• 18ème étape

    Pfunds – Nassereith (60,1km) 6 h 36

     

    D'abord, je répare un petit oubli non négligeable dans notre vie de tous les jours : nous avons depuis deux jours la visite de Gilbert Codet et de son épouse ainsi que celle de son frère et de sa femme.

    C'est sympa et on peut recevoir des encouragements à certains endroits des étapes. De plus, Gilbert, en courant, et son frère, à vélo, viennent à notre rencontre en fin d'étape et nous renseignent sur ce qu'il reste à faire et sur les éventuelles difficultés.

    Autres moments sympathiques, les invitations à dîner dans les camping car où avant-hier nous avons mangé à 9. Le couscous "façon Codet" m'a donné des ailes hier et j'avais encore des restes de cet élan aujourd'hui sur cette nouvelle étape alpine.

     

    Nous sommes partis sous un petit crachin, par un temps pas trop froid, sur une route parallèle à la route principale, utilisée par les lignes de cars scolaires et les résidents des villages traversés. Ces petites bourgades, typiques du Tirol autrichien étaient bien agréables à passer et cahin-caha, nous avons passé les deux premiers ravitaillements sans grosses difficultés. Pour vous dire, j'étais à 10km/h de moyenne.

    Là, le profil allait carrément changer : 8,6km de route en montée qui nous a fait passer de 870m à 1504m d'altitude. Parfois, il y avait un pourcentage de l'ordre de 15% où j'étais contraint de marcher comme beaucoup d'autres.

     

     

     

    J'ai néanmoins rattrapé encore une fois un bon paquet de coureurs plus rapides que moi sur le plat, les laissant à bonne distance dès les premiers hectomètres d'ascension. Au gré des virages je voyais qu'en une heure plus personne ne me suivait de près, par contre devant j'en apercevais certains. Au passage du premier col, ma moyenne avait chuté à moins de 9km/h, soit une montée à 7,2km/h. J'ai alterné course et marche et je me sentais bien. Une fois le col passé, après une légère descente, un second col se profilait, moins pentu et une fois celui-ci passé, et j'en profitais pour faire une boule de neige avec celle que je trouvais sur le bas côté de la route, je remis mon coupe-vent comme les cyclistes qui redescendent des cols pendant le Tour de France. Je l'avais oté pendant la montée car je commençais à avoir un peu chaud.

    La descente n'est pas mon point fort, surtout avec des portions elles aussi à 15%, alors à chaque foulée j'essayais de contrôler, pour ne pas me blesser. Je ne me fis pas rattraper, en tout cas pas tout de suite. J'avais dû assurer un bon train quand même : 9,5km/h de moyenne mais des arrêts techniques (cailloux dans les chaussures, chaussettes à retendre...).

     

     

     

    Jusqu'au marathon environ, j'étais bien et j'avais entamé mon compte à rebours habituel "plus que 18km, soit 2h environ..."

    Le parcours à partir de ce moment devint moins bien, avec plus de circulation, le franchissement d'une vallée où il fallait rester sur ses gardes pour ne pas se tromper de route et guetter les camions ou voitures nous rasant quand ils se croisaient.

    Après, nous avons rejoint une piste cyclable d'abord en dur puis en forêt elle était caillouteuse. C'était plus agréable que de continuer sur la route. J'ai été dépassé par un gros peloton... de cyclistes. C'étaient des collégiens qui étaient en randonnée avec leurs profs.

    J'étais à nouveau tout seul, Werner et un coureur venu faire l'étape du jour m'avaient rattrapé et lâché depuis un bon moment, et les autres coureurs de devant s'étaient encore plus détachés.

    Au total, je termine encore à une bonne place, que je ne connais pas à cette heure, et je suis arrivé relativement frais.

    Pas de blessure, pas de douleurs, seule une ampoule a du mal à sécher et me gêne un peu dans les descentes.

     

    Du côté des Français, Roger et Alain ont fait l'étape à leur main, souffrant quelque peu des restes de leurs anciennes douleurs, même si Alain disait que l'extérieur de son genou l'avait ennuyé encore une fois. Gérard est arrivé un peu après comme Jean Benoît, mais sans se plaindre. Seul Stéphane avait souffert d'un releveur pendant toute la descente où il fut obligé de marcher pour ne pas aggraver son mal.

    Nicole, aidée de Christophe, encore en convalescence, nous ont bien encoouragés à chaque fois qu'on les a vus.

    J'ai croisé Gilbert à 6 ou 7 km de l'arrivée, quand j'étais un peu dans le dur, et ça m'a redonné l'envie de relancer pour finir cette étape.

     

    Au final, encore une belle étape au niveau des paysages, de la météo et de ma gestion de course.

     

    à+Fab****

     

    Après l'effort le réconfort !

    « 17ème étape19ème étape »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :