• CR de l\'Armorbihan (190km non stop)

    CR Armorbihan 2014

    Moi aussi je reviens de ce week-end breton avec plein d'étoiles dans les yeux, plein de bonheur d'avoir étrenné un nouveau type de course (pour moi qui ne connaissais que les courses à étapes, les 100km ou les 24h, formats "rassurants" par la présence quasi régulière de ravitaillements).

    J'avais tenté naguère la miniMilKil mais sans les bons outils à l'époque et bien "cassé" par mon premier périple européen inachevé.

    Donc pour cette première, j'avais mis de côté tous les atouts que je possédais afin de rendre la chose la plus agréable possible (ou la moins désagréable possible) : location d'un véhicule d'assistance, avec chauffeur de surcroît (mon frère Laurent), logistique personnelle du type de celle fréquemment mise en œuvre sur 24h (donc avec des tonnes de nourriture et de boissons que je n'ai en définitive utilisées qu'à moitié (ça va prendre du temps de finir les Bounty, les KitKat et autres délicatesses)). Avec mon frère on a eu le trajet du vendredi soir pour tenter de caler une stratégie de ravitaillement pendant cette longue traversée.

    Bien sûr, tout ne s'est pas passé comme envisagé, j'ai eu plein de petits soucis (gastriques, rythme cardiaque, erreurs de parcours, oubli de mettre des pansements protecteurs et les crèmes anti frottements, vous savez, les trucs du mec expérimenté qui n’a pas de cervelle ...), mais sans ces petits tracas, je n'aurais peut-être pas été en aussi bonne forme pour finir aussi bien et aussi vite que je l'ai fait. Et au bout du compte, le résultat final est à la hauteur de celui que je souhaitais. J'y reviendrai plus longuement plus tard.

    Reprenons à la veille du départ.

    Partis, mon frère et moi, vendredi soir après un frugal dîner à la maison et surtout après avoir aménagé notre camionnette de location en camping car de fortune, nous avons roulé pendant deux heures trente pour arriver à Plévenon, sur le parking près de l’église. Il y avait déjà plusieurs véhicules de stationnés dont certains que j’ai vite reconnus : la voiture de Jean Benoît, le camping car de Philou Favreau et la camionnette de Gérard et Nicole Denis.

    Nous, avec notre petit utilitaire de chez Super U, nous étions un peu comme des bohémiens : un matelas de 1,60m sur 2m emprunté à mon fils, nos différents sacs dont les 5 m’appartenant contenant chacun une tenue pour chacune des grandes phases de la course, nos glacières personnelles, les multiples bouteilles d’eau, de sirop (grenadine, pamplemousse et citron) et deux fauteuils pliés ne nous laissaient que très peu de place pour nous bouger.

    22h30, extinction des feux non sans avoir essayé de verrouiller sans réussite de l’intérieur la camionnette : tant pis, nous dormirons la porte entrebâillée !

    J’avalais un petit somnifère – reste d’un traitement récent contre les insomnies - afin de dormir d’une seule traite les heures les plus importantes de la nuit et surtout pour ne pas passer mon temps à penser à la tâche qui m’attendait.

    L’heure du réveil fut réglée à 5h sur nos portables, donc j’avais 6h de sommeil devant moi (un record de durée depuis 3 mois !).

    Le jour J

    « 5h du mat’ j’ai des frissons, comme dit la chanson de Chagrin d’Amour, Chacun fait c’qui lui plaît, plaît, plaît… » mais pour nous, c’est l’heure de se lever. Petit déjeuner dans le camion composé d’un café fait la veille mais encore chaud, bien conservé dans la bouteille thermos et de petits pains aux raisins que je dévore comme si j’avais faim. J’enfile ensuite ma tenue, cuissard, débardeur, sweat shirt et coupe-vent. Je m’aperçois alors que j’ai laissé les pansements à la maison et que je ne vais pas pouvoir me protéger les tétons. Je fais aussi l’impasse sur le crémage des zones habituellement exposées aux frottements, ce que je regretterai après l’arrivée au moment de la douche. Je me décide au dernier instant pour le sac à dos : simplement mon petit holster dans lequel je place une petite bouteille d’eau de 33cl avec de la grenadine, un Bounty, un KitKat et deux gels énergétiques sans oublier le papier toilette car il n’y a pas de WC dans les alentours. Je prends aussi un petit sac banane avec mon portable obligatoire et j’opte pour courir avec le road book et une seconde bouteille de sirop de citron dans les mains. Je verrai le reste plus tard, il est déjà l’heure de rallier le pied du phare du Cap Fréhel d’où le départ doit être donné à 6h précises.

