• Deux jours après ces 24 heures, je viens de rentrer de mon footing de récupération (54' pour 8,7km sans aucune douleur si ce n'est les restes des échauffements sous les bras et sur la poitrine) et je me mets donc à la tâche : rédiger mon CR.

    Je passerai sur toutes les heures qui ont précédé le départ, j'ajouterai peut-être plus tard un chapitre à ce sujet.

    Donc par une matinée ensoleillée et à peine fraîche, je me rends sur le site du départ où la plupart des coureurs sont déjà agglutinés. Pas besoin d'essayer d'être devant, je ne suis même pas allé reconnaître le parcours, je vais le découvrir au fil de ce premier tour. Ah ! si, j'oubliais que je l'avais vu par l'intermédiaire des photos du blog des 24 heures d'Aulnat et je m'étais amusé à refaire le trajet sur Googgle Earth. C'est ici ! . Mais en vrai, c'est quand même plus parlant.

    11 heures, le top départ est donné et nous passons sous le portique afin d'"initialiser" notre dossard-puce. Suit un virage à droite toujours sur du bitume et après 100m de route bitumée, on rentre sur un stade où nous allons courir pendant plus de 450m sur de la terre plus ou moins sableuse ou parsemée de gravillons puis après un intermède de 30m en virage sur de la route, retour du revêtement terre-gravillons sur plus de 400m. J'ai bien fait de mettre mes guêtres, même si le look n'est pas fabuleux, ça me fera des arrêts en moins. Au sortir de ces parties non bitumées, on tourne une dernière fois, à gauche ce coup-ci, pour retrouver de la bonne route sur à peu près 300m (ceux qui vont me manquer dans le dernier tour) et rejoindre le portique compte-tour précédé des tables de ravitaillement.
    Au total, le tour mesure 1194m et quand j'aperçois sur le tableau lumineux mon N° et ma place ainsi que la distance parcourue, je me dis que c'est chouette, je vais savoir où j'en suis à chaque tour.
    Bon pour ce premier tour, je ne me souviens plus trop, je dois être 70ème environ sur plus de 100 partants auxquels il faut ajouter les équipes des relais, mais ma vitesse est de l'ordre de 10km/h ce qui est trop rapide pour mes prévisions : ça va se tasser d'ici quelques tours.

    J'ai décidé d'enregistrer les temps tous les 4 tours et au premier pointage perso, je vois que j'ai mis 29'16" pour les faire, puis 29'42" pour les 4 suivants. Ma Fc moyenne est un peu haute, 129 avec un maxi à 139, mais ça doit être "normal". Au bout de la 1ère heure, je pointe à la 44ème place avec 9,552km, mais ne sont comptés que les tours complets, ici, 8.

    Ma stratégie de ravitaillement est toute simple : je cours avec ma petite bouteille de 33cl à la main (fixée avec mon système D breveté par moi-même); j'y ai mis 3 sucres bruns (des cubes). Au total, j'en consommerai 75, soit 25 petites bouteilles de 33cl. Je me suis habillé avec le t-shirt bleu du marathon de Nantes sur lequel j'ai passé mon débardeur AE, blanc et bleu (faut bien, pour une fois que je vais dans la région d'où les administrateurs du site AE sont originaires) et j'ai choisi l'option short. Les runnings sont mes Mizuno Alchemy 7. J'ai quand même pris mon buff et mes gants. Le dossard est fixé à une ceinture amovible qui me fera gagner du temps en cas de changement de tenue, mais qui ne m'épargnera pas les brûlures auxquelles je n'avais pas pensé au moment du choix de la manière de le porter.
    La course continue, des coureurs me dépassent (ceux qui me prennent un tour et surtout les relayeurs qui foncent comme de véritables mobylettes), j'en dépasse aussi, ne manquant pas d'encourager ceux que je connais et même les autres d'ailleurs.

    2ème heure terminée, 17,910km, 15 tours entiers, 42ème position, (en réalité j'ai fini mon 16ème tour en 2h00'35", donc ma moyenne est de 9,5km/h, un peu haute, mais j'ai de bonnes sensations et il fait beau, alors j'en profite). J'ai fait mon premier arrêt ravitaillement pour manger quelque chose et cela m'a pris deux à trois minutes.

