• DLL 1ère étape.
    Nous sommes partis sous la grisaille avec un vent du sud, donc souvent face à nous, mais il ne pleuvait pas contrairement à ce qui était craint. Le regroupement sur la plage fut assez bref et le départ fut donné à 8h20. Plus d'1km de plage puis les dunes et enfin la route. J'étais dans les premiers, surpris un peu mais les organisateurs avaient tellement rabâché qu'il fallait aller lentement que beaucoup se sont pris au jeu. J'étais avec Tristan Lacherest qui semblait être à l'aise et il ne tarda pas à me distancer pour rejoindre la tête de course. Manque de chance, les coureurs de tête ne connaissaient pas le parcours et on dut les appeler à une intersection pour leur dire qu'ils se trompaient. Du coup je me retrouvais en tête avec 2 autres coureurs qui se détachèrent assez rapidement. Peu à peu je me fis reprendre par les étourdis mais je m'en fichais car je trouvais que mon allure était correcte et je ne voulais pas tirer trop sur l'organisme. Je me suis arrêté 2 fois pour un vidage de chaussures car le sable de la 1ère partie commençait à me gratter les dessous des pieds et je ne voulais pas revivre le trop long épisode des ampoules de 2017.
    Le 1er ravito se situait après 17km de course, je remplissais mes bouteilles et grignotais quelques morceaux de bananes et de barres chocolatées. La fin de cette demi-étape fut longue car il y avait une interminable balade dans les marais le long de la voie de chemin de fer. Je finis cette partie en 2h53 pour 27km à mon GPS.
    Je me ravitaillais longtemps puis à l'abri du vent et du crachin, j'entrepris de me remettre de la crème sur les pied et de nettoyer mes semelles de propreté et de vider mes chaussures du sable qui pouvait y résider à nouveau.
    À peine avais-je fini que j'appris que nous allions prendre le 1er train pour repartir aussitôt du continent pour la seconde partie de cette 1ère étape.
    Je me ravitaillais à nouveau pensant qu'il allait y avoir un départ collectif mais j'appris que le chrono tournait et que le temps du voyage seul allait être décompté. Donc, surpris, je repris la route, au début d'un bon rythme puis peu à peu je dus ralentir : il faisait plus frais sous la pluie qui avait commencé à tomber lors de la transition entre l'île et le continent.
    La piste cyclable était agréable mais de longues lignes droites allaient tempérer mon ardeur et je me résignais à rester prudent et à terminer à une allure moins rapide. La fin fut longue là aussi - c'est une constante chez moi - et quand j'en eus terminé je constatais que mon GPS indiquait le même temps que la 1ère partie : 2h53.
    Bières, douche, bière, installation, bière, préparation des affaires pour l’étape suivante puis c’était déjà l'heure de manger : il n'était que 17h45 - l'heure habituelle de mon goûter - mais le lendemain une longue étape nous attendait (88km) donc on irait se coucher tôt pour pouvoir se lever à 3h30 pour un départ collectif à 5h.
    Voilà pour cette 1ère étape. Globalement j'en suis satisfait. On verra bien demain si mon optimisme sera toujours de mise.
    À+

     

    2ème étape où Tristan Lacherest a lâché les chevaux et moi plus modestement les poneys.
    La difficulté de l'étape tenait plus à sa longueur qu'à la variété des revêtements rencontrés.
    Je n'ai pas d'ampoules donc je peux courir vraiment à mon niveau même si la moyenne n'est pas folichonne.

    Nous sommes partis à 5h quelques-uns avec leur frontale, d'autres en tenue claire avec le gilet de sécurité et d'autres en tenue sombre. Certes, nous allions courir quelques bornes sur une piste cyclable, mais, il faisait encore sombre, nous avons pris une route sans bas-côté. De quoi entendre d'ici JB hurler. D'ailleurs, Oliver a remonté tout le peloton pour signifier qu'en cas de récidive il y aurait des sanctions allant jusqu'à l'exclusion. Nous, avec Tristan, on avait l'esprit libre car on portait le matos de base visible par les automobilistes.
    Je suis parti avec la tête de course ayant de bonnes sensations et aucune séquelle de l'étape d'hier. Mon allure se situait aux alentours de 9,7km/h (dixit mon GPS) et j'ai tenu cette vitesse jusque vers le km 35. Les arrêts aux ravitos ont fait baisser cette moyenne mais celle-ci resta pendant un long moment au-dessus de 9.
    La météo était bien comme il faut avec un peu de vent et parfois un peu de pluie tellement brève que je n'avais pas le temps de penser à sortir le poncho qu'il ne pleuvait déjà plus. Aux ravitos je c
    arburais au coca et remplissais mes bouteilles d'eau et d'iso (poudre de perlimpinpin qui redonne des forces sans avoir un goût trop sucré). Quelques bouts de bananes et barres de céréales suffisaient à me rassasier ou au moins à calmer ma faim.
    Je me suis retrouvé seul très souvent et parfois quelques troupeaux broutant dans les pâturages venaient me divertir. On a traversé
    plusieurs villages ou petites villes mais le parcours nous a souvent proposé des pistes cyclables ou des chemins caillouteux ou herbeux.
    D'habitude je n'aime pas mais cette année je me suis fait à l'idée que ça allait être monnaie courante alors j'apprécie tant que ce n'est pas trop boueux.
    Nous sommes passés par le tunnel sous le canal Oster-See (escalator, tunnel, escalator) et en en sortant il restait à peine 10 bornes que je gérais en prévision des prochains jours. Je finis 9ème et améliore mon temps de 2017 d'1h30 environ. Quelques coureurs commencent à payer au tarif fort leur journée d'hier.
    Demain on n'a que 77km pour arriver à Hambourg. Départ à 6h. On verra si les bières de ce soir vont avoir la même influence que celles d'hier.
    Bon, c'est l'heure de se coucher.
    À demain.

     

    DLL 2019. 3e étape. Temps idéal pour supporter l'interminable route menant à Hambourg : 33km de ligne presque droite, heureusement que la piste cyclable était relativement bien ombragée et la température comme il faut. Mon camarade de jeux, Tristan, a quitté la course. Je l'ai appris avant 11h, soit au ravito 3 (km 43). Ça m'a un peu bousculé sur le coup, mais là, je ne pouvais pas intervenir. J'espère qu'il rebondira rapidement. Bon, je vais manger, on nous appelle.
    À+ pour un "vrai" CR.