    A peine le temps de dire bonjour à tous les coureurs que je connais et de saluer le race director afin de récupérer mon dossard et le maillot collector que l’heure du briefing arrive. Comme souvent, je n’écoute pas grand-chose plus préoccupé à fignoler la tenue afin de bien démarrer la longue et unique étape vers l’Atlantique.

    6h, le départ est donné, le groupe s’élance sur la route laissant le phare et la Manche derrière lui. Je prends un rythme relativement rapide et me retrouve dans le groupe de tête, certes pas longtemps mais assez pour régler mon allure à 10/10,5km/h. Peu à peu, les « favoris » vont retrouver leur véritable place et je rentre donc dans le rang.

    Plévenon, km 3,2 en 20’. C’est bien, je ne suis pas parti si vite et les sensations sont bonnes. Le soleil pointe son nez, la relative fraîcheur ne va pas tarder à se dissiper pour laisser la place à de la douceur  puis à la chaleur. Heureusement, la présence de haies le long des routes nous apporte de l’ombre.

    La Bouillie, ce n’est pas ce qui est proposé au ravitaillement, c’est le nom d’un village traversé après 1h47’ et 17,2km. J’effectue, peu après ce village dans lequel je n’ai pas trouvé de toilettes, un long arrêt « technique » et beaucoup de coureurs en profitent pour passer devant moi. J’arrive au 1er poste de ravitaillement situé à Saint-Aaron au km 25,8 en 2h47’ et je me change afin de repartir tout propre et en débardeur. Plus de 6’ ajoutées aux 8’ déjà gaspillées, ça fait environ 2km de « perdus », mais en réalité, c’est un investissement physique pour plus tard. Mon frère me ravitaille toujours environ tous les 5km. Je vais m’habituer peu à peu à repérer le petit utilitaire siglé d’un gros U. Ce sera mon point de repère et mon oasis dans ce vaste territoire peu habité. Lamballe est atteinte en 3h16’au km 29,5. C’est une jolie petite ville un peu vallonnée, qui semble se réveiller en ce beau samedi matin. Elle me permet de faire la jonction avec Christian Perchoc qui tient une bonne allure. On bavarde quelques kilomètres mais je ne le suis pas longtemps car il a un rythme supérieur au mien et j’effectue mes pauses marchées ou mes arrêts ravito perso assez fréquemment. La dernière fois que je le vois, je reviens à sa hauteur, on échange encore quelques propos puis survient une tachycardie qui me contraint à marcher. Cela va durer une trentaine de minutes et peu à peu les autres coureurs reviennent de l’arrière, restent parfois quelques minutes avec moi puis me laissent en ayant constaté que ça va quand même. Je me demande comment faire passer cette petite arythmie et je décide de m’arrêter m’asseoir quelques minutes. Quand je repars ça semble aller mieux mais le rythme cardiaque est encore élevé. Je repars, trouve une portion de pelouse accueillante où je m’allonge : 1’ après, la tachycardie se finit, tout redevient comme avant. Je peux alors reprendre la course et remonter progressivement une grande partie des coureurs qui m’ont dépassé. C’est sympa de faire plus ample connaissance avec les autres participants ; on peut mettre un visage sur un nom et échanger autrement que par forum ou facebook interposés. Je ne me souviens plus qui j’ai vu et dans quel ordre, avec qui j’ai parlé et de quoi, mais avec certains, on va jouer à « ne me quitte pas » ou à un remake d’un festival d’Yvette Horner  ou d’Aimable et son orchestre « à faire l’accordéon » : un coup je te lâche un coup je te rattrape, un coup je te double, un coup tu me doubles. Passionnant jeu qui me permet de faire passer le temps.