    La 3ème heure fut marquée par un petit coup de moins bien, le coeur qui s'emballe et qui m'oblige à m'arrêter. C'est fréquent et ça passe au bout de quelques instants, voire de quelques minutes. Là, j'en ai profité pour m'asseoir et prendre le temps de manger  et au total, je n'ai rien perdu ou presque sur ma stratégie. 27,462km et 23 tours complets, 48ème position (le passage du 24ème en 3h03'03", soit encore à plus de 9,5 de moyenne depuis le départ).
    Les heures suivantes vont défiler, la cadence va se maintenir à 7 tours à l'heure (8,358km/h).
    4ème heure = 37,014km, (42ème place) mon passage au marathon est approximativement réalisé en 4h33'.
    5ème heure = 45,372km (39ème place).
    6ème heure et moment du premier bilan : 53,730km, 45 tours complets, mais le 46ème fut bouclé en 6h01'22", soit 54,924km et donc encore à plus de 9 de moyenne générale.(36ème place).
    Miaou est venue me faire une petite visite, ce qui m'a fait très plaisir. Je n'ai pas eu le temps de m'arrêter trop longtemps, hélas, mais j'avais trouvé un tempo régulier. En tout cas j'ai été ravi de faire sa connaissance.

    La 7ème heure = 62,088km (32ème place) puis vient le moment où une nouvelle tachycardie apparaît. j'ai déjà couru 7h30', et là je dois m'arrêter, le coeur étant monté à 180bpm. Je sais gérer ces moments, mais là, il a duré un peu plus longtemps qu'à "l'habitude" : 22' où j'ai quand même réussi à changer de tenue, à manger et à m'allonger un peu. Ce 56ème tour fut effectué en 33'12".
    Le passage de la 8ème heure avec 66,864km m'apprend que j'ai perdu 7 places (39ème position), mais je suis reparti tout neuf, avec une tenue appropriée pour la nuit qui est déjà installée depuis un bon moment : collant + t-shirt + maillot à manches longues (gagné il y a peu au marathon de Vannes), bonnet plus épais, gants, buff sec + ma paire de Mizuno Alchemy 6 (N°4) qui avait déjà fait une partie des 24h Séné et certaines des étapes de la Transe Gaule.

    9ème heure : 75,222km, 37ème place, le tempo a repris aux alentours de 8km/h. J'ai pris le baladeur, la soirée de championnat de foot va me distraire un peu, surtout que nous tournons depuis longtemps autour de terrains où se jouent aussi des matchs de jeunes au début puis de seniors par la suite. Les projecteurs vont rester allumés toute la nuit ce qui avec l'éclairage de la ville va nous permettre d'être constamment comme en plein jour et de bien voir et anticiper les cailloux et autres bosselettes présentes sur les chemins.

    10ème heure, 82,386km, 69 tours de bouclés, 36ème position. Mon rythme de croisière me permet d'espérer franchir les 100km vers 12h10/12h20 de course, ce qui serait plus lent qu'à Séné, mais les 22' de perdues plus tôt dans la journée m'ont bien plombé la moyenne. Sans objectif réel au départ, je suis devenu gourmand au fil des premières heures et souhaitais alors faire mieux qu'en Bretagne cet été (100ème en moins de 12h).

    11ème heure, 90,744km, 76 tours complets effectués, 33ème place. Rien à signaler sinon que je goûte avec plaisir la potion magique distillée par les gentils bénévoles : un gobelet de bonne soupe chaude tous les 3 tours va me réchauffer et m'alimenter car depuis quelques heures, l'appétit n'est plus là en ce qui concerne les barres de céréales et autres riz ou semoule au caramel. Pendant les premières heures, j'ai grignoté des chocos à la vanille, mais même eux ne passent plus à cette heure. De temps à autres, j'ajoute à la prise de la soupe des morceaux de fromage et de jambon, mais je me force aussi à les avaler. J'avais apporté des bananes que je prends plaisir à manger lors de cette partie de la course où la situation va se décanter : la mi-course se fait proche, nombreux sont les coureurs qui vont faire une halte, certains optant pour un court sommeil de quelques minutes à plusieurs heures.