    Suite du CR de la 3ème étape.
    Le portable d'un individu qui n'a pas osé se dénoncer a sonné à 3h. Il a recommencé 5' plus tard. Le mal était fait, j'étais réveillé, mais pour un départ à 6h ça faisait un peu tôt. Je suis resté faire la grasse matinée jusqu'à 4h où quelqu'un a eu l'idée - je dirais lumineuse - de mettre en marche l'éclairage de la salle. Put..., il fallait que je trouve 3 autres mecs pour se faire une belote ou alors je devrais commencer à me préparer. J'ai choisi la seconde option car la belote n'est pas un sport national en Allemagne.
    Pour avoir du temps, j'en ai eu.
    Enfin l'heure du départ : 6h.
    Il faisait jour, pas besoin de frontale mais comme sur les premiers km on allait courir sur une route sans bas-côté et étroite, je me disais que JB aurait assisté à ça il aurait renvoyé sur le champ les inconscients vêtus de couleur sombre. Je n'ai pas vu l'arrière du peloton car je suis parti avec les cadors que je n'ai suivis que quelques km avant de rentrer dans mon "monde" où rapidement je me retrouvais tout seul. Tristan avait effectué un arrêt pour se débarrasser de son sac à dos trop gênant à son goût. Je ne le savais pas encore, c'était la dernière fois que je le voyais.
    Mon rythme était assez rapide mais à la lecture de mon GPS, il s'avérait être moins rapide que la veille.
    Pas grave, l'important se situait au niveau des sensations et comme souvent, j'avais l'impression de n'avoir pas couru la veille.
    Il faisait bon, les arbres gouttaient parfois, mais l'atmosphère était très respirable. Le groupe des rapides avait pris la poudre d'escampette je me retrouvais avec Frank Reichl et Wilma Dierx ainsi qu'avec deux autres coureurs mais nous ne formions pas de groupe en étant plus "étalés" que soudés.
    Les km défilaient (facile à imaginer quand on est en TGV et qu'on laisse ses pensées s'évader) mais là, c'était comme au ralenti.
    J'ai tenu le 9 à l'heure assez longtemps, jusque vers le km 36 (4×9=36) puis au gré des arrêts aux ravitaillements ma moyenne a baissé mais c'était prévu. J'appris au km 43 (ravito 3) que Tristan avait décidé de ne pas aller plus loin dans l'aventure mais je ne pensais pas qu'il allait quitter la course directement.
    La dernière partie de l'étape (33km en ligne droite ou presque jusqu'à Hambourg ) fut laborieuse et comme j'avais mis ma musique, c'est passé, lentement mais sûrement. Le flot ininterrompu des véhicules était impressionnant mais comme je m'étais coupé du monde avec mes playlist je n'en souffrais pas. Seuls de temps à autres des collégiens à vélo m'avertissaient d'un coup de sonnette de leur arrivée derrière moi.
    L' entrée dans Hambourg fut pénible car il y avait de nombreux carrefours à franchir et comme il est obligatoire d'obéir au diktat du petit piéton qui est tantôt rouge (« verboten » de passer ) et vert (là mon gars tu peux y aller mais grouille-toi car je n'ai pas que ça à faire) alors le débours a lourdement fait chuter la moyenne. Mais comme cela a dû être pareil pour tout le monde, ça ne pénalise personne.
    Au final , après un safari dans un quartier biscornu, je suis arrivé à bon port en 9h10 soit encore plus d'1h30 de gagnées si je compare avec 2017. Pas d'ampoules, roule ma poule ! C'est ma devise pour le moment.
    Au classement, j'ai fini 7ème et cela doit aussi être ma place au général.
    Demain, même nombre de km à peu près, avec la traversée de Hambourg et le passage dans le tunnel sous l'Elbe. Ensuite il paraît qu'il y a un tronçon de 40km en ligne droite comme aujourd'hui. On verra bien.
    Ce soir on a mangé italien et je me suis payé un dessert qui n'est pas prévu dans le "forfait repas coureur" : un tiramisu, mais il n'était pas fameux. Heureusement que la bière était bonne.
    Assez de blabla, à demain pour la suite de mes aventures en Allemagne.

    4ème étape.

    Et encore une de faite ! 9h44'21" (à mon chrono j'ai moins, ça doit être le temps-réflexe du chronométreur) pour 79,5km et une nouvelle 7ème place. Hambourg fut longue à traverser avec des arrêts aux feux tricolores ; donc au bout de 26km ... ouf, on en était sorti, mais pour se payer un marathon sur une piste cyclable, bien ombragée certes, mais au bord d'une route à grande circulation. Jusqu'au ravito 4 (km53) ça avait été et après ce fut plus dur. Mais on n'a jamais dit que ça allait être une promenade bucolique.
    Enfin, tout va bien pour moi. J'ai renforcé mon mental qui va être aussi blindé qu'un fourgon de la Brinks.
    Allez, je vais prendre ma douche et me reposer.
    A+

    La suite de mon CR.
    Donc Hambourg fut une longue séance de fractionné et une fois le tunnel sous l'Elbe passé on pouvait se ravitailler et repartir pour la grosse quinzaine de bornes pour enfin sortir de cette ville interminable. C'était beau notamment les passages sur le port et sur les ponts. Au 2ème ravito, on allait courir sur la piste cyclable d'une route pendant au moins un marathon avec de l'ombre heureusement mais aussi un flot quasi ininterrompu de circulation. Le remède : mettre sa musique et laisser le temps et les km passer. J'étais seul, parfois au ravito j'apercevais Wilma qui en repartait et inversement quand je le quittais je voyais arriver Frank. Je me réjouissais de voir à 10km de l'arrivée que nous allions quitter cette longue route mais ce qu'on y gagna, ce ne fut que la réduction de la circulation. Je franchis la ligne en 7ème position et restais 8ème au général (Je m'étais trompé avant-hier ). Encore 15' et on part alors, à ce soir.

     

    Bien arrivé au bout de cette 5ème levée effectuée sous un grand beau temps pas encore caniculaire mais ça devrait monter d'ici 2/3jours où un gros gâteau nous attend : 79 + 86 + 78 (environ).
    Aujourd'hui j'ai voulu consolider ma place (qui était 8ème au général ) et du coup je suis passé ... 6ème, grâce à ma 6ème place d'aujourd'hui et malheureusement en raison de l'abandon sur blessure d'un des favoris (Günther Naab).
    D'autres abandons ont eu lieu aujourd'hui, on fera le point ce soir quand tout le monde sera rentré.
    Temps de l'étape : 8h45 pour 74,5km (1h de gagnée sur celle, plus courte de 3km au moins s'il y a 2 ans ).
    À+ Fab