    Ravitaillement N°2 au km 50,4 atteint en 5h45’. Presque 2h pour faire les 15 derniers km, mes soucis cardiaques m’ont bien ralenti. Je ne m’arrête au ravitaillement que pour le pointage et je repars aussitôt, sachant que mon frère m’attend plus loin avec de quoi me sustenter, non pas que ce qui est proposé aux ravitaillements officiels ne me plait pas mais j’ai envie de ne manger que les aliments que j’ai déjà testés lors des 24h : compotes, bananes, barres de Bounty et KitKat, riz au caramel… Plus tard, je prendrai ce qui sera proposé aux ravitaillements mais il fait trop chaud pour prendre une soupe ou une purée.

    " A mesure qu'il courait, des filets de sueur se mirent à rouler sur ses joues bronzées, se rejoignant pour former des ruisseaux sur son dos et sur sa poitrine. Le liquide salé lui piquait les yeux. Il s'essuya d'un revers de main et leva la tête pour regarder le soleil. Midi : mauvaise heure pour courir." 
    Tom Mac Nabb. Extrait de "La Grande Course de Flanagan". 

    On est aussi dans l’Ouest, pas celui des Etats Unis, celui de France, mais au niveau météo, j’ai l’impression d’être dans le désert de Mojave, mais point de panneau annonçant Las Vegas, juste la direction du site de Bel Air. Ce ne sont pas les Rocheuses américaines, juste le plus haut sommet de la montagne costarmoricaine. 7 bornes de montée tranquille avec parfois un petit raidillon pour rappeler que ça « côte » et une fois en haut, à 336m, de belles éoliennes nous saluent au loin et c’est la descente vers Plessala. Passage au col en 6h49 pour 57,3km soit 1h pour faire les 7,3 derniers km. Fab, tu lambines ! En fait, je ne vais pas arrêter de lambiner. Plessala, 7h36’ et 63,7km puis le ravitaillement N° 3 au km 73,8 atteint en 8h59’. Tout pareil que le précédent, je ne m’y attarde pas et file vers la suite du périple. J’ai deux points de repères : celui des 12h et celui du ravitaillement N° 5 au km 124 que j’aimerais atteindre avant la nuit. Donc tant que ça va, je file.

    Le village au nom bien tentant de La Chèze (km 83 en 10h10) vient nous rappeler que la circulation peut être importante, mais je n’en ralentis pas pour autant et me fixe le ravitaillement de Rohan comme objectif à court terme.

    J’y arrive peu avant les 12h de course. C’est au même endroit que lors de la 3ème étape de la Transe Gaule entre Pontivy et Guer. Km 95 et 11h51’ de course. Plus que la moitié à faire. Même temps de passage que sur 24h à peu près, donc mon estimation de mon heure d’arrivée à Quiberon me donne une fourchette haute de 26h et basse de 28h. On verra bien ce qui se passera.

    Après un bon ravitaillement qui a duré plus de 10’, où j’ai dévoré une soupe, une purée, deux crêpes et bu deux panachés bien frais, je repars sans jambes – trop longtemps statique - et décide de marcher tout en empruntant en sens inverse le parcours tant de fois suivi sur la Transe Gaule. J’essaie de poster des SMS et d’envoyer des trucs sur Facebook. Ça coince un peu au niveau connexion et comme ma vue n’est pas très bonne, je n’arrive pas à lire ce que j’écris. Mais ça me repose et quand je sens que la course est possible, je remets un peu de gaz.