    Pour moi, tout va bien : pas d'envie de dormir, pas de douleurs insupportables, justes celles inhérentes aux nombreux km déjà parcourus.
    Quand vient la 12ème heure, je vois que je n'ai fait que 97,908km, (en réalité, je passe mon 83ème tour, soit 99,102km en 12h04'36") et que je suis 31ème. Dans deux tours, j'aurai franchi les 100 premiers km. En fait, je vais passer mon 84ème tour en 12h16'23" (pour 100,296km) puis je vais me mettre en "mode nuit", c'est à dire avec le baladeur branché sur de la musique, celle qui m'a accompagné lors des étapes de la Transe Gaule quand le besoin de s'isoler se faisait sentir.

    13ème heure, 106,266km, 29ème position, puis les autres heures vont défiler.
    14ème heure, 113,430km, 27ème. Le vent s'est levé et va faire son travail de sape d'abord sur le rythme de chaque coureur puis sur le moral des moins "costauds" qui vont en profiter pour faire des pauses plus longues.
    15ème heure, 120,594km, 25ème. Pour moi, tout baigne. J'ai mal ? Oui, quand même, mais j'ai connu pire et je sais ce qu'il faut endurer et que dans les prochains jours ça sera oublié. De toute façon, pour la TransEurope de 2009, il faudra que je "morde dans le bâton" et ne pas m'arrêter au moindre petit soucis. Je pense que ces courses de 24h ajoutées à la Transe Gaule me seront très utiles au printemps quand il faudra traverser l'Italie puis l'Autriche, l'Allemagne et la Suède afin d'atteindre la Norvège via la Finlande. Toutes ces pensées me traversent l'esprit et m'aident à avancer. Parfois, me prend une de ces envies de dormir ! Il ne faut pas sombrer dans la facilité d'aller s'allonger quelques minutes car le risque d'endormissement est grand dans le gymnase chauffé et douillet.
    16ème heure, 128,952km, 17ème... c'est l'hécatombe devant ou c'est moi qui ai des ailes ???
    17ème heure atteinte avec 134,922km. Je suis passé en 4 heures de la 29ème à la 16ème place.
    Je franchis la 18ème heure avec 143,280km au compteur, toujours en 16ème position.

    Plus que 6 heures ! Les calculs rapides me font estimer une fourchette de 42 à 45km à parcourir, donc un kilométrage final autour de 185km, voire 188. Pour les 191 de Séné, il va falloir que je m'accroche, mais cela en vaut-il la peine ? Passons déjà les heures les unes après les autres et on verra à la fin ce que ça donnera.

    Je sais que certains se sont arrêtés, d'où ma progression au classement et je me doute que ce n'est pas fini, car très peu de coureurs me dépassent : seuls les premiers me prennent un tour de temps en temps, quoique certains commencent un peu à fléchir; d'autres se sont mis à marcher de plus en plus longtemps et je vois bien que certains de devant ne sont pas inaccessibles. C'est ce qui va renforcer ma motivation pour continuer de m'accrocher et de garder le rythme. ce qu'il y a de sympa lors de courses de 24h, c'est qu'à chaque fois qu'on double ou qu'on se fait doubler, on glisse un petit mot d'encouragement. On connaît presque tous les prénoms et on se voit régulièrement : je pense à Chantal, Vincent, Momo, Emmanuel, Bruno, Willy, Eric, Robert, Gilles, Alain le Millepattes, Nelly, Bernard, Jean-Pierre, Gilbert, Lolo, Isabelle, Yannick... (mille excuses à ceux que je n'ai pas cité, et mille merci à tous pour leurs encouragements réciproques).