    (suite du CR) Alors, quoi raconter ?
    On est partis à 6h, il faisait frais mais c'était bon. J'ai suivi le groupe des sprinteurs quelques hectomètres puis j'ai préféré ralentir car ça ne me servait à rien de me
    pré fatiguer trop tôt alors qu'on était à peine échauffés.
    On a enfin rejoint une belle piste cyclable où je pouvais alors essayer de ne pas trop me faire distancer. Je voulais conserver un
    œil sur mes "encadrants" du classement général. Ça m'a fait conserver une allure de plus de 9,5km/h jusqu'au second ravitaillement puis aussi jusqu'au 3ème. Ensuite je m'étais fixé des petits challenges comme de ne pas descendre sous les 9km/h avant la 5ème heure de course. Par la suite, ce fut difficile d'autant plus que les positions des ravitos avaient été données sans tenir compte des modifications apportées à l'itinéraire. Table de 12 du 1er au 3ème puis la calculette s'est enrayée et 4 fois 12 devinrent 53! De quoi déstabiliser un Fab des mauvais jours, mais puisque la chasse était ouverte, je me suis adapté et j'ai contre-attaqué. J'étais 5ème sans le savoir et le 5ème du général était derrière moi. Mais avec plus de 3h d'avance c'est lui qui a dû me contrôler. En tout cas, ça a bien fait avancer le schmilblick. Le dernier ravito, chez un particulier du club local, avait été long à venir et en le quittant, il y avait une pancarte indiquant que l'arrivée se situait à 13km. Je ne les ai pas crus et j'eus la surprise de voir l'indication du dernier km alors que je pensais en avoir 3 autres à faire.
    Plusieurs abandons (4 à cette heure) donc nous ne serons que 34 au départ de 5h demain matin. L'étape est longue (78,5km) et il va faire plus chaud qu'aujourd'hui.
    On va faire deux étapes avec un départ à cette heure (86 et 79km).
    On verra comment on sera en fin de 1ère semaine.
    Les paysages d'aujourd'hui : champs de céréales moissonnées ou pas, prés où broutaient des
    bœufs et pas mal de zones boisées. Quelques champs d'éoliennes, des fermes typiques, des ponts sur l'Aller puis la Weser... De bonnes odeurs aussi, de la campagne.
    Allez, je vais dormir. À demain.

     

    6ème étape

    Arrivé 4ème de l'étape en 9h45 pour 79,6km. Départ à 5h et pas trop chaud jusqu'à 10h, après ce fut plus compliqué mais j'ai géré entre les ravitos et les commerces.
    Nous nous sommes vite retrouvés à 6 devant, en comptant Wilma qui n'est là que jusqu'à ce soir, et une fois sortis des chemins pour atteindre la route principale je dus rapidement faire une visite dans un champ de maïs, et quand j'en ressortis mes comparses étaient très loin et d'autres m'avaient dépassé.
    Je faisais ma course en écoutant le plus possible la voix de la sagesse laquelle se chamaillait avec celle de l'égo qui voulait que je fonce les rattraper.
    Je m'aperçus vite que je n'avais pas trop à m'en faire, voyant au loin où étaient mes camarades.
    Au 1er ravito, je fis déjà la jonction avec 2 d'entre-eux après en avoir dépassé 2 autres.
    Ainsi j'étais avec le 3e et le 4e, donc 5e. Cette hiérarchie restera telle qu'elle jusqu'après le ravito 2 où Mickaël et moi avons passé la vitesse supérieure. Je fus même devant lui quelque temps mais je n'ai pas insisté pour ne pas prendre de risques.
    Les ravitos se firent attendre car en raison de fête locale ou de travaux, les postes ont dû être déplacés.
    Il commençait à faire chaud, heureusement qu'il y avait de l'ombre mais certaines parties étaient en plein soleil. Je me disais qu'au 1er commerce j'allais m'acheter des boissons fraîches, ce que je
    fis : un coca, une eau pétillante et une eau plate (chacune de 50cl).
    Forcément 500m plus loin il y avait le ravito, tant pis, je n'y fis qu'un court arrêt pour manger.
    Il restait 23 ou 24km.
    Cette partie fut longue comme souvent quand l'allure baisse et le ravito 5 était à 9,5km de l'arrivée mais il était situé au début d'une portion de chemins ombragés car en forêt. Je me souviens y avoir souffert ça fait 2 ans mais cette fois c'est passé comme une lettre à la poste.
    L'arrivée fut une nouvelle fois une délivrance et je me suis activé à m'installer et à laver mon linge non sans avoir pris une bière.
    Demain, départ encore à 5 heures en espérant qu'il ne fasse pas chaud trop vite et que la distance annoncée soit la bonne : 86 à 87km, mais pas 90 !!!!
    À+ Fab

    7ème étape

    Un peu vanné et tanné par ce beau temps ensoleillé qui est peu à peu devenu chaud à partir de 9h, j'ai fini en un peu plus de 11h mais à la 4ème place que j'occupe aussi au général car deux coureurs n'ont pas pris le départ ce matin. Arrivé vers 16h, il a fallu attendre 18h pour pouvoir s'installer (matches de hand-ball), mais les douches étaient accessibles donc j'ai pu "m'avancer dans mes tâches domestiques" et aussi bien m'hydrater et me restaurer.
    Tout est prêt pour demain, mais je suis quand même marqué par la journée interminable que j'ai passée avec de l'eau tiède dans mes bouteilles et parfois aussi aux ravitos.
    À un moment, où j'avais envie de frais, j'ai vu un attelage festif de jeunes musiciens dont l'un d'eux par maladresse laissa tomber une cymbale sur la route. Comme je passais par là, je l'ai ramassée et les ai rattrapés pour la leur rendre. Pour me remercier ils m'ont offert une bière. Sympas les jeunes !
    Cela n'enleva en rien la fin de l'étape qui fut difficile, comme s'il y avait une rupture
    spatio-temporelle qui faisait rallonger les distances et accélérer le temps.
    Bon assez dit de bêtises pour ce soir, il faut que j'en garde pour demain : 78 ou 79km, avec un départ à 5h. Il va encore faire chaud.
    À+

     

    8ème étape

    L'étape du jour ne fut pas facile : chaleur + dénivelé à forts pourcentages + fatigue accumulée depuis 8 jours. Mais une nouvelle fois je suis 4ème de l'étape. 10h28’ pour 78 ou 79km.

     

    9ème étape

    8h50 pour 68km (4e ex æquo avec Mario, un spécialiste du trail qui court en five fingers) dont les 24 premiers en trail - j'avais mis mes chaussures de trail, bien m'en a pris car j'ai assuré - puis l'entrée et la traversée de Cologne où je me suis un peu inquiété car il y avait du monde et je n'ai pas toujours trouvé le fléchage au sol du 1er coup, puis la fin dont une partie le long du Rhin...

     

     

    10e étape dans la poche. 4ème en 7h01 pour 59km. 49km le long du Rhin sous une météo devenant de plus en plus chaude.

