agent  :lol:

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