    19ème heure, 150,444km, 14ème. Prochaine étape : le quadruple marathon (168km).
    Le jour commence à se lever et avec les projecteurs encore allumés, ça donne une drôle d'impression, comme si le soleil était déjà de la partie. Le Puy de Dôme, à l'horizon, que j'avais admiré hier au fil des heures qui lui faisait changer de teinte, apparaît coiffé d'une étoffe nuageuse faisant craindre la pluie pour cette matinée. Heureusement il n'en sera rien. De l'eau ? Nous en avons eu hier soir vers 20h, mais nous n'avons pas eu le temps d'en subir les conséquences qu'elle s'était déjà arrêtée de tomber. Il n'y a que le vent pour faire dire que les conditions n'ont pas été optimales, mais on ne va pas se plaindre, elles ont été et restent quand même excellentes.
    20ème heure, 157,608km, 13ème. A chaque heure je gagne une place et je me prends à rêver d'une place dans les 10. Prétentieux ? Je ne sais pas, mais pourquoi ne pas penser que certains de devant ralentissent car n'ayant plus d'objectif particulier ?
    21ème heure, 164,772km, mais le 139ème tour, soit 165,966km est passé en 21h01'26": j'ai encore progressé d'un rang : 12ème. Le Quadruple marathon est en vue ! Objectif suivant : 175km.
    22ème heure, 173,130km, 12ème. Le vent m'a bien usé, ça devient difficile, presque tous les coureurs marchent sauf quelques fusées (les relayeurs) et le parcours s'est peu à peu densifié car beaucoup de ceux qui se sont arrêtés repartent afin de finir leur 24h. Ils sont frais, ou semblent l'être à la suite de quelques heures de sommeil. Le 175ème km est avalé après 22h10' de course. Cela va être dur d'atteindre les 190.
    23ème heure, 181,488km, 10ème, plus qu'une heure ! Je continue d'avancer et de m'alimenter un tour sur trois avec cette bonne soupe qui réchauffe et qui m'a empêché de connaître des soucis de digestion. Peu à peu, le compte à rebours nous rapproche du terme de ces 24h. Que puis-je espérer d'autre que de conserver ma 10ème place ? La 9ème est trop lointaine et je n'ai plus envie de me faire mal pour aller chercher ce qui ne changera en rien mon existence. 2 tours de retard sur les 8ème et 9ème, ce n'est pas jouable, sauf s'ils s'arrêtent, mais à les voir, ils ne caleront pas, surtout la 1ère féminine (Jacqueline).
    Une minute avant la 24ème heure, un signal retentit pour prévenir de l'imminence de la fin de course. Depuis mon dernier passage sur la ligne de départ j'ai accéléré puis voyant que je ne pourrai plus garder ce rytmme je ralentis en me fixant un point de repère et puis c'est le décompte final 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1 stop!
    Je m'arrête juste au début de la partie bitumée (là où Miaou m'avait pris en photo) et une personne de l'organisation vient déposer un petit carton avec mon N° de dossard afin de procéder au mesurage de la distance effectuée dans ce dernier tour et qui viendra s'ajouter aux 159 tours complets déjà effectués.
    Résultat : 190,715km en 24 heures, 10ème place, 1er vétéran 2il me manque 301m pour battre mon record de Séné !
    Tant pis, je suis quand même satisfait de moi et de ma manière de gérer ces 24h que j'ai trouvé très bien organisés.

    Complément à ce CR :
    J'ai analysé pas mal de données depuis le week-end dernier afin d'optimiser mon potentiel pour le prochain 24h.
    - Toutes les 4 heures, j'ai fait une course régulière hormis la période 0/4 où je suis allé plus vite :
    0/4 = 31 tours
    4/8 = 25 tours
    8/12 = 26 tours
    12/16 = 26 tours
    16/20 = 24 tours
    20/24 = 27 tours 3/4
    (Là où il me manque des km, c'est dans la période 4/8, en raison de mon arrêt prolongé aux stands : j'estime la perte à 2 tours).

    - Il n'y a que les 3 premiers qui ont effectué plus de km que moi lors des 12 dernières heures (temps de passage aux 12 heures pris lors du dernier passage sur la ligne de pointage avant les 12h de course) :
    1er : N° 51 HEUBI Bruno 242,382 km = 127,758 + 114,624.
    2ème : N° 34 FONTAINE Emmanuel 228,467 km = 120,594 + 107,873.
    3ème : N° 87 SALON Gilles 208,754 km = 109,848 + 98,906.
    10ème : N° 44 VIAUD Fabrice 190,715 km = 97,908 + 92,807.
    4ème : N° 55 MILON Franck 202,845 km = 113,430 + 89,415.

    (J'avais déjà constaté la même chose à Séné où j'avais fait le 5ème meilleur parcours lors des 12 dernières heures).

    D'où vient cette différence de gestion par rapport aux autres coureurs ?
    C'est toute la problématique des courses de 24 heures qui certainement aussi peut s'appliquer aux autres courses :
    - partir "lentement" et garder le plus possible de ressources pour la deuxième moitié de la course (le negativ'split du marathon par exemple);
    - l'état de fraîcheur relatif dû à cette économie lors de la première moitié de la course influe sur le physique d'un côté et plus certainement sur le mental d'un autre côté; je sais que je possède des ressources mentales intéressantes pour ce genre de challenge que constituent les courses de longues durées et distances, ce mental a été travaillé lors de mes nombreuses expériences sur tout ce qui atteint et dépasse le marathon (149 courses d'au moins la longueur d'un marathon à ce jour) :

    "Le lièvre et la tortue" et "La cigale et la fourmi" pourraient être les deux fables dont les morales sont tout à fait de circonstance dans le monde de l'ultra.

    à+Fab****


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  • J'ai mis du temps, 5 mois, pour trouver l'occasion d'aller chez mon tatoueur afin qu'il ajoute une 4ème étoile à mon épaule, cette 4ème étoile marquant ma 4ème participation à la Transe Gaule.

    J'ai même laissé de la place pour compléter ultérieurement ce tatouage après d'autres participations à l'épreuve "Gauloise".

    J'aurai entre temps, j'espère, fait graver à jamais quelque chose afin de marquer ma TransEurope. On n'y est pas encore, il reste 11 semaines avant le départ puis 9 autres de course, alors prenons les jours comme ils arrivent et  "ne tatouons pas la peau de Fab avant de l'avoir trimballée sur les routes de l'Europe".

    à+Fab****


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  • Le 19 avril, dans 12 semaines, j'aurai pris le départ de la première étape de ce long voyage Sud-Nord à travers l'Europe.
    D'ici là, je vais continuer de m'entraîner, orientant mon entraînement plus spécifiquement vers le long-lent, tout en conservant des séances d'entretien de mes qualités, certes modestes, de vitesse.
    Je vais effectuer des sorties où le temps (la durée) n'aura pas d'importance, c'est à dire que je ne serai pas astreint par un horaire d'arrivée : je suis en congés (sans solde, un mi-temps annualisé ne fait gagner qu'un demi salaire) et libre.
    Toutefois, je n'oublierai pas les tâches qui m'incombent à la maison : bricolage, entretien, courses... Mais mon emploi du temps sera sans contraintes horaires.

    Ces séances de longues courses seront effectuées à des allures proches, en moyenne, de celles que je souhaite tenir sur la TransEurope, avec des conditions de ravitaillement quand même différentes. Je serai en autosuffisance, transportant ma propre boisson, mes propres aliments, contrairement à la course où des postes de ravitaillement sont prévus (tous les 10km environ). Mais la longueur de mes sorties sera inférieure à celles des étapes de la TE-FR.
    Point d'orgue de ma préparation : ma participation aux 24 heures de Rennes où j'espère confirmer ou au moins approcher mes scores de l'an passé. L'allure de croisière sur cette compétition se rapproche beaucoup de celle que j'aurai sur la TE-FR.

    J'ai élaboré moi-même mon plan d'entraînement, m'inspirant de mes plans passés qui ont déjà fait leurs preuves.
    Majoritairement axé sur de longues sorties "en configuration compétition", à allure "24h" si l'on veut, avec à intervalles réguliers des séances de VMA, d'autres entre l'allure au seuil et l'allure marathon et les dernières à allure "100km".
    Les séances à allure "entre seuil et marathon" seront effectuées lors de compétitions de 10km et de 21,1km.

    Le dernier mois sera plus cool, sans néanmoins arrêter de courir. On verra ça en temps voulu.

    à+Fab****


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  • Carnet d'entraînement 2008 : http://moncarnet.org/index.php?page=13&date0=01-01-2008&date1=31-12-2008



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