    Nous sommes partis à 6h, il ne faisait même pas frais et après 200m nous avons pris la voie mixte piétons-cyclistes qu'on n'allait quitter qu'après le km 49.
    Le jour se levait tranquillement, comme en osmose avec notre allure, tout du moins la mienne. C'est que certains lascars étaient partis sur un rythme élevé et parmi eux mes deux poursuivants au général. Pas de panique, je suis derrière et je vais contrôler, et ça tombe bien car comme depuis 3 jours j'ai l'impression de lambiner sur la route, j'ai décidé de repasser au-dessus des 9km/h. Jusqu'au R1 je tenais le 9,4. Oiseaux, péniches, joggers, cyclistes, il y avait du monde dans les parages et plus on s'approchait de Bonn plus ça s'intensifiait. Le soleil s'était levé et jouait avec les crêtes de la rive opposée ce qui donnait de jolies variations de teintes. J'étais déjà en sueur ainsi j'appréciais le petit vent de face qui me rafraîchissait. À Bonn, la piste cyclable devint assez fréquentée et il fallait faire attention entre les furieux du vélo, les mémères ou pépères à chiens et les autres usagers de cette partie en bordure du fleuve.
    Au gré des méandres, l'ombre se faisait
    ou plus rare ou plus fréquente, en tout cas elle était la bienvenue. Les km défilaient, j'avais rattrapé et dépassé Frank qui s'était arrêté pour des pauses techniques et j'apercevais au loin Mario avec qui j'ai fini hier. Je fis la jonction avec lui au 3e ravito puis je passais devant. J'allais terminer cette étape en solitaire. Pourtant, Mickaël ne me devançait que de quelques centaines de mètres et j'ai su que c'était dû à une erreur de parcours.
    Au dernier ravito Mike, un bénévole, m'offrit une glace à l'eau en tube qui me fit du bien pour les 8 derniers km.
    Content d'en finir car il faisait encore plus chaud et dans les terres il n'y avait pas de vent.
    J'étais de nouveau 4ème et le restais au général.
    À demain pour le CR d'une longue étape de 78km environ.

     

    11ème étape. 9h40 pour 79km sous un temps tiède au début à très chaud sur les 25 derniers km. Encore et toujours 4ème. Paysages superbes, plein de châteaux à en avoir le torticolis. À+

    CR un peu plus complet de cette 11ème étape.
    Nous sommes partis à 6h mais la frontale était conseillée car il y avait une portion de course en forêt et dans des chemins plutôt herbeux que caillouteux. Le duo de tête accompagné de 
    Frank Wiegand ouvrait la route et je me suis mis en tête de les suivre, de loin au bout d'un moment sans jamais les perdre de vue. Nous sommes arrivés à Coblence où on a suivi la Moselle ce qui m'a fait penser aux quelques personnes que je connais et qui y résident.
    Nous avons franchi cette rivière peu avant sa confluence avec le Rhin, et au Rheinecke nous avons suivi le coude fait par la rencontre de ces deux cours d'eau. Le ravito 1 nous y attendait et je fis la jonction avec le trio d'échappés.
    Je passais plus de temps qu'eux au ravito et ils me distancèrent assez rapidement.
    J'avais
    pris de l’avance sur mes poursuivants dont Mickaël, mais je savais que la journée allait être longue.
    Il faisait bon mais le taux d'hygrométrie devait être important car je transpirais tellement que maillot et short étaient trempés. Je poursuivais mon effort pour faire passer la moyenne au-dessus de 9 car dans la partie trail en forêt on avait dû marcher à plusieurs reprises. Ça allait, je maîtrisais mon allure et les sensations et les km défilaient. Second ravito au km 28 où je constatais que Mickaël n'étais pas loin, mais derrière je ne voyais personne d'autre.
    Les deux ravitos suivants étaient distants de 11km chacun ce qui donnait un élan différent que lorsqu'il y a 15km ou plus.
    Les paysages étaient magnifiques ce qui explique le nombre de bateaux de promenade sur le Rhin que j'ai aperçus et je ne compte pas les péniches. C'est qu'il y a de nombreux châteaux soit perchés en haut des collines environnantes soit dans les villes traversées. Jusqu'à Oberwesel, lieu d'arrivée d'étape en 2017, nous avions eu du temps correct, la couche de nuages réduisant les effets du soleil, mais nous sommes sortis de ce couvert nuageux et les rayons du soleil se firent plus forts.
    J'étais de nouveau devant Mickaël mais un arrêt technique me ralentit et il passa devant moi. Les deux derniers postes de ravitaillement étaient plus éloignés et faire 13 ou 14km ça prenait plus de temps que 3 de moins et la consommation d'eau se faisait aussi plus fréquente et plus importante. Je me suis arrêté acheter un coca, une eau pétillante et une glace avant d'arriver au dernier ravito tenu par les membres d'un club local.
    Il restait 13 p... de km et il fallait rester concentrer sur la méthode à suivre, à savoir ne boire que tous les 1500m et profiter des petites et rares zones d'ombre pour marcher.
    L'arrivée à Bingen fut comme un soulagement mais il testait encore 1500m principalement en montée pour atteindre la banderole de fin d'étape.
    Je finis encore 4ème, j'ai creusé un peu plus l'écart avec mes poursuivants pour ne pas avoir de mauvaise surprise à la fin. Je suis 4ème au général.
    Demain l'étape ne fera que 62km mais quelques portions de course dans les vignes sont prévues avec un bon dénivelé tant positif que négatif. Temps prévu : couvert et relativement frais au départ puis possibilité de pluie et ensuite soleil. Je vais prévoir le poncho, ça ne pèse pas lourd et ça dépanne bien.
    Bonne nuit, à demain.

    12ème étape

    Journée très chaude sur parcours pas évident (route sans bas-côté, chemins viticoles caillouteux ou herbeux, de bonnes petites bosses casse-pattes…). Ça a été dur d'où la moyenne tout juste à 8. Je finis avec mon copain autrichien Mario (qui court en five fingers). 7h42 pour 61km. Demain c'est 69km. À+

     Petit complément de CR car je n'ai pas envie de me coucher avant le soleil.
    Ce matin il faisait encore sombre et à peine frais quand nous avons démarré l'étape et vite fait nous avons dû nous mettre à marcher. C'est qu'on attaquait direct en montée pour plusieurs km avant de prendre une route sans bas-côté où nous avions été informés que le port d'une tenue claire était obligatoire. Ajoutons à cela la frontale, nous étions parés pour ces 61km.
    Nous avons rapidement quitté la route pour un chemin dans les vignes, puis d'autres entre les champs de betterave à sucre, d'oignons, de maïs ou d'autres céréales. Nous avons alterné fréquemment les deux types de parcours mais le revêtement des chemins était très inégal d'où une vigilance accrue pour ne pas provoquer un accident bête.
    Nous avons eu une grosse averse avec des grosses gouttes mais comme je ne suis pas un Luky Luke de la sortie du poncho du sac, l'averse était déjà terminée et moi un peu plus humide qu'avant.
    Je suis parti comme hier en essayant de conserver les hommes de tête à vue, mais il y avait aussi d'autres coureurs avec nous, ceux d'une seule étape, ceux de 3 étapes et ceux qui vont faire les 8 dernières. Ça a un peu faussé mon appréciation de qui était où, mais cela m'a distrait un peu.
    Au bout de quelques heures et après le ravito 2, je me suis retrouvé avec Mario, avec qui j'allais finir l'étape, mais nous ne sommes pas restés constamment ensemble car nous ne courons pas à la même allure et n'effectuons pas les mêmes pauses.
    Les paysages étaient encore beaux, c'est une partie modérément vallonnée que nous avons traversée où la vigne prédomine et donc il y a souvent eu de petits raidillons suivis de petites descentes pentues où il fallait chercher et trouver les bons appuis sur des caillasses mal calées. Vers 10h, le ciel s'est dégagé et il a fait rapidement chaud. Comme par bonheur, les ravitos était espacés de manière à ne pas avoir trop besoin de boire : 10km environ, par ce temps c'est bien. Avec Mario, nous avons peu à peu baissé la cadence, profitant de certaines côtes ou zones d'ombre pour marcher. Sur la fin, nous avons rattrapé un coureur de 3 étapes et avons fini avec lui.
    7h42' pour 61km ce n'est pas terrible, mais demain il y a 69km à faire et samedi ce sera 88km au moins. Donc pas besoin non plus d'ajouter de la fatigue qu'on rencontrera bien vite dans les prochains jours.
    À demain.

     

    13ème étape terminée encore et toujours à la même place. J'ai suivi les 2 premiers pendant une 30aine de bornes, à distance certes mais à vue, puis Mickaël m'a dépassé à son tour et je l'ai pratiquement toujours eu en point de repère. Il a encore fait chaud à partir de 10h et les ravitos étaient assez éloignés les uns des autres. J'ai apprécié les 2 ou 3 ravitos "sauvages". Demain, 88km et 32° de prévus, avec un départ à 5h.

     

    14ème étape

    Terrible étape terminée à la 4ème place ex-æquo avec 2 coureurs que j'ai attendus à 100m de l'arrivée. 11h21 pour 88km au moins avec tous les ingrédients pour en faire une étape-épouvantail : longueur, revêtements variés (chemins en herbe ou de graviers ou de cailloux grossiers, ou de branches d'arbres tombées au sol...), météo "Kanikulaire", dénivelé. J'ai survécu, après ça il ne peut plus rien m'arriver. Pas trop le temps d'en écrire plus, je suis trop fatigué. J'ai mangé, éclusé quelques panachés et je vais me coucher. À+

     

    15ème étape

    Bien arrivé à la 6ème place en 6h50 pour 55km et encore beaucoup de dénivelé et des chemins comme ces derniers jours. Heureusement que mes pieds sont encore en bonne santé.
    Ça a commencé directement par 5km en forêt sur un revêtement hétérogène mais dont certaines parties étaient faites de pierres blanches. Principalement en descente, je contrôlais pour ne pas me faire mal. Forcément d'autres plus à l'aise que moi sont partis vite si bien que je devais me retrouver 7 ou 8ème. Une fois la route retrouvée, je me suis mis en mode gestion. J'avais plus à perdre d'essayer de rattraper ceux de devant.
    Cette première partie était légèrement vallonnée, mais à partir du km 20 environ, on a commencé à rencontrer du bon gros dénivelé qui pique, qui contraint à marcher et qui vous donne des moyennes merdiques en fin de journée. Si en plus les chemins sont techniques...
    On a pris aussi des routes sans piste cyclable mais la circulation en ce dimanche matin n'était pas importante.
    J'ai fait la jonction avec Mario et nous sommes restés dans les mêmes parages pendant de longues heures.
    Les paysages de forêts, de champs ou de villages, de vallées et de collines faisaient passer le temps. Les cultures, en 3 jours, ont changé. Finies les vignes, place aux champs cultivés, labourés et autres herbages. Les fermes ont aussi peu à peu changé mais elles sont moins nombreuses et cette région est sans doute aussi orientée vers l'élevage.
    Du coup j'en arrive au dernier ravito où Mike et sa femme me propose
    nt comme tous les jours depuis une semaine une glace (Calippo) au coca. À chaque fois, c'est un plaisir hélas trop vite passé.
    Ainsi la fin d'étape se profile. J'apprends que je suis 5 ou 6ème selon la position de Mario. Le 2ème au général est derrière, victime d'un petit coup de fatigue. Mais 3 coureurs de "derrière" au général sont devant.
    Voilà, je vais me reposer avant le repas.
    À+

     

    16ème étape terminée. 8h05 pour 69km environ. 7ème place. Plus de 40 bornes sur un chemin longeant l'Iller, constitué principalement de graviers ce qui fatigue bien et use les runnings. La météo a été comme il faut, fraîche et sans soleil. Plus que 3 !

    Pour en revenir à la course, ce matin c'est parti fort. Certains le faisaient déjà fréquemment et lâchaient prise après quelques km ou dizaines de km pour que la "hiérarchie" se remette en ordre. Là, plusieurs coureurs sont partis comme des balles, des coureurs qui sont loin du podium au général et il a fallu se forcer un peu pour les garder en ligne de mire. Or avec l'entrée dans Ulm et ses carrefours avec des feux tricolores qu'il faut respecter on en a rapidement perdu de vu certains dont on se disait qu'ils n'iraient pas bien loin comme ça. Erreur, le break était fait et je me retrouvais bizarrement à la 9ème place, le 10ème me talonnant. Ma fierté ne pouvait pas laisser les choses se dérouler ainsi et d'un certain côté c'est une bonne chose car je n'aurais sans doute pas apprécié après coup d'avoir laissé filer l'affaire. Au bout d'une douzaine de km on avait traversé Ulm et nous avons longé un peu le Danube avant de suivre l'Iller. Celui-là, on allait se le coltiner jusqu'à 10 bornes de la fin et sur du revêtement que je n'apprécie pas : de grossiers cailloux avec parfois un peu de terre ou alors carrément de l'herbe.
    Alors que je filais bon train et que j'apercevais non loin devant un petit groupe, un arrêt technique express me stoppa dans ma tentative de remonter vers la tête de course.
    Bon, alors tout fut à recommencer et j'ai mis un sacré bon bout de temps à récupérer les 7 et 8èmes, puis le 6ème. Devant, c'était trop loin, même au gré de longues portions en ligne droite je ne voyais rien poindre à l'horizon. C'est qu'ils étaient costauds les 5 de devant, normal pour le leader et le 3ème au général, un peu pressenti pour mon pote Mario qui monte en puissance depuis une semaine, mais les deux autres, Martin, un jeune de 21ans et Manfred coureur sympathique et très fantasque, m'ont scotché.
    J'ai été un peu trompé par mon GPS (de merde, je me permets de le mettre car raquer près de 500€ pour un objet soi-disant fiable et qui vous crédite de 2km de plus alors qu'on n'en a pas encore fait 40, c'est bon pour la benne) je me croyais à 9/9,5 à l'heure alors qu'il fallait en retirer 0,5. Comme je ne forçais pas plus que ça, je me suis "endormi" sur cette cadence. Bien sûr les ravitos n'étaient plus synchrones et je pestais intérieurement. Bon, je n'étais plus tout seul, le second du général était derrière moi puis bientôt devant mais je l'avais en visuel. Au dernier ravito, au sortir de ce long chemin au bord de la rivière, j'apprenais qu'il restait près de 10km alors qu'à mon GPS il ne devait en rester que 7. Je voulais arriver en moins de 8h, ça allait être serré. Les feux tricolores m'ont aussi bien cassé l'allure ainsi que la traversée du centre-ville historique certes très joli et pittoresque mais je ne voyais toujours pas la fin de l'étape qui a quand-même fini par arriver. J'étais déçu et un peu en colère d'avoir 70,6km au GPS alors que les autres en avaient 2 de moins.
    J'ai compris après en regardant les détails de plus près pourquoi il m'avait trompé : à chaque arrêt au ravito ou autre, le GPS faisait comme si j'avais fait 200 ou 300m alors que n'avais pas bougé. Au total je retrouve ces près de 2 bornes supplémentaires.
    Le jeune Martin finit 1er ex-aequo avec le leader de la course Bernhard Münz et Manfred 3ème. Je n'ai pas vu le temps des 3 autres devant moi.
    Dernière nuit en gymnase, après on sera logés en hôtel ou bungalow. Demain on a 78km dont les 45 premiers sur route puis le reste en forêt avec une transition très fortement pentue.
    À+