    Le parcours est moins sympa, de longues lignes droites et ce soleil toujours présent mais au ¾ de face qui gêne la vue, la monotonie commence à s’installer. Heureusement qu’il y a d’autres coureurs avec moi avec qui je discute. On passe d’ailleurs le km 100 ensemble en 12h47’. Au bout de la route, il y a Naizin au km 105 (13h30) puis mon GPS me lâche, je le donne à mon frère qui le met à recharger dans le camion. Plus de repères ! Vais-je m’en remettre ? Ça va changer un peu ma façon d’appréhender la suite car je me suis habitué au fait de toujours savoir où j’en suis. Je vais apprendre à m’adapter sans attirail électronique.

    Le jour baisse peu à peu, mais on continue de bien voir car le soleil n’est pas encore couché et j’attends le moment où je demanderai à mon frère de me donner le sac de rechange pour me mettre en tenue de soirée : cuissard propre et sec, nouvelles chaussures et surtout nouveau t-shirt par-dessus lequel je vais mettre le joli gilet de sécurité. Le coucher de soleil est magnifique. Normalement je dois attendre d’arriver à Plumelin au km 124, mais je ne me sens plus bien dans mes runnings qui me chauffent les pieds, alors je devance un peu le pit-stop et entre Remungol (km 114, 15h) et Plumelin (km 124) mon frère trouve un espace pour s’arrêter et pour me permettre de me changer. Le moral est resté en route – il a dû se coucher avec le soleil - car à ce moment je couine un peu, mais Laurent me connaît et sait que je joue la comédie et me remonte le moral. Je prends tout mon temps, comme sur 24h quand je n’ai plus envie d’y retourner, mais j’y vais quand même en me disant que le ravitaillement n’est pas très loin et que je referai le point à cet endroit. Deux ado sur un seul vélo, sans lumière me demandent où se trouve Plumelin. « Ça tombe bien, j’y vais, suivez-moi » leur dis-je, mais elles préfèrent filer ce qui ne m’inquiéterait pas tant que ça si elles avaient au moins de quoi s’éclairer, et il y a encore 3 ou 4 bornes avant le village. Devant il y a un coureur éclairé, donc je me dis qu’elles vont peut-être rester avec lui.

    Plumelin, km 124, plus de 16h20 de course. Il est 22h20, le ravitaillement est lui aussi très bien achalandé et l’accueil est très sympathique. Je m’y attarde pour manger, j’apprends que plusieurs coureurs ont abandonné, dont Gwen Quéant qui est là et qui décide de stopper sa course. Dommage.

    Quand je repars, je demande à mon frère de faire des sauts de puce de 3km maxi afin que je puisse à tout moment lui demander à boire ou à manger.

    Il ne fait pas totalement nuit, on voit encore les lueurs du crépuscule, mais la frontale est quand même la bienvenue. Les premières flèches sur les poteaux se sont bien fait repérer, normalement ça devrait être bon, je ne devrais pas me tromper. Le seul souci est qu’avec ma vue qui baisse, le road book est plus difficile à décrypter même avec la frontale,  notamment les noms des lieux-dits. On est encore quelques uns à naviguer à vue les uns des autres, donc ça aide et conforte dans ses choix d’itinéraire.

    Plumergat, km 140 en 19h00 puis Brech km147 et le ravitaillement N° 6. Il est 2h du matin passées, plus de 20h à courir ou marcher, la fatigue est là, j’ai fortement envie de dormir. Mais il ne me reste qu’un marathon à faire, normalement c’est dans mes cordes. Manquant de lucidité, je ne remarque pas que j’ai le mauvais road book, celui avant la dernière mise à jour et je me plante de direction en sortant de Brech. Au bout d’un moment, ne voyant plus les lumières des concurrents de devant, je me pose la question et appelle mon frère pour lui demander d’aller voir devant au giratoire où sont les flèches. Il n’y a plus de fléchage et donc je me rends compte que je dois faire demi-tour. En gros, ça fait deux kilomètres de plus et quand de nouveau dans le village je vois au loin un autre coureur, je suis content et ça me redonne un coup de fouet. Tellement reboosté que je remonte peu à peu les gars qui sont passés devant moi pendant que j’errais sur le mauvais itinéraire et que je me retrouve parmi un groupe de 5 ou 6 concurrents étalés sur 500m. Le fléchage étant à gauche de la route, du même côté que là où nous devons courir, je ne me méfie pas dans une courbe et je rate de nouveau le changement de direction. Il faut dire qu’à cet endroit, le fléchage est« vicieux » : sur un panneau stop situé à droite et invisible même avec une frontale depuis le côté gauche de la route. J’emmène avec moi ceux qui me suivaient et quand on se retrouve devant une voie ferrée impossible à franchir, on se dit qu’il y a un truc qui ne colle pas. Mon frère en éclaireur va voir avec la camionnette et revient sans avoir trouvé de fléchage. Donc nous faisons demi-tour et un accompagnateur à vélo nous annonce qu’il a trouvé l’endroit où nous aurions dû tourner. Encore un bon gros kilomètre si ce n’est plus de fait en plus de ceux prévus. Ça commence à faire beaucoup de perte de temps et d’énergie dilapidée pour rien.

