• Hier après-midi, samedi, j'ai rechaussé les runnings pour effectuer une nouvelle petite sortie et faire le point sur les séquelles de celle de la veille qui avait été très difficile au niveau des douleurs ressenties ainsi qu'au niveau du grand manque de sensations.

    Donc hier, je suis parti sur le même parcours au début, en trottinant dès le départ. Après 3' je me suis mis à marcher. Ces trois premières minutes ont été bien assez longues pour me rendre compte qu'il y avait du mieux mais qu'il allait falloir compter encore avec les douleurs. Celles aux adducteurs semblaient avoir disparu, alors qu'elles me gênent fortement quand je suis en position couchée, mais celles au niveau du bassin et du haut du quadriceps de la jambe gauche se sont amplifiées.

    Il allait donc falloir que je serre les dents pendant ce footing que j'espérais faire durer au moins trois-quarts d'heure.

    Premier temps de passage encourageant de 10'30" (pour 1250m) soit une minute de moins qu'hier, avec alternance de 3' de course pour 1' de marche.

    La suite de la sortie me fit changer d'itinéraire afin d'éviter de croiser trop de monde qui se serait demandé "qui était ce grand gars boîteux qui s'acharnait à essayer de courir alors qu'il serait allé aussi vite en marchant". J'enfilais les 3 kilomètres suivants en 8'45/8'35, toujours en prenant 1' pour marcher, mais après des périodes de 5' de trot. La pénibilité de l'effort ne me donnait aucun plaisir sinon celui de me dire que j'étais en train de me dépenser, de transpirer et que ça ne pouvait pas me faire de mal que de rester inactif à la maison au risque de reprendre trop de poids, celui des sédentaires.

    Au niveau cardiaque, je tournais entre 120 et 135 en course et entre 90 et 115 en marche.

    Le dernier kilomètre m'a laissé beaucoup d'espoir car couru à la vitesse exceptionnelle de 8km/h (plus exactement le km fut effectué en 7'33") et au niveau des douleurs il m'a semblé qu'elles avaient diminué.

    Au total j'ai couru à peine 44' pour 5,2km.

    Le soir, pas de courbatures, juste cette satanée boîterie due à mon bassin "mal calé". La nuit par contre mes adducteurs m'ont bien pourri le sommeil et c'est un truc que je n'arrive pas à comprendre : pourquoi me font-ils si mal quand je suis allongé alors que je ne les sens pas douloureux quand je suis debout ou assis ? Pour me lever, c'est un exercice très douloureux car le mal irradie toute la région des adducteurs jusqu'au pubis (la symphise pubienne).

    Aujourd'hui, en fin d'après-midi, j'irai sans doute courir un peu afin de recueillir de nouvelles sensations qui j'espère seront pas trop mauvaises.

    C'est un long travail de rééducation qui se poursuit. J'ai appris la patience sur les longues routes de Suède, je la récite sur les petits chemins de mon quartier.

    à+Fab****


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