     

    17ème étape

    3ème place aujourd'hui en 9h24'21" pour 77,9km. Parti dans la fraîcheur avec du brouillard recouvrant les sans doute très jolies collines bavaroises, j'ai opté pour une course tactique et d'attente avant une éventuelle attaque. Contre qui ? Je me le demande encore. En tout cas il n'a pas fallu longtemps pour que je me retrouve 3ème. Mon éventuelle crainte était que les bolides d'hier et avant-hier me rejoignent et me larguent.
    Après 45km principalement de route on est passé à la partie forestière de notre étape et cela a fait du bien car le brouillard s'était dissipé et avait laissé place à un beau soleil. Le sol de la forêt était sympa, sans trop de graviers, et je constatais que derrière ça ne suivait pas de près. J'en remis une couche, à savoir courir même dans les raidillons, c'est que j'y croyais à ce podium sur cette étape.
    Alternance route/chemins, sans problèmes, de superbes paysages avec en ligne d'horizon les Alpes. Plein de belles fermes et beaucoup de pâturages où se prélassaient des
    bœufs. Quelques analogies avec le Cantal et le Plateau de Millevaches.
    L'arrivée en plein centre touristique de Fussen, où je fus accueilli comme un héros. Ça fiche la chair de poule.
    En tout cas, content de ma journée où en fin de compte c'est avec moi-même que j'ai réglé les comptes.
    À+

    18ème étape

    2ème de l'étape ! 7h11'49" pour les 62km de cette avant dernière étape. Je me suis bien amusé et bien vengé de tous ces chemins très pentus et de ces ruisseaux qu'il fallait traverser à gué. Nous sommes au pied de tremplin de saut à ski. À+ pour un complément de CR. Là, je savoure un Apfelstrudel avec deux boules de glace et de la chantilly, avec une Weissbier bien sûr.

    Départ dans la fraîcheur, la tenue était un peu renforcée par un buff et des manchons pour protéger les bras. Le groupe est parti relativement lentement et je me retrouvais devant puis peu à peu je me fis rattraper et dépasser par 4 coureurs qui progressivement vont me distancer de plusieurs minutes. Je me faisais une raison, aujourd'hui je ne jouerai pas "les filles de l'air". Mais au second ravito, je me retrouvais avec 3 des 4 échappés. Je restais avec eux car le dénivelé s'y prêtait. Mais quand on court à plusieurs on perd du temps car quand l'un marche ou s'arrête pour une pause technique les autres l'attendent. En côte je trouvais le rythme trop lent et je décidais de mettre un petit coup de gaz pour me réchauffer et ne pas m'endormir sur ces allures de confort. Dans les chemins je poursuivais sur mon rythme tant en descente qu'en montée ne marchant que quelques dizaines de mètres quand le pourcentage était trop élevé. Il y a eu deux franchissements de ruisseaux où je ne voulais pas mouiller mes chaussures. Je réussis après maintes contorsions à les passer sans trop de difficultés. Je continuais grisé par ma 2ème position et comme Mickaël ne semblait pas vouloir à tout prix me rejoindre je creusais les écarts. Parfois il y eu de grands moments délicats et de souffrance au niveau des pieds lors de très sévères descentes sur de grosses pierres mal calées. Mais c'est passé et au moment de quitter le dernier ravito à 12km du but, je savais que sauf incident majeur personne ne me reviendrait dessus. La traversée de Garmisch par des voies piétonnières fut assez tranquille et quand j'arrivais presque au pied des sautoirs de saut à ski du complexe olympique, ce fut encore une fois un grand moment de bonheur.
    J'avais exorcisé ma grande aversion pour les chemins caillouteux qui plus est en descente. J'ai aussi pris ma revanche sur l'édition 2017 où ma démarche de canard en a marqué plus d'un.

     

    19ème étape

    Derrière étape terminée. Seulement 29km soit les 2/3 de la montée finale vers le Zugspitze qu'on n'a pas eu l'autorisation d'atteindre + le retour par les mêmes chemins. Je finis 2ème ex-æquo avec 3 autres coureurs en 3h54 environ pour ces 29km et 800de D+. On a eu de la pluie pour la partie retour.
    Je suis au pied du podium au général final mais tout autant fier que surpris.
    14ème course à étapes de plus de 1000km depuis mes débuts en 2005. 352 étapes et plus de 22000km. Et c'est pas fini...

     