    Une fois la ligne de chemin de fer franchie par un petit tunnel dans lequel je m’amuse à pousser des cris pour « faire comme à Paris » je retrouve ma hargne et me mets à accélérer. Plusieurs concurrents sont passés devant pendant notre seconde errance et j’ai envie de les remonter pour retrouver ma place d’avant. Je file comme l’éclair jusqu’à Ploemel situé au km 160,5 (après 22h48’ de course). Il reste 10km jusqu’au ravitaillement de Plouharnel (km 170) que j’atteins en un peu plus de 24h. Il y a encore 20km jusqu’à l’arrivée, mais de prendre une soupe et de manger une nouvelle purée le tout accompagné de deux cafés pour me maintenir éveillé, je reprends la route. Le jour s’est levé et quand j’arrive à Saint Pierre de Quiberon, le soleil s’est levé me laissant admirer ce superbe tableau. 24h53 de course pour 175,7km. La piste cyclable est agréable, il n’y a pas encore de circulation sur la route principale, juste quelques abrutis sans doute fortement alcoolisés qui foncent comme des malades avec leur voiture au risque de se tuer ou de tuer quelqu’un. Je comprends un peu mieux les statistiques de la gendarmerie concernant tous ces chauffards.

    La route jusqu’à Quiberon est interminable, Penthièvre et son fort que j’ai fréquenté un certain été 80 lors de mon service militaire, puis à nouveau le panneau de Saint Pierre de Quiberon (km 179,7), la direction de Port Haliguen, puis celle de la Pointe de Conguel, et enfin le camping et l’arrivée !

    26h29’ pour 190km, 11ème place au général sur 30 arrivants et 41 partants. Je suis content de ce que j’ai réalisé même si j’ai le sentiment que j’ai perdu pas mal de temps. Mais ce temps « perdu » m’a aussi peut-être permis d’économiser l’énergie finale pour remonter plusieurs gars.

    La suite : les accolades et bises, la bière régénératrice, la douche très douloureuse à cause de mes multiples brûlures, le petit dodo dans le camion en attendant l’heure de la remise des récompenses, le repas au restaurant avec les nombreux panachés afin d’étancher ma soif, la remise des récompenses et le retour avec mon frère à la maison, la tête pleine de souvenirs.

    J’en ai bavé, j’ai souffert, j’ai eu peur de ne pas être capable d’aller au bout, j’ai eu des moments extrêmement difficiles, j’ai couru en dormant ou en somnolant… mais j’en redemande.

    Peut-être en septembre : il y a l’Intégrale de Gégé, course non stop Roscoff-Mousterlin-Roscoff de 243km. J’ai faim d’y être. Mais avant cela, il y a tellement de beaux projets à concrétiser.

    à+Fab******€*

    PS : je remercie l'organisateur, David, toute son équipe de bénévoles présents aux ravitaillements et à l'arrivée, mon frère Laurent qui m'a permis de faire la course dans de bonnes conditions et les autres coureurs et leurs accompagnateurs avec qui j'ai pu bavarder avant, pendant ou après la course. 

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