Je suis bien rentré d'Allemagne où j'ai passé à peine 24h en raison de la météo neigeuse qui m'a forcé à reprendre la route en fin de matinée dimanche.
Nous n'étions pas très nombreux (18 dont peu de coureurs) à la rencontre à Horb, mais j'ai néanmoins rencontré des personnes très sympathiques et à l'écoute (malgré la barrière de la langue et de mon allemand très approximatif). Il y avait le staff (Ingo, sa femme Inge, Karl-Heinz Neff, Joachim Barthelmann...) quelques coureurs (Klaus** "l'enc... de mouches", Christian Marti (et sa femme) qui viendra courir la TG cet été et qui est reparti avec plein de renseignements que je lui ai fournis), Jürgen Zuth, et d'autres dont je ne me souviens plus des noms. Il y avait aussi un coureur de la TE 2003 Joachim Haüser qui a parlé de son expérience et des différents états d'âme et physiques par lesquels on passe, Hachim Hoschele, coureur professionnel, sur la liste d'attente et une amie qui est spécialiste des décatriathlons et qui est inscrite aussi. Lui, il a fait la TranseEurope en solitaire en s'envoyant plus de 100km par jour, en suivant à peu près l'itinéraire que nous aurons à faire.
Intéressantes toutes ces interventions, mais, comme jbj me l'avait dit, les Allemands ne font pas d'efforts particuliers pour se faire comprendre des non-germanistes, alors, par moments, je ne verstandais plus rien du tout à ce qu'ils sprechenaient. Heureusement qu'il y avait des bonnes bières pour accompagner les Bretzels et que Christian Marti m'a traduit certains passages.

J'ai été accueilli la nuit chez Ingo à qui j'avais apporté quelques bouteilles de vins de la région (Muscadet, Côteaux du Layon et Saumur rouge) pour l'habituer, pensant qu'il viendrait sur la TG cet été. Mais cela a l'air compromis pour lui, l'organisation de la DL lui prenant beaucoup de temps.
On a beaucoup discuté, j'en ai appris plus en 1 heure au petit déj que la veille dans le brouhaha de la salle du restaurant.

En ce qui concerne la liste définitive, on en saura un peu plus d'ici le 1er avril : il y aura sûrement des coureurs "éliminés" ou "rétrogradés sur la Warteliste" par le fait de n'avoir pas versé à temps les 6000€ et donc c'est pour cette raison que la liste officielle n'a toujours pas été remise à jour. Ceux qui paieraient après la date limite (donc considérés comme "inscrits tardifs") se verraient contraints de verser 300€ supplémentaires.

Cela peut paraître assez surprenant comme principe, mais c'est sûrement pour éviter les "touristes", les "hésitants", ceux qui se seraient inscrits sachant qu'ils ne viendraient pas, comme beaucoup le font sur certaines courses médiatiquement exposées. Les sommes reversées en cas de désistement sont dégressives et il faut contracter une bonne assurance en cas d'annulation car, après le 1er juillet, plus rien ne sera remboursé en cas de renoncement. Un an c'est long et court à la fois : pour se préparer (financement, recherche de partenaires, organisation professionnelle et familiale, entraînement...). L'organisation est très pro, même si ça paraît simple à vue d'oeil, 300000€ sont brassés, il s'agit d'une véritable entreprise, donc il n'y a pas de place à l'à-peu-près.

Motivé, comme dit jbj sur le fait d'aller passer 24h là-bas après 12h de route à l'aller et autant au retour (merci la neige dans la Forêt Noire ), mais je voulais vraiment rencontrer les organisateurs et éclaircir tous ces points, ces détails qui ont une importance énorme dans mon budget.
Je suis revenu avec un dossier fourni par Ingo, résumant l'ensemble de l'organisation et donnant des détails sur le déroulement des étapes ainsi que quelques points particuliers concernant l'hébergement, les transferts par ferry et autre retour de Norvège. il m'a aussi offert quelques produits dérivés de la TE-FR destinés à la vente.

"Essen, Schlafen, Laufen" sont les trois seules occupations des participants à la TE a répété à plusieurs reprises Ingo. (Manger, dormir, courir). Le reste est assuré par l'organisation. Bien sûr, chacun doit quand même s'occuper lui-même de laver ses vêtements, de ranger ses affaires, d'aller acheter ce qui lui manque dans son paquetage.

Voilà, maintenant "y-a-plus-qu-à".

à+Fab***