    CR de la 19ème et dernière étape de la DLL 2019.
    Comme les prévisions météorologiques n'étaient pas bonnes en ce qui concerne l'ultime montée vers le Zugspitze, l'organisateur avait le choix entre nous faire faire un marathon "amélioré" de 45km dans la vallée et nous donner à courir sur les 14 ou 15 premiers kilomètres de l'étape initialement prévue et de faire demi tour pour revenir à notre point de départ. Au lieu des 21km de montée vers le plus haut sommet allemand, nous avons donc eu environ 29km à faire.
    Le départ fut donné pour tout le monde à 7h, frontale obligatoire et ravitaillement personnel conseillé. J'avais mis la tenue chaude, collant, deux t-shirts, veste imperméable, sac à dos avec de quoi grignoter et boire. Aux pieds, mes chaussures de trail. Certains sont partis avec leurs runnings "normales". Les deux premiers km sur bitume en légère montée me firent regretter mon choix, mais une fois dans les gorges du Partnachklamm sombres, étroites, humides et déconseillées aux plus d'1,70m, je fus bien content d'avoir pris tout cet attirail. Cette portion de l'itinéraire était très beau, mais il valait quand même mieux regarder où on mettait les pieds car l'eau torrentielle qui dévalait ces gorges faisait de belles flaques. Quand nous en fûmes sortis, le chemin redevint un peu plus facile et la course put reprendre normalement. Je passais devant l'endroit où il y a 2 ans un petit groupe de coureurs dont je faisais partie s'était mal orienté et nous avions alors monté des escaliers en bois puis suivi une route très pentue avant que la tête du groupe des étourdis s'aperçoive qu'on avait fait fausse route. Cette fois, avec Frank Reichl et Michael Kiene nous sommes restés sur la bonne voie. Bientôt rejoints par Julian et Mario Pelzel nous avons formé un petit groupe où chacun allait à son rythme mais où on s'attendait à certains endroits. Le revêtement et le dénivelé n'étaient pas trop techniques, mais quand nous sommes arrivés à une partie dont le sol était composé de grosses pierres, de celles que l'on trouve dans le lit des torrents, et quand la pente se fit plus raide, les difficultés à avancer se décuplèrent. Parfois une portion de descente venait rompre l'effort mais ce n'était pas pour moi une partie moins difficile car je manquais à plusieurs reprises de chuter. Cela ne semblait pas perturber mes comparses. Au prix d'efforts supplémentaires je restais au contact. Nous avons franchi un torrent en évitant de se tremper les pieds. Bernard Münz, le leader incontesté de cette édition nous croisa, il avait déjà atteint le chalet marquant la fin de la phase aller.
    Nous y arrivâmes quelques minutes plus tard et après une courte pause nous reprîmes le chemin du retour, croisant nos camarades. La partie "redescente" ne fut pas de tout repos et j'en bavais un peu. Je voulais ne pas faire ralentir mes potes avec qui on avait décidé de finir ensemble. Seul Mario a décroché. Nous avons dépassé ou croisé de nombreux randonneurs et peu à peu l'arrivée se faisait proche. Il fallait de nouveau repasser par les gorges, mais à cette heure, il y avait beaucoup de monde donc pas possible de courir. Les 2km restants, sous les encouragements des gens qui avaient vu le site d'arrivée et qui savaient ce qu'on était en train de terminer, furent euphoriques et le passage à 4 sous la banderole "Ziel" pas facile pour 4 gaillards comme nous.
    Voilà, ma DLL 2019 était terminée. 2ème avec mes 3 compères et 4ème au général. Du beau, du bon boulot.
    À+ (pour des CR de la Via Iberica)

     


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  • Semaine A3 : 

    Lundi 23/09/2019 : (matin) 2h39'50" pour 25,5km (D+ 98m).

    Mardi 24/09 : (matin) 2h46'05" pour 25,3km (D+ 160m).

    Mercredi 25/09 : (matin) 2h28'15" pour 22,9km.

    Jeudi 26/09 : (matin) 2h30'00" pour 23,2km.

    Vendredi 27/09 : (matin) 2h26'45" pour 22,4km (D+ 136m).

    Samedi 28/09 : (matin) 2h12'10" pour 21,4km.

    Dimanche 29/09 : (matin) 1h50'45" pour 17,3km.

    Total semaine A3 : 16h53'50" pour 158,0km en 7 séances. Cumul 2019 : 677h21'15" pour 6097,1km en 272 séances dont 24 compétitions.

    Semaine A4 : 

    Lundi 30/09 : (matin) 2h20'55" pour 22,4km (D+ 129m).

    Mardi 01/10 : (matin) 1h53'55" pour 17,8km.

    Mercredi 02/10 : (matin) 2h27'30" pour 23,8km (D+ 128m).

    Jeudi 03/10 : (matin) 2h40'05" pour 25,4km (D+ 92m).

    Vendredi 04/10 : (matin) 2h40'25" pour 25,3km (D+ 132m).

    Samedi 05/10 : (matin) 2h40'55" pour 25,9km (D+ 99m).

    Dimanche 06/10 : (matin) 2h01'35" pour 20,6km.

    Total semaine A4 : 16h45'20" pour 161,2km en 7 séances. Cumul 2019 : 694h06'35" pour 6258,3km en 279 séances dont 24 compétitions.

    Semaine A5 : 

    Lundi 07/10 : (matin) 2h33'40" pour 24,2km (D+ 100m).

    Mardi 08/10 : (matin) 2h32'20" pour 23,7km (D+ 126m).

    Mercredi 09/10 : (matin) 1h07'10" pour 10,8km.

    Jeudi 10/10 : (matin) 2h02'15" pour 19,6km (D+ 113m).

    Vendredi 11/10 : (matin) 2h35'45" pour 24,8km (D+ 213m).

    Samedi 12/10 : (matin) 2h26'10" pour 23,2km.

    Dimanche 13/10 : (matin) 2h24'00" pour 23,2km (D+ 99m).

    Total semaine A5 : 15h41'20" pour 149,5km en 7 séances. Cumul 2019 : 709h47'55" pour 6407,8km en 286 séances dont 24 compétitions.

    Semaine A6 : 

    Lundi 14/10 : (matin) 2h18'10" pour 22,6km.

    Mardi 15/10 : (matin) 2h06'50" pour 20,9km (D+ 117m).

    Mercredi 16/10 : (matin) 1h31'35" pour 15,0km (D+ 99m).

    Jeudi 17/10 : (matin) 1h02'00" pour 10,0km.

    Vendredi 18/10 : Repos N° 15

    Samedi 19/10 : Via Iberica étape N° 1. 4h41'25" pour 45,1km (D+ 966m).

    Dimanche 20/10 : Via Iberica étape N° 2. 4h43'20" pour 45,6km (D+ 1120m).

    Total semaine A6 : 16h23'20" pour 159,2km en 6 séances dont 2 compétitions. Cumul 2019 : 726h11'15" pour 6567,0km en 292 séances dont 26 compétitions.

    Semaine A7 : 

    Lundi 21/10 : Via Iberica étape N° 3. 7h56'39" pour 76,4km (D+ 1571m).

    Mardi 22/10 : Via Iberica étape N° 4. 7h06'23" pour 68,8km (D+ 607m).

    Mercredi 23/10 : Via Iberica étape N° 5. 8h27'00" pour 77,9km (D+ 616m).

    Jeudi 24/10 : Via Iberica étape N° 6. 7h14'10" pour 68,4km (D+ 1000m).

    Vendredi 25/10 : Via Iberica étape N° 7. 7h28'14" pour 69,7km (D+ 738m).

    Samedi 26/10 : Repos N° 16

    Dimanche 27/10 : Repos N° 17

    Total semaine A7 : 38h12'26" pour 361,2km en 5 séances dont 5 compétitions. Cumul 2019 : 764h23'41" pour 6928,2km en 297 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A8 : 

    Lundi 28/10 : (matin) 1h43'50" pour 15,9km.

    Mardi 29/10 : (matin) 1h37'50" pour 15,4km.

    Mercredi 30/10 : (après-midi) 1h42'45" pour 16,3km.

    Jeudi 31/10 : (matin) 1h43'20" pour 17,0km.

    Vendredi 01/11 : (matin) 1h37'15" pour 15,1km.

    Samedi 02/11 : (matin) 1h01'45" pour 10,2km.

    Dimanche 03/11 : (matin) 1h11'15" pour 11,5km.

    Total semaine A8 : 10h38'00" pour 101,4km en 7 séances. Cumul 2019 : 775h01'41" pour 7029,6km en 304 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A9 : 

    Lundi 04/11 : (matin) 2h19'40" pour 22,6km.

    Mardi 05/11 : (matin) 2h22'10" pour 22,8km (D+ 125m).

    Mercredi 06/11 :  (matin) 2h26'35" pour 23,5km (D+ 174m).

    Jeudi 07/11 : (matin) 2h27'20" pour 23,0km.

    Vendredi 08/11 : (matin) 2h26'45" pour 23,4km.

    Samedi 09/11 : (matin) 2h19'10" pour 22,3km (D+ 103m).

    Dimanche 10/11 : (matin) 2h17'10" pour 22,8km.

    Total semaine A9 : 16h38'50" pour 160,4km en 7 séances. Cumul 2019 : 791h40'31" pour 7190,0km en 311 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A10 : 

    Lundi 11/11 : (matin) 2h23'25" pour 22,6km.

    Mardi 12/11 : (matin) 2h21'45" pour 23,2km.

    Mercredi 13/11 : (matin) 2h21'10" pour 22,6km (D+ 144m).

    Jeudi 14/11 : (matin) 2h23'25" pour 23,3km.

    Vendredi 15/11 :  (matin) 2h21'55" pour 22,7km.

    Samedi 16/11 : (matin) 2h29'45" pour 23,6km (D+ 158m).

    Dimanche 17/11 : (matin) 2h13'00" pour 21,7km.

    Total semaine A10 : 16h34'25" pour 159,7km en 7 séances. Cumul 2019 : 808h14'56" pour 7349,7km en 318 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A11 : 

    Lundi 18/11 : (matin) 2h25'20" pour 23,5km (D+ 124m).

    Mardi 19/11 : (matin) 2h25'04" pour 23,1km.

    Mercredi 20/11 : (matin) 2h26'00" pour 23,0km (D+ 109m).

    Jeudi 21/11 : (matin) 2h12'15" pour 21,3km (D+ 123m).

    Vendredi 22/11 : (soir) 2h06'50" pour 20,1km (D+ 102m).

    Samedi 23/11 : (matin) 1h25'50" pour 13,7km.

    Dimanche 24/11 : (matin) 1h02'25" pour 10,2km.

    Total semaine A11 : 14h03'44" pour 134,9km en 7 séances. Cumul 2019 : 822h18'40" pour 7484,6km en 325 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A12 : 

    Lundi 25/11 : (matin) 2h30'20" pour 23,7km (D+ 133m).

    Mardi 26/11 : (matin) 2h23'40" pour 23,0km (D+ 93m).

    Mercredi 27/11 : (matin) 2h31'00" pour 23,9km (D+ 144m).

    Jeudi 28/11 : (matin) 2h25'35" pour 23,0km.

    Vendredi 29/11 : (matin) 2h27'15" pour 23,3km (D+ 170m).

    Samedi 30/11 : (matin) 2h30'10" pour 23,6km (D+ 123m).

    Dimanche 01/12 : (matin) 2h14'50" pour 21,7km (D+ 154m).

    Total semaine A12 : 17h02'50" pour 162,2km en 7 séances. Cumul 2019 : 839h21'30" pour 7646,8km en 332 séances dont 31 compétitions.

    Semaine A13 : 

    Lundi 02/12 : (matin) 1h35'10" pour 15,2km.

    Mardi 03/12 : (matin) 1h35'35" pour 15,5km.

    Mercredi 04/12 : (matin) 1h42'30" pour 16,7km.

    Jeudi 05/12 : (matin) 1h18'45" pour 12,3km.

    Vendredi 06/12 : (matin) 0h52'00" pour 8,3km.

    Samedi 07/12 et Dimanche 08/12 : 24 heures de Ploeren. 24h pour 164,330km (16ème au scratch).

    Total semaine A13 : 31h04'00" pour 232,3km en 6 séances dont 1 compétition de 24h. Cumul 2019 : 870h25'30" pour 7879,1km en 338 séances dont 32 compétitions.

    Semaine A14 : 

    Lundi 09/12 : (matin) 2h30'15" pour 21,3km.

    Mardi 10/12 : (matin) 2h23'20" pour 21,4km.

    Mercredi 11/12 : (matin) 2h23'15" pour 21,5km (D+ 106m).

    Jeudi 12/12 : (matin) 2h19'15" pour 21,2km (D+ 88m).

    Vendredi 13/12 : (matin) 2h19'15" pour 21,6km.

    Samedi 14/12 : (matin) 2h29'15" pour 22,4km (D+ 168m).

    Dimanche 15/12 : (matin) 1h10'30" pour 11,0km.

    Total semaine A14 : 15h35'05" pour 140,4km en 7 séances.  Cumul 2019 : 886h00'35" pour 8019,5km en 345 séances dont 32 compétitions.

    Semaine A15 : 

    Lundi 16/12 : (matin) 2h25'55" pour 21,8km (D+ 130m).

    Mardi 17/12 : (matin) 2h20'25" pour 21,3km.

    Mercredi 18/12 : (matin) 2h18'05" pour 21,9km.

    Jeudi 19/12 : (matin) 2h23'00" pour 22,3km.

    Vendredi 20/12 : (matin) 1h22'15" pour 12,6km.

    Samedi 21/12 et Dimanche 22/12 : Course du solstice à Mousterlin. 15h40'05" pour 121,9km.

    Total semaine A15 : 26h29'45" pour 221,8km en 6 séances (dont 1 compétition sur deux jours).  Cumul 2019 : 912h30'20" pour 8241,3km en 351 séances dont 33 compétitions.

    Semaine H1 : 

    Lundi 23/12 : 

    Mardi 24/12 : 

    Mercredi 25/12 : 

    Jeudi 26/12 : 

    Vendredi 27/12 : 

    Samedi 28/12 : 

    Dimanche 29/12 : 

    Total semaine H1 

    Semaine H2 : 

    Lundi 30/12 : 

    Mardi 31/12/2019 : 

    Mercredi 01/01/2020 : 

    Jeudi 02/01 : 

    Vendredi 03/01 : 

    Samedi 04/01 : 

    Dimanche 05/01 : 

    Total semaine H2 

    Semaine H3 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H3 

    Semaine H4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H4 

    Semaine H5 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H5 

    Semaine H6 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H6 

    Semaine H7 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H7 

    Semaine H8 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H8 

    Semaine H9 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H9 

    Semaine H10 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H10 

    Semaine H11 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine H11 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 

    Semaine A4 : 

    Lundi 

    Mardi 

    Mercredi 

    Jeudi 

    Vendredi 

    Samedi 

    Dimanche 

    Total semaine A